Bafouant la parole donnée, alors que la manifestation était autorisée et que les quais devaient être ouverts aux manifestants en défense de l'hôpital de Carhaix, les gardes mobiles de Sarkozy, sans sommation, ont agressé par des lacrymogènes et des tirs tendus la foule qui écoutait le compte-rendu des élus sortant de la préfecture.
Non content de fermer les maternités la politique du gouvernement s'en prend aussi aux enfants en leur envoyant des grenades aux fumées particulièrement nocives...
La violence est sociale et politique quand elle ferme les hôpitaux. Elle est toujours aussi brutale quand elle empêche les salariés, les usagers, les élus, les citoyens de protester pacifiquement et de faire usage du droit constitutionnel de manifestation.
Toute la journée les gardes mobiles et leurs officiers ont systématiquement provoqué les manifestants en assiégeant le centre-ville, en les encerclant, en frappant sans discernement les élus et les simples citoyens.
Notre détermination, quant à nous reste intacte, jusqu'à la victoire c'est à dire le maintien de la maternité et de la chirurgie à Carhaix.