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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 09:51


 

Du dimanche 23 août au matin au mercredi 26 août (accueil le samedi 22 après-midi et départ le jeudi 27 août après le petit-déjeuner). A Port Leucate près de Perpignan, dans le village vacances « Les Carrats » donnant directement sur la plage…


A quoi sert l'université d'été ? 

Le NPA a décidé de tenir 2009 sa première université d'été à la fin du mois d'août. Il peut paraître curieux de militer pendant ses vacances, mais il s'agit, bien entendu, d'un militantisme assez particulier, loin des contraintes de la vie quotidienne. Les travaux se dérouleront dans un village de vacances donnant directement sur une plage de sable de la mer Méditerranée. Le lieu permet aussi bien des échanges passionnés autour d'un verre sur la terrasse que la détente sur la plage. Nous sommes logé-e-s en bungalow, ce qui permet d'en faire un moment de vacances pour soi et sa famille (une garderie est organisée par le centre avec du personnel professionnel).


L'université d'été est conçue d'abord comme un lieu de rencontres et de débats entre sympathisant-e-s et militant-e-s venant d'horizons divers. Elle permet aussi bien la formation des nouveaux et nouvelles, dont l'intégration est rendue plus facile par le côté convivial du séjour, que les échanges entre militant-e-s, le tout dans une ambiance conviviale.


Les ateliers et débats ont également pour finalité de permettre l'approfondissement des questions qui se posent aux militant-e-s tout au long de l'année, avec la possibilité de se poser et de réfléchir au calme et donc avoir le recul nécessaire.


Ils facilitent également la réflexion et l'élaboration de questions programmatiques qui a terme serviront à approfondir les principes fondateurs et le programme du NPA.


L'université d'été est aussi conçue pour organiser des rencontres avec des militant-e-s du mouvement social ou d'autres courants politiques, et avec des intellectuel-e-s et chercheurs qui ont choisi de venir débattre sur des sujets qui sont de leur compétence.


Enfin sont prévus des débats et rencontres avec des camarades issus d'autres pays (notamment d'Europe, Afrique, Moyen-Orient) et des camarades issus des territoires d'Outre-mer.


Tous les jours, le matin (de 9h à 12h), et l'après-midi (de 14h à 17h), les ateliers et les débats ont lieu en parallèle. Plusieurs ateliers de discussion et de formation se déroulent donc simultanément. Cette richesse permet de satisfaire à peu près tout le monde, mais peut poser un choix cornélien entre plusieurs thèmes.


Le créneau 17h30 - 19h est libre ou à tout le moins, nous essayons de le libérer pour permettre les ballades, les derniers bains de mer de l'année ou discuter tranquillement sur la terrasse...


Dans la soirée : cinéma, musique, bar, théâtre, discothèque et, pour les accros, quelques débats supplémentaires, quelquefois autour d'invité-e-s.

Rien n'est obligatoire, tout est possible !


Comment se rendre à Port Leucate ? 

Par la route : Autoroute A9, sortie Leucate, puis voie express littoral ; ou RN 9, échangeur D 627,  puis voie express.

En train : Gare de Leucate la Franqui. Il existe des navettes publiques qui relient la gare au village  vacances « Les Carrats ». Il est recommandé d'arriver à Port Leucate avant 17h30.


Les départs devront avoir lieu le jeudi entre 8h et 11h.




Pour tout contact : universite_ete@yahoo.fr



Université d'été : ciel bleu, soleil, mer et anticapitalisme....

Premier grand rendez-vous depuis le congrès de fondation du parti, la première université d'été du NPA va permettre de prendre du recul sur une année riche en luttes et de discuter, dans une atmosphère détendue, des perspectives politiques.


Un monde en crise s’invite durant ces quatre journées, se déroulant à Port-Leucate (Aude), du dimanche 23 au mercredi 26 août. Le capitalisme s’enfonce dans une crise profonde et historique, qui ne se réduit ni à sa seule dimension financière, ni à l’échec de la régulation libérale, mais bel et bien à la faillite de ce système. A travers une quinzaine d’ateliers de formation et de débats, nous comprendrons comment s’est développée la crise financière de ces derniers mois, mais nous réfléchirons aussi aux dimensions sociale, écologique, alimentaire des crises capitalistes.


Dans ce cycle préparé par les commissions nationales du NPA, il s’agira enfin d’avancer des éléments de réponse : quel programme pour que les salariés et la population ne fassent les frais de cette crise ? Quel socialisme du XXIe siècle peut-on construire ?


Alors, justement, parlons-en, du programme. Au-delà du thème de la crise, celui de cette première université d’été permettra à chacun de choisir en fonction de ses goûts et de ses envies. 72 séances durant ces quatre journées!


Alors (dans le désordre et avec de nombreux oublis), risquons-nous à un petit inventaire à la Prévert. Des invités internationaux, dont des camarades pakistanais et palestiniens; un cycle sur les Antilles et les « DOM TOM », avec la participation des animateurs et animatrices des grandes mobilisations de Martinique, Guadeloupe et de la Réunion; des formations sur l’histoire du mouvement ouvrier avant Marx et les grandes révolutions en France; des débats (très) animés par les commissions nationales du parti, pour les droits des femmes et des LGBTI, sur notre intervention politique dans les entreprises et les services publics, sur les luttes de ces derniers mois dans la jeunesse, etc.; un grand cycle impulsé par la société Louise Michel, avec de nombreux invités (sociologues, scientifiques, écrivains…); des soirées animées autour de rencontres avec invités, projections et musique…


Et si tout cela ne vous a pas convaincus de sacrifier quelques jours de vacances, fin août, sachez enfin que nous ne serons qu’à quelques dizaines de mètres de la plage (ouverte matin, midi et soir), qu’à quelques mètres de notre discothèque (où tous les goûts sont permis) et qu’à quelques centimètres du bar (un lieu de convivialité très fréquenté en soirée…). Non décidément, il ne reste plus qu'une chose à faire : penser à s'inscrire sans attendre !  

La commission « Université d’été »

 

Deux cycles proposés...

Révolutions françaises, révolutions européennes (1789-1848).


Mémoires du mouvement ouvrier, les premiers pas (1820-1860).


1) Cycle : Révolutions françaises, révolutions européennes (1789-1848).


Présentation générale :

Révolutions françaises et révolutions européennes, révolutions bourgeoises et révolutions ouvrières : loin de s'opposer, ces différents épisodes sont souvent entremêlés, bien plus qu'il n'y parait.


En France, la République met près d'un siècle à s'installer. Elle semble triompher en 1792 mais dès 1815 c'est le retour de la monarchie. Pas moins de trois autres révolutions se succèdent, en 1830, en 1848, en 1870 avant que la III° République finisse par s'imposer… mais à l'époque personne n'en est vraiment sûr, puisque le régime républicain n'est évoqué qu'au détour d'une phrase dans la constitution de 1875.


La République bourgeoise met donc du temps à s'imposer. Elle est en même temps rapidement contestée. En 1789 et surtout en 1793 apparait un nouvel acteur : le sans-culotte. Ce n'est pas encore l'ouvrier moderne issu de la révolution industrielle. Mais de nouvelles formes de démocratie commencent à émerger, avec de nouvelles revendications pour l'égalité sociale. En 1796 Babeuf et la « conspiration des égaux » semblent annoncer une époque nouvelle. En 1831 c'est la révolte des canuts. En 1848 les ouvriers parisiens revendiquent la « République sociale »…


« Prolétaires de tous les pays, unissez-vous » : la célèbre formule qui clôt le « Manifeste communiste » de Marx publié en 1848 n'est pas qu'un slogan. Dès cette époque, l'histoire des révolutions est aussi une histoire européenne.


De la « guerre révolutionnaire » des soldats de l'an II aux guerres napoléoniennes, il y a évidemment quelques différences. Mais dans les fourgons de l'empereur, on trouve malgré tout le code civil qui met une majeure partie de l'Europe à l'heure de la révolution française, en abolissant privilèges et droits féodaux.


Comme en France, une chape de plomb semble retomber après le Congrès de Vienne en 1815, mais en 1830 la révolution n'éclate pas seulement à Paris mais aussi à Naples et à Varsovie... En 1848 c'est le « printemps des peuples ». Une nouvelle Europe semble émerger et communier au même rythme, d'abord celui des victoires puis rapidement des défaites, où l'on semble observer des flux et des reflux à l'échelle d'un continent… comme il y en aura d'autres au moment de la révolution russe.


C'est donc une histoire à la fois lointaine mais finalement très familière qui se construit à cette époque. A bien des égards, la période qui va de 1789 à 1848 n'est pas seulement l'aube d'une époque nouvelle avec les débuts de la révolution industrielle. On y trouve aussi la matrice de bien des révolutions politiques du XXème siècle. 
 

La révolution française et la démocratie.

Serge Aberdam 


Présentation :

Qu'est-ce que les révolutionnaires de 1789 entendaient par « démocratie » ? Comment ont-ils conçu leur régime ? République et démocratie, était-ce bien la même chose ? Y-a-t-il réellement eu plusieurs conceptions de la « démocratie » à cette époque ? De laquelle avons-nous hérité ? Représentation, démocratie représentative, démocratie directe, démocratie sociale, social-démocratie… de quoi parle-t-on exactement, et quand ?  

Lectures :

Albert Soboul, coll. Quadrige, réédition de son « Que sais-je » (ici à la librairie rue Taine) et ses autres (très) nombreux titres dont Les sans-culottes au Seuil, collection Point-histoire.

Manuel universitaire de Biard et Bourdin chez Belin (ici à la librairie).

Dominique Godineau, Citoyennes tricoteuses (réed. récente ; les femmes de Paris).

D. Guérin, La lutte de classe sous la première république (ici à la librairie). Une version abrégée beaucoup plus accessible : Bourgeois et bras-nus, aux éditions les nuits rouges.

Robert Lochead, Les révolution bourgeoises, brochure de l'école de la IV à Amsterdam.

Tamara Kondratieva, Jacobins et Bolcheviks, itinéraires des analogies, Payot 1989 (sur le débat russe).

En bibliothèque : le tout petit bouquin jamais réédité d'Alice Gérard, La RF, Mythes et interprétation.  
 

Révolution bourgeoise et révolution ouvrière en France (1830-1848).

Jean-François Cabral


Présentation :

En 1830, une nouvelle révolution éclate en France. Ce sont les « Trois glorieuses » qui chassent du pouvoir Charles X, le plus jeune frère de Louis XVI, pour y installer Louis-Philippe et non la République espérée par le peuple parisien qui vient de prendre les armes.


Pourtant la France de l'époque est loin d'être immobile. C'est le début de la révolution industrielle, les premiers chemins de fer, et le triomphe des grands financiers soutenus par la monarchie. Le prolétariat n'est pas absent.


En 1831 la révolte des Canuts semble même annoncer une nouvelle ère. Journaux, coopératives, sociétés de secours mutuel… le monde ouvrier s'organise.


Des sociétés secrètes républicaines finissent même par se convertir au socialisme, notamment autour de Blanqui. En 1848 éclate une nouvelle révolution.


Le roi est renversé, un gouvernement provisoire se met en place en février. Il est républicain, mais désormais une nouvelle question surgit : la République au service de qui ?


Entre le drapeau tricolore et le drapeau rouge, ce sont deux conceptions qui s'affrontent mais surtout la lutte de classe qui s'approfondit. Ecrasés par la misère, trompés par le gouvernement provisoire, les ouvriers se révoltent en juin. 

Lectures :

Edouard Dolléans, Histoire du mouvement ouvrier (tome 1 : 1830-1871). Armand Colin. Un « classique » à la fois bien documenté, facile à lire, vivant, mais difficile à trouver car épuisé.

Maurice Agulhon, Les quarante-huitards. Julliard, collection archives. Une introduction très courte et beaucoup de documents présentés de façon accessible.

Karl Marx, Les luttes de classes en France (1848-1850). Multiples éditions, accessible sur internet : www.marxists.org

Auguste Blanqui. Le toast de Londres (1851). Notamment dans A. Blanqui. Ecrits sur la Révolution (Ed. Galilée. 1977). Accessible sur internet : www.marxists.org 
 

Révolutions européennes (1848).

Jean-Pierre Debourdeau


Présentation :

Retour sur les guerres napoléoniennes, la Sainte Alliance et le congrès de Vienne, les révolutions de 1830 avant de nous intéresser au cœur du sujet : le « Printemps des peuples » de 1848-49.


Une vague révolutionnaire continentale où les questions nationales, démocratiques et les questions sociales sont combinées. Quelles forces motrices et quelles forces dirigeantes ? Les débats avant (analyse de la situation, prospective et programme), pendant, et après (bilans) chez les révolutionnaires. 

Lectures:

Friedrich Engels, Révolution et contre-révolution en Allemagne. Tome 1 des Œuvres choisies de Marx-Engels en 3 volumes aux Ed. du Progrès (Moscou. 1965). Accessible sur internet : www.marxists.org

Karl Marx & Friedrich Engels. Adresse du Comité central à la Ligue des Communistes d'Allemagne (1850). Idem.

Auguste Blanqui. Le toast de Londres (1851). Notamment dans A. Blanqui. Ecrits sur la Révolution (Ed. Galilée. 1977). Accessible sur internet : www.marxists.org 
 

 2) Cycle : Mémoires du mouvement ouvrier, les premiers pas (1820-1860).


C'est un cycle un peu particulier car il devrait se poursuivre durant plusieurs universités d'été. Chaque cycle aura une cohérence chronologique et/ou thématique, centré autour de quelques « figures » du mouvement ouvrier pour essayer de faire connaître de façon vivante une histoire que nous cherchons à élargir bien au-delà de la seule tradition marxiste.


Cette année nous parlerons des premières expériences du mouvement ouvrier, avec ses débats autour du « socialisme utopique » et la mise en place de micro-sociétés qui se voulaient exemplaires, l'invention de nouvelles formes d'organisation souvent très diversifiées, la place des femmes dans le mouvement ouvrier, la revendication du suffrage universel et la lutte de classe… Autant de questions qui conservent ou retrouvent une certaine actualité aujourd'hui.


L'utopie : Owen, Fourrier.

Jean-Pierre Hue et Dominique Pierre 

A l'échelle d'une usine et d'un phalanstère, deux expériences de ce que Marx a appelé le « socialisme utopique ».


Premières expériences d'organisation de la classe ouvrière : Flora Tristan, Proudhon.

Josette Trat et Patrick Le Moal 

Journaux, mutuelles, syndicats, coopératives… Comment organiser les exploités ? Et quelle place donner aux femmes dans le mouvement ouvrier ?


Suffrage universel et lutte de classe : le mouvement chartiste en Angleterre, les sociétés secrètes en France et la figure de Blanqui.

Patrick Le Moal 

Autour de la revendication du suffrage universel et de l'égalité, la confrontation entre deux expériences fondatrices du mouvement ouvrier.


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