Les associations environnementales "Halte aux marées vertes", "Opération nénuphar" et "Sauvegarde du Trégor", dénonce dans un communiqué le "manque de courage politique" de l'Etat qui "ne remet pas en cause le productivisme et l'élevage hors-sol" face à la prolifération des algues vertes.
Les associations se sont dites "outrées" du manque de courage politique du gouvernement "qui préfère risquer la vie humaine sur les plages, qui détruit l'image de marque de la Bretagne (...), plutôt que de mettre les points sur les I", indique le communiqué, suite à la visite de François Fillon le 20 août sur la plage de Saint-Michel-en-Grève (22), où un cheval est mort fin juillet après avoir inhalé du gaz dégagé par des algues en décomposition.Ce déplacement laissait augurer "enfin une autre attitude du gouvernement devant la souillure de la Bretagne provoquée par les élevages hors sol et l'agriculture productiviste", estiment les associations. Mais, ajoutent-elles, l'Etat "se contente de reconnaître le caractère dangereux des gaz de putréfaction des algues vertes échouées". "Les associations comprennent que l'Etat protège les pollueurs et cela leur est désormais insupportable".