blog du Npa 29, Finistère
Par NPA QUIMPER
LEMONDE.FR | 08.10.11 | 18h34 • Mis à jour le 08.10.11 | 18h34
Près d'un millier de personnes selon les organisateurs, 380 selon la préfecture, ont défilé samedi 8 octobre à Paris contre le chômage et la précarité, pour la neuvième année consécutive.
"Nous sommes là pour exprimer notre colère face à une situation sociale qui ne cesse de se dégrader", et pour dénoncer "la perte de nos emplois et la stigmatisation des chômeurs", ont lancé les organisateurs, parmi lesquels Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) et, cette année, l'Appel et la pioche, Génération précaire, Actuchômage, et le Collectif du pissenlit.
Scandant "Chômeurs, ras le bol! Qui sème la misère, récolte la colère!", et brandissant des pancartes qui disaient "Droit au travail, salaires décents", ils ont défilé de la place Stalingrad vers la Place de Clichy, avec le soutien des syndicats Solidaires et FSU et SNUIpp.
"A ceux qui ont un faible niveau de formation, qui ont des problèmes de santé, s'ajoutent désormais dans les rangs des chômeurs et précaires des diplômés, des retraités tellement pauvres
qu'ils viennent chercher du travail et aujourd'hui des fonctionnaires",
constate Marie Lacoste, secrétaire nationale du MNCP.
"Il faut se mobiliser avant les élections, rappeler l'isolement des chômeurs et direaux politiques qu'ils ne peuvent pas tout mettre sur le dos de la crise", ajoute-t-elle, indiquant le souhait du MNCP de rencontrer tous les candidats à la présidentielle pour discuter du sujet.
ARRÊT DES RADIATIONS
Les manifestants demandent l'arrêt des stigmatisations et des radiations. Ils exigent notamment la suppression de la "dématérialisation" des courriers du service public de l'emploi, instaurée en juin, et qui pénalisent, selon eux, les chômeurs n'ayant pas accès au matériel informatique ou étant dans l'incapacité depayer des abonnements Internet.
Selon le ministère de l'emploi, les sorties des listes des demandeurs d'emploi "pour radiations administratives" ont augmenté en juillet de 25,1 %. Signe d'une mauvaise communication, selon Mme Lacoste.
Ils réclament également une indemnisation pour tous les chômeurs, la revalorisation des allocations, l'arrêt des recours aux contrats précaires, ainsi qu'une prime de Noël de 500 euros.
"La nouvelle génération est souvent diplômée et galère pour trouver un emploi, un
logement. On demande d'avoir accès au droit commun et qu'on cesse d'utiliserdes stagiaires pour remplacer des contrats de travail, dit Leïla Chaibi, co-fondatrice du
collectif l'Appel et la pioche. Tout le monde est mis en concurrence avec ce système qui tire tout le monde vers le bas".
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