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Propagande par la Haute-Gironde : http://bit.ly/12aPMRk
Lorsque Blaye attaquait Tchernoblaye : http://bit.ly/YzG02R
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« Blaye estuaire du monde » est un festival « solidaire » annoncé pour les 28 et 29 septembre
2013.
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Au premier abord, ça paraît chouette : il y est question de solidarité, d'énergies renouvelables, de commerce équitable. Pourtant,
un premier doute s'immisce à la lecture de la page d'accueil du site web : « Blaye Estuaire du Monde ambitionne de devenir de façon pérenne, le plus grand espace solidaire du
Sud Ouest ». Solidarité... mégalo ?
Un coup d'oeil à la liste des partenaires confirme le problème : la centrale nucléaire du Blayais, le CCAS de cette même centrale, les hypermarchés
Leclerc, une banque... Drôle de « solidarité », étrange énergie « renouvelable », curieux commerce « équitable ». D'ailleurs, on apprend que c'est bien la centrale et son CCAS qui vont assurer la
logistique.
Il s'agit donc bien d'une arnaque, une tromperie qui a piégé des artistes véritablement solidaires, comme la Compagnie Jolie Môme, Toma Sidibe, et
des associations elles aussi fort respectables. L'association Tchernoblaye tente depuis quelques jours d'alerter, affaire à suivre.
C'est probablement l'occasion de rappeler que la ville de Blaye, elle-même partenaire du festival "solidaro-radioactif", a autrefois essayé de faire
interdire par la justice l'association Tchernoblaye (cf http://bit.ly/YzG02R ). La ville estimait que son image était salie, non pas par la présence de la centrale mais... par le nom de
l'association !
Le jugement avait heureusement été en faveur de Tchernoblaye (hommage à son avocat Me Touzet, hélas décédé depuis) mais, aujourd'hui comme hier, on peut
constater à quel point une région peut être placée sous la domination d'une centrale nucléaire. Une raison de plus de rejeter l'atome...
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Source: Observatoire du nucléaire