La "dé-bureaucratisation" et la "baisse de la charge fiscale" sont les prétextes de l'aprobation de la dite "loi omnibus"
La "libéralisation des services" a été à l'origine de nombreuses luttes en Europe. Cette aprobation entraîne l'adaptation de 24 normes galiciennes à la Directive de l'Union Européenne 2006/123/CE par la majorité de doite du PP.Une adaptation déjà faite au niveau de l'Espagne
Au niveau politique "Esquerda Unida" (Coalition en Galice du PCE avec d'autres forces) a été la première à réagir, prévenant des menaces sur les négociations
collectives. "C'est la démonstration concrète de ce que nous disions du traité: le projet de de Constitution Européenne et la directive Bolkestein de libéralisation des services ont pour
but de s'en prendre aux acquis sociaux et au droit du travail. Les forces syndicales UGT et CCOO (équivalents de CFDT et CGT) qui auparavant ont soutenu la
Constitution Européenne doivent se reprendre."
Au niveau de l'ensemble de l'Etat, seuls Izquierda Unida et le BNG* se sont prononcé radicalement contre cette adaptation. Lorsqu'en juin a été approuvé cette norme
de libéralisation, IU a accusé le gouvernement d'être plus papiste que le pape, le PSOE adaptant la législation espagnole avec moins de restrictions que dans les principes de base, laissant le
champ libre à une réduction des standards de protection du droit du travail.
Source: Vieiros
Et au fait, chez nous, cela a été adopté quand?
Le BNG* (Bloc nationaliste galicien) est le parti frère de l'UDB en Galice, à peine plus à gauche, beaucoup plus nationaliste. Les militants de la LCR y militaient
au sein de la tendance "Inzar" avant la création d"Izquierda Anticapitalista". ( Voir dans les liens)