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Ce samedi matin, des militants de Greenpeace ont trouvé porte close à l’agence BNP de la rue d’Aiguillon à Brest.
Ce samedi matin, des militants de Greenpeace ont trouvé porte close à l’agence BNP de la rue d’Aiguillon à Brest. Sur les portes, une affiche indiquait que l’agence fermait à 10 h 40 alors qu’elle est habituellement ouverte jusqu’à 12 h 30. Puis, les militants se sont rendus rue Victor Hugo. Là aussi, même scénario. Le responsable de l’agence, interpellé par une de nos militantes, n’a pas souhaité répondre aux questions.
Cette action s’inscrit dans un contexte national. Greenpeace demande à la BNP de ne pas financer Angra, au Brésil.
« Un projet scandaleux qui viole les normes internationales sur la sûreté. »
En cause : un réacteur nucléaire qui a commencé à être construit en 1984 « pour s’arrêter en 1986, au moment de Tchernobyl, faute de financements ». « Alors que 70 % des pièces du réacteur sont stockées sur le site depuis cette date, et que le projet correspond aux standards de sûreté d’avant Tchernobyl, la construction a recommencé il y a quelques mois, comme si 25 ans ne s’étaient pas écoulés. »