L’association écologiste Bretagne vivante réagit après que le Stade brestois a décidé de stopper son projet de centre d’entraînement et de formation à Plougastel.
*
L’association s’opposait au projet du fait notamment de la présence d’une espèce protégée : l’escargot de Quimper.
*
Le communiqué de Bretagne vivante :
*
« Bretagne Vivante prend acte de la décision raisonnable du Stade Brestois d’abandonner le projet d’implantation de son centre de formation à Plougastel, sur des zones initialement protégées dans le Plan local d’urbanisme de Brest Métropole Océane. C’est leur déclassement dans le cadre d’une procédure d’exception entachée d’irrégularités qui a été contestée par Bretagne Vivante.
Bretagne Vivante regrette vivement qu’un déni de la présence sur le site d’espèces protégées par la loi (pourtant signalées dès la phase dite de "concertation" en février 2012), ait perduré tout au long de la procédure, conduisant le projet dans une impasse.
*
Propos « excessifs » du maire de Plougastel
« Bretagne Vivante récuse fermement les attaques portées par le maire de Plougastel à son encontre et elle ne peut que regretter les propos très excessifs de ce dernier tout au long de l’affaire. Sa prétention réitérée de « monter un nouveau projet » assorti d’une « dérogation par rapport à l’escargot de Quimper » alors qu’il s’agit d’un projet privé et que seules « des raisons impératives d’intérêt public majeur » justifieraient une dérogation apparaît comme dérisoire !
*
Bretagne Vivante se félicite de la démarche actuelle du Stade brestois qui rappelle aux supporters que « Si les positions peuvent diverger autour du centre de formation et de vie, […] il ne peut être question de remettre en cause la légitimité des associations écologistes ». Ceci permet d’espérer un dialogue apaisé et constructif autour des questions environnementales attachées au futur projet. »
*