Ils étaient une bonne trentaine de manifestants devant la permanence de la députée Patricia Adam ce vendredi matin pour demander la régularisation de leurs droits à la retraite.
En effet, une cinquantaine de personnes sur Brest (et environ quatre cents sur l’ensemble des ports français) vivent une situation atypique.
« Nous sommes ni retraités, ni actifs », déplore Jean-Yves Corbel, secrétaire adjoint de la section CGT retraités de l’arsenal. Ces ouvriers, ont quitté leur activité au titre de l’ACAATA (allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante).
Depuis trois ans, ils perçoivent des avances sur leurs pensions, mais sans savoir s’ils perçoivent trop ou pas assez. « Nous demandons au ministre de la Défense de combler rapidement le vide juridique qui existe entre le décret amiante et la particularité des départs en retraites liés aux travaux insalubres.
Cette situation dure depuis trois. Nous ne pouvons plus attendre », souligne Gilles Le Mignon, secrétaire de la section CGT.