blog du Npa 29, Finistère
29 mai 2012 -
Nous concluons ici notre tour d'horizon des candidats aux législatives, des deux ciconscriptions brestoises (*), avec Chris Perrot, pour Brest-rural, soutenu par le mouvement des Alternatifs et le Nouveau parti anticapitaliste.
Candidat sur la circonscription de Brest-rural, Chris Perrot plonge pour la première fois, à 46 ans, dans le grand bain électoral, àl'occasion de ces législatives. Ce chargé de communication en recherche d'emploi, qui demeure à Brest, dans le quartier de Recouvrance et est originaire de Lampaul-Plouarzel, souhaite porter la candidature «d'une gauche sociale, écologiste, féministe et indépendante du PS».
Chris Perrot s'est fait connaître dans la région brestoise en participant, depuis dix ans, à plusieurs
combats militants, notamment contre l'utilisation des machines àvoter aux élections, une position qui ne va pas jusqu'à entraîner de sa part un boycott des scrutins: «Je suis un partisan du
contrôle citoyen des élections. Je participe mais sans cautionner ce mode de votation totalement opaque et incontrôlable. Je ne suis pas le seul à penser ainsi, puisque le Parti socialiste, au
niveau national, est également favorable à un moratoire sur le vote électronique».
Centrale à gaz: «Inutile»
Autre combat auquel le candidat aparticipé activement au cours des deux dernières années, celui contre l'implantation d'une usine à gaz dans le Nord-Finistère: «Il
s'agit là d'un projet inutile, spéculatif et qui a été imposé sans discuter avec la population, s'indigne Chris Perrot.
Une pareille centrale n'apportera rien de bon sur le plan de l'environnement et pourrait même avoir des effets négatifs en matière de santé, en raison de ses rejets toxiques, en particulier pour les personnes les plus fragiles. En fait, il s'agit, au départ, d'un projet technocratique voulu par Le Drian qui a finalement refilé le bébé à la mairie de Landivisiau.
L'argent mis dans cette centrale aurait pu servir à autre chose, comme au développement de l'éolien marin». Un autre dossier semble particulièrement lui tenir à
coeur: celui d'une réorientation du modèle agricole breton, alors que se profile une renégociation de la politique agricole commune: «Actuellement, 80% des subventions vont à20% des agriculteurs.
Il ne s'agit pas d'opposer les agriculteurs conventionnels à ceux qui font du bio. Mais il importe avant tout de remettre les paysans au centre de cette renégociation, en prenant en compte leur
contribution environnementale».
(*) Seuls, les candidats du Front national n'ont pas répondu à l'invitation de notre rédaction, afin d'être présentés à nos lecteurs.
Commentaire: Candidat soutenu par le NPA