23 août 2012 à 08h40 -
La situation des demandeurs d'asile occupant encore l'hôtel de ville demeure stagnante.
Alors que deux familles tchétchènes ont pu être logées à l'hôtel, la quinzaine de sans-papiers restante, bien que sommée dequitter l'accueil de la mairie, hier matin, est finalement restée sur les lieux, hier soir. «Nous attendions la nouvelle visite d'un huissier en fin d'après-midi, raconte l'un des membres du collectif Casss-papiers. Personne n'est venu.
Pas même un représentant de la municipalité.
Les familles ne comprennent pas ce qui se passe et ne cessent de se poser des questions...». Seule éclaircie au tableau, une Albanaise d'une trentaine d'années et son enfant de 5 ans auraient pu être hébergés dans les locaux de Coallia (ex-Aftam), au port de commerce.
«Pour la suite, on envisage plusieurs solutions afin de loger les sans-papiers, souligne un autre représentant de Casss-papiers. Pourquoi pas les faire occuper l'ex-gendarmerie de L'Harteloire, depuis longtemps désertée, ou encore une ancienne école. Voire même les locaux du PS...».
- Rédaction de Brest
et Ouest France: