COMMUNIQUÉ DU NPA
C’est avec une grande tristesse que le NPA et Olivier Besancenot ont appris la mort de Jean Ferrat.
Rarement un artiste aura autant été synonyme d’une culture à la fois de grande qualité, populaire et militante. Il a contribué à faire partager le goût de la poésie à grande échelle.
Parmi bien d’autres œuvres, « Le sabre et le goupillon », « Nuit et brouillard », « La Montagne », « Je ne chante pas pour passer le temps », « Heureux celui qui meurt d’aimer », « La femme est l’avenir de l’homme » et, bien sûr, « Ma France », ont rythmé, de manifestations en fêtes populaires, les activités de générations entières de militants. Et d’enfants de militants !
Des années soixante à cette première décennie du XXI° siècle, Jean Ferrat aura chanté toutes les luttes du mouvement ouvrier et progressiste, de la lutte contre le nazisme et les guerres coloniales à la solidarité avec le peuple chilien victime de Pinochet, des marins du Potemkine aux combats féministes, des grèves ouvrières à la critique du stalinisme.
Avec une grande émotion, nous nous rendons hommage à celui qui a su si bien incarner la fraternité militante du peuple de gauche et, au-delà des affiliations ou des sympathies particulières, l’espérance communiste.
Montreuil, le 13 mars 2010