31 mars 2010
La carte scolaire 2010-2011, c'est pour aujourd'hui. L'inspection académique dispose d'une marge de manoeuvre limitée pour revenir sur quelques projets de fermetures de postes dans les écoles finistériennes.
Une dotation globale en baisse de sept postes. Un solde négatif de 16postes d'enseignants entre les premières propositions de
fermetures (44) et d'ouvertures (28). Marge de manoeuvre très étroite! L'inspection académique pourrait théoriquement procéder au mieux, sauf bouleversement du projet initial (Le
Télégrammedu23mars), à une petite dizaine d'ajustements ce matin, avant de rendre publique, au plus tard dans l'après-midi, la carte scolaire 2010-2011 du 1erdegré (maternelle et primaire). Hier,
lors d'un comité technique paritaire de quatre heures, l'inspectrice d'académie n'a pris aucun engagement devant les représentants des enseignants (FSU, CFDT, FO, Sud, Unsa).
Certains regroupements abandonnés ?
«Nous avons défendu de nombreuses situations d'écoles et appuyé sur la scolarisation des 2ans. Elle a écouté nos arguments, mais elle ne nous a pas dit, alors que nous souhaitions connaître ses
décisions, quelles situations elle serait susceptible de revoir. Les ouvertures semblent devoir être confirmées», a indiqué l'un d'eux à la sortie. Tout juste aurait-elle laissé entendre «qu'elle
pourrait revenir sur environ la moitié des regroupements d'écoles (une quinzaine prévue) dans des communes où les élus ont exprimé leur opposition».
Manif du second degré
Du côté du second degré (collèges et lycées) cette fois, les syndicats enseignants Snes-FSU, CGT-Educ'Action, Sud Éducation et FO appellent à un rassemblement, cet après-midi, à 15h, devant
l'inspection académique du Finistère. Les organisations réclament «le retrait de la réforme de la formation des maîtres et des conditions d'affectation des stagiaires».
Les syndicats pointent notamment les difficultés à «placer» 63 stagiaires à temps plein dans les établissements finistériens. Ils dénoncent les répercussions de l'affectation de ces stagiaires «sur les mutations des enseignants et des conseillers principaux d'éducation». Comme ses répercussions sur la situation des titulaires remplaçants, des contractuels et vacataires. Par ailleurs, hier, dans un communiqué, Christian Ménard a indiqué, hier, être intervenu auprès de François Fillon, Premier ministre, pour lui demander de faire observer un moratoire sur les mesures de fermeture des postes dans les écoles rurales, s'appuyant sur la charte sur l'organisation de l'offre des services publics et au public en milieu rural.