blog du Npa 29, Finistère
4 mai 2010 - Le Télégramme
Plusieurs collectifs de chômeurs et précaires ont manifesté hier, notamment «contre les emplois dégradés qu'on leur propose», à Brest, Rennes, Paris et Montpellier.
Les doléances sont nombreuses, allant de la faiblesse des minima sociaux aux pressions pour accepter n'importe quel travail précaire et, d'une manière générale, la situation faite aux chômeurs marquée, selon les organisateurs, par «une logique de contrôle et d'exploitation».
En Bretagne, où est née l'idée, une trentaine de personnes se revendiquant du «Collectif du 3 mai» se sont rassemblées au centre-ville de Rennes, devant la banderole «À partir du 3mai: grève des chômeurs et précaires.
Tous les jours assemblée générale- 10h et 18h - Place du Parlement». Les manifestants ont brièvement occupé la Caisse d'allocations familiales où ils ont distribué des tracts, avant d'être refoulés dans le calme par la police.
À Brest, où se tenait le rassemblement départemental, une cinquantaine de chômeurs et précaires, rejoints par cinq Quimpérois, se sont mobilisés. Un groupe a fait un sit-in dans les locaux de l'agence Pôle Emploi de la rue Jean-Jaurès.
À Montpellier, ils étaient une dizaine de manifestants et à Paris, des syndicalistes (SNU, SUD), des intermittents du spectacle (CIP-IDF) et plusieurs collectifs ont revendiqué l'occupation du dernier étage du siège national de Pôle Emploi avant d'être évacués par la police.