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Le projet de décret relatif aux rythmes scolaires dans le I° degré ainsi que la « loi d’orientation (...) pour la refondation de l’école », ont été présentés par Vincent Peillon le 5 décembre 2012. Ces projets entérinent les contre-réformes sarkozystes, préparent de nouvelles attaques. C'est pourquoi il faut en obtenir le retrait clair et net.
Rythmes scolaires : travailler plus et gagner moins
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Pièce maitresse de l’opération rythmes scolaires : les « Projets éducatifs territoriaux » visent à donner « plus de pouvoir et l’obligation de consultation des collectivités locales dans la contractualisation » (Peillon, 22.XI). En clair, ce serait un pas de plus vers la casse du statut national des enseignants.
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Il y a bien sûr aussi le projet de mercredi matin (ou de Samedi dans certains cas) travaillé. Les enseignants travailleraient une demi-journée supplémentaire dans un contexte de blocage des salaires !
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Tout ceci n'est pas acceptable : avec les enseignants, le NPA exige le retrait du projet de contre-réforme des rythmes scolaires.
Loi d’orientation : dans la lignée de Sarkozy
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Le projet de loi d’orientation Peillon est un autre mauvais coup contre les personnels et les jeunes.
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En premier lieu, les mesures sarkozystes sont toutes confirmées, à commencer par le socle commun de compétences - la notion de compétence est omniprésente dans le code de l’éducation tandis que le socle commun est érigé en « principe organisateur de l’enseignement obligatoire ».
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La loi Peillon, c'est aussi le renforcement de la soumission de l'Enseignement public aux collectivités locales. On irait vers des formations en fonction des bassins d’emplois, des besoins patronaux, le démantèlement du cadre national des formations professionnelles. La voie serait ouverte à l'absorption des lycées professionnels par l’apprentissage patronal, la mise du personnel de ces établissements sous tutelle des régions.
Pour le retrait des projets Peillon :
Le 23 janvier : tous au ministère !
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Depuis l'annonce de ces plans, l 'effervescence gagne les écoles. Face à des directions syndicales qui se limitent à demander une vague « revue » des plans de Peillon, les enseignants en exigent le retrait.
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Les enseignants sont aussi confrontés aux plans des municipalités, souvent PS, qui se préparent déjà à mettre en œuvre les mesures Peillon, souvent dès la rentrée prochaine. Ainsi à Montreuil, plusieurs dizaines d'enseignants ont d'ores et déjà interpellé la municipalité et exigé qu'elle renonce à ses plans. A Paris, contre la volonté du maire de faire passer la réforme, les enseignants seront massivement en grève le 22.
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Au-delà, les enseignants cherchent la voie de la centralisation de leur action. Un mouvement d'ensemble pour le retrait, voilà ce qui est à l'ordre du jour.
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A l'évidence, le rassemblement du 23 janvier au ministère, chez Peillon, sera un jalon important dans cette voie. Tout doit donc être fait pour assurer le succès de cette initiative.
NPA Créteil