17 septembre 2012 à 06h59 -
C'est un doute qui a été exprimé publiquement et qui est resté... sans réponse. Dans la gestion du dossier Doux, le tribunal de commerce de Quimper est-il impartial? L'enquête qui parait aujourd'hui dans Le Télégramme livre de surprenantes réponses.
«Quand on parle de milliers d'emplois, quand on parle de milliards d'euros de chiffre d'affaires, je ne suis pas sûr qu'un tribunal de commerce d'une petite bourgade ait la capacité d'appréhender les sujets correctement».
Est-ce le patron de la puissante FNSEA, premier syndicat agricole français, ou le président de Sofiproteol, candidat amer et malheureux à une reprise globale du groupe Doux, qui s'exprime quand Xavier Beulin lâche cette petite bombe surEurope 1, le29 août dernier? Peu importe.
De cette saillie radiophonique, beaucoup n'ont retenu que «l'insulte» faite à Quimper.
Personne ne relève alors l'insinuation lancée contre le tribunal de commerce. Personne ou presque ne relève davantage les propos, beaucoup plus accusateurs, de RaymondGouiffès, délégué central CGT du groupe Doux: «Je ne critique pas la petitesse de la ville ou du tribunal mais la proximité du tribunal de Quimper avec Charles Doux et sa famille». «Il y a beaucoup d'imbrications...», assène-t-il.