Parce qu’elle estime que l’accord signé le 11 janvier à l’issue des négociations nationales « dites de sécurisation de l’emploi » « remet en cause les droits des salariés », l’union locale CGT appelle « à participer à l’action nationale, mardi à 11 h, place de la Résistance à Quimper, à Quimperlé, Brest et Morlaix ».
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« Régression sociale »
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« CGT et FO ont refusé de signer cet accord, explique Gaëlle Moallic, au motif qu’il organise, entre autres, la mobilité interne forcée (sous menace de licenciement), un accès plus difficile aux prudhommes, la remise en cause du temps de travail et des salaires, la réduction du champ d’actions des inspecteurs du travail, etc. »
Gwénaël Marzin ne dit pas autre chose : « C’est la fin du CDI et la flexibilité pour tous. Avec cet accord de régression sociale, le patron aurait toujours le dernier mot. » Mercredi, au lendemain de la manifestation, le projet de loi doit être présenté au conseil des ministres, avant un vote au Parlement en mai. « Il n’est donc pas trop tard », espèrent les militants syndicaux.
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