"Alrededor del fuego" Caltellao,
Galice, voyage en Bretagne, années 1920
28 mai 2010 - Le Télégramme
Depuis un peu plus d'un an, un groupe de travail piloté par l'association Dastum oeuvre à la reconnaissance du fest-noz au patrimoine
culturel immatériel de l'Unesco. Pourquoi le fest-noz? «Parce qu'il englobe la musique, le chant, la langue... Et que c'est un véritable phénomène social, un facteur d'intégration», justifie
Yffig Troadec, pour Dastum. Mais ce dossier ne sera pas le seul défendu. Dans la foulée, courant 2011, les chants à écouter et les jeux et sports traditionnels bretons seront à leur tour
défendus, dans un objectif de sauvegarde de ces patrimoines.
La fête le 5 juin
Dès juillet prochain, le dossier «fest-noz» passera par les mains du ministère de la Culture, avant d'être déposé auprès de l'Unesco fin septembre, pour un examen courant 2011. En attendant, le
groupe de travail convie la population à échanger autour de cette pratique le 5 juin. Ce sera à Poullaouen, là où, en 1955, les chanteurs et sonneurs ont pour la première fois joué sur scène,
avec une entrée payante, donnant ainsi naissance au fest-noz moderne.
Toute l'après-midi, des échanges doivent permettre de définir «le fest-noz de demain», et les façons de le redynamiser, avec l'intervention de «hauts témoins» de la fête traditionnelle bretonne. La réflexion se prolongera en un gigantesque fest-noz, animé par des sonneurs et chanteurs de toute la région.
Note: N'oublions pas que le ministère peut rejetter ce classement comme anticonstitutionnel! On a fait voter un amendement à la constitution faisant du français la
seule langue de la république. Certains comme Mélanchon l'ont voté avec enthousiasme contre les langues régionales, d'autres se sont fait "avoir"? , croyant protéger le français contre l'anglais.
Il est toujours là, épée de Damoclès contre toute reconnaissance officielle. Les corses ont semble-t-il obtenu la reconnaissance de leurs polyphonies, mais ils ont l'habitude des
exceptions...