Salle envahie
Pour Sud, il faut « une embauche pour un départ ». Le syndicat poursuit : « Les 70 emplois proposés au sein de l'UIB sont très loin de combler les effectifs manquants. Le remplacement partiel, sélectif et marginal des départs entraîne la perte de compétences, le développement de la sous-traitance, l'impossibilité d'assurer une astreinte viable et le mal-être des agents dans de nombreux services. »
Un petit groupe d'une quinzaine de personnes a envahi pacifiquement la salle de réunion. Joël Le Breton, délégué syndical, a voulu lire une déclaration préalable. Mais le directeur de l'UIB n'a guère apprécié que l'initiative soit médiatisée. Christophe Hervé a demandé, avec insistance, aux journalistes de quitter la salle. Bien que cadre dirigeant, il a également refusé de s'exprimer, renvoyant vers le service communication de l'entreprise.
Après le départ de la presse, le syndicat Sud a pu s'exprimer avant que ses militants ne quittent la réunion.
Le 22 mars, Sud PTT a perturbé la réunion de France Télécom à Quimper pour protester contre les suppressions d'emplois et les réorganisations de services

Ce 22 mars, la direction de l'Unité Intervention Bretagne de France Telecom avait invité les délégués syndicaux à une réunion ... sur l’emploi . Les militant-e-s de Sud Ptt en ont profité pour dénoncer le manque d'emplois et les réorganisations qui reprennent, en interpelant le Directeur venu de Rennes.
Les militant -e- s ont envahi la salle de réunion. Un responsable syndical a lu une déclaration.
A noter que la presse a été priée de quitter la salle par Christophe Hervé, directeur de l'UIB.
Les élu(e)s du syndicat SUD (DP, CE, CHCT, DS) de l’UIB sont choqués par la mollesse des recrutements face l’effondrement des emplois dans l’Unité
Ils exigent l’embauche massive et urgente dans tous les secteurs d’activité, dans tous les sites et domaines de l’établissement.
Les 70 emplois que vous proposez au sein de l’UIB sont très loin de combler les effectifs manquant.
Le remplacement partiel, sélectif et marginal des départs entraine la perte de compétences, le développement de la sous-traitance, l’impossibilité d’assurer une astreinte viable et le mal-être des agents dans de nombreux services.
SUD vous alerte depuis des années sur le manque d’emplois.
Nous exigeons la transparence sur les chiffres (TPS, TPI, Congé maladie, heures supplémentaires,…).
Depuis la crise médiatiquement révélée en 2009, vous avez aggravé la situation en 2010 sans recrutement conséquent.
Avec le verrouillage de la réforme des retraites et ses effets de relance sur les TPS / TPI, et malgré vos effets d’annonce d’embauches vous êtes encore moins à la hauteur des départs depuis janvier 2011.
SUD réitère son exigence d’aujourd’hui ; c’est à dire une embauche pour un départ.
SUD n’oublie pas les suppressions d’emplois lors du CFC qui n’ont jamais été comblées ainsi que le plan NEXT avec ses 22000 suppressions d’emploi.
En plus des préoccupations d’emploi, les représentants sud du personnel réclament :
- Des augmentations collectives de salaire permettant aux personnels de vivre décemment et améliorant le niveau de vie.
- Une réelle politique de promotion.
- Des mesures spécifiques pour l’égalité professionnelle.
Sans ces garanties, SUD ne cautionnera pas la journée du 22 mars qui deviendrait alors une mascarade.