blog du Npa 29, Finistère
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« Fukushima : la lenteur de la reconstruction pèse sur la santé mentale »
Jamais gênés d'inventer les pires horreurs, les nucléocrates ont innové, après le déclenchement de la catastrophe de Tchernobyl (26 avril 1986),
avec la thèse de la « radiophobie » : si les gens sont malades, ce n'est pas à cause de la radioactivité mais à cause de « la peur de la radioactivité » ! Il
fallait y penser !
Bien sûr, les nucléocrates français ont été en pointe dans cette opération de négationnisme, avec un organisme nommé CEPN et regroupant EDF,
Areva, le CEA et l'IRSN (cf http://observ.nucleaire.free.
A lire le présent article du Monde.fr, on peut penser - sans en être surpris - que les nucléocrates réutilisent autour de Fukushima les mensonges de mise autour de
Tchernobyl. Ainsi, selon Hiroshi Suzuki, qui dirige une commission consultative pour la reconstruction de la province de Fukushima, "Il n'y a pas suffisamment d'attention envers la santé
mentale" des habitants.
Il faut croire qu'une armée de psychologues et de psychiatres pourrait faire fuir la radioactivité et rétablir le moral et donc la santé de la
population. Pour notre part, nous persistons à penser que ce sont les pronucléaires - et pas seulement ceux du Japon - qui ont besoin de psychiatres.
LeMonde.fr : http://bit.ly/YKXSYp