Le groupe Doux se déclare aujourd'hui endetté et, depuis des semaines, a cessé de payer les centaines de sous-traitants de l'élevage et du transport qui dépendent de lui à 100 % pour leur activité.
Doux met cette situation sur le compte de la montée en puissance de la concurrence étrangère, tant sur le marché français qu'à l'exportation. Mais qu'est-ce qui prouve qu'il n'a pas les moyens de payer ce qu'il doit aux sous-traitants, et surtout de continuer à payer les salaires de ses 4 200 travailleurs en attendant que ses affaires repartent ?
Pendant des années, il a fait des profits substantiels grâce à la surexploitation des ouvriers et aux aides publiques (notamment de l'Union européenne) : c'est sur ces sommes accumulées qu'il faut prendre pour sauver les emplois et les salaires menacés !
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2296&id=13