Une trentaine de personnes sans hébergement, dont des femmes et des enfants, soutenue par le DAL 35, s'était mise à l'abri dans des anciens logements inhabités, appartenant à la ville de Rennes.
Dans l'après-midi du vendredi du 6 novembre, la mairie les a fait expulser par les forces de "l'ordre".
En pleine trêve hivernale, la municipalité de Rennes, rejetant la responsabilité de cet hébergement sur la Préfecture, a fait de choix de garder des logements vides et de laisser dans ses rues,
des femmes et des enfants !
Quand sous nos yeux, une personne est en train de se noyer et que nous avons une bouée à lui lancer, nous n'attendons pas l'arrivée d'hypothétiques secours.
Vendredi 6 novembre, la municipalité de Rennes s'est déshonorée. Les pouvoirs publics présents en Ille-et-Vilaine, qu'ils soient locaux ou nationaux, porteront la responsabilité des drames qui
vont se jouer cet hiver dans nos rues.
Le NPA 35 condamne cette décision et demande un plan d'urgence pour mettre à l'abri avant les grands froids, toutes les personnes à la rue.
C'est ça aussi pour nous être de gauche !
A Rennes, Vivre en intelligence, c’est avant tout protéger la paix des riches ! |
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La rentrée commence fort cette année avec la mise en place par la ville de Rennes en collaboration avec la police nationale d'un nouveau plan
sécuritaire.
Depuis mi septembre, une unité territoriale de quartier ( UTEQ)- la police de proximité de Sarkozy -composée de 20 personnes a pris position dans le centre. Elle est appuyée par une compagnie de sécurisation et par de nouvelles caméras de surveillance.
Pour le NPA cette nouvelle unité de police est la meilleure illustration de la politique gouvernementale : une politique de la matraque !
En banlieue parisienne où a été testé en premier ce type d'unité, l'exemple est éclairant.
Aux Tarterêts, à Cergy ou Villiers Le Bel, elle génère une multiplication des affrontement jeunes/police. En effet, les méthodes de l’UTEQ consistent avant tout à
provoquer pour pouvoir mieux réprimer tout ceux et celles qui n'obéissent pas. Pour cela, des moyens leur ont été donné : tazer, nouveaux modèles de flashball et tenue de robocop.
A Rennes, l'UTEQ ( seule UTEQ de France située en centre ville) entre en parfaite adéquation avec la volonté municipale de faire du secteur St Anne la vitrine de Rennes vers l'extérieur en
attirant dans son centre des congrès une clientèle d'affaire bien propre sur elle.
La voie est désormais libre pour passer le karcher !
Pour le NPA 35, la municipalité rennaise utilise l’argument sécuritaire en prétextant les faits divers de ces derniers mois pour accroître la présence policière. L’objectif réel est d'éloigner
du centre-ville les classes populaires pour mieux les contrôler.
Pour le NPA 35, il faut dès maintenant combattre cette politique sécuritaire initiée par la mairie de Rennes qui n'hésite plus maintenant à expulser les mal logés et les sans papiers dans la droite ligne de la politique gouvernementale.