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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 12:47

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Nous reproduisons ci-dessous la contribution d’Yves Jardin (Douanenez) publiée sur le site du Front de Gauche-Finistère (7ecirconscription) [1]. Elle apparaît comme une réponse de fond aux positions défendues par Jean-Luc Mélenchon en faveur de la « dissuasion » nucléaire et des capacités militaires de l’Etat français [2]

 

Une contribution d'Yves Jardin (Douanenez)

« Le capitalisme porte en lui la guerre, comme les nuées portent l'orage. » (J. Jaurès)

    Dans l’« Humanité » du 8 avril dernier, l’on pouvait lire les mots suivants pour annoncer une débat à Givors, le 12, à l’occasion de la journée mondiale sur les dépenses militaires : « s’opposer à la course aux armements doit redevenir une exigence prioritaire à cause du danger inhérent à un tel processus mais aussi pour le coût prohibitif que cela représente en soi, d’autant plus lourd dans une phase de crise des finances publiques marquée par des politiques d’austérité drastiques et des surenchères antisociales, en France et en Europe.  La baisse des dépenses militaires est une bataille en soi qui n’est pas contradictoire avec les exigences de la sécurité, au contraire. Nous sommes en effet favorables à la recherche collective de la sécurité internationale par une démilitarisation, une dénucléarisation des relations internationales, une recherche concomitante et déterminée de la résolution des conflits, ce qui doit contribuer à préserver le régime de non-prolifération nucléaire ». Aujourd’hui le Front de Gauche doit s’exprimer haut et fort pour dénoncer  l’« union sacrée » mortifère de la course aux armements, de l’acceptation de l’arme nucléaire et des interventions néo-impérialistes.


Non à l’union sacrée de la course aux armements.   


Le budget de la défense continue à augmenter, avec un montant de près de 40 M d’€ (pensions comprises) en 2012, en hausse der 2,4 %. Comme l’a déclaré J.J. Candelier, député PCF du Nord, lors du vote de ce budget, « il existe donc bien de l’argent quand on veut ! ». Cela est une situation scandaleuse qui doit être dénoncée. Seul le Front de Gauche est en mesure de le faire et se doit de le faire. Alors que l’on rogne sur les dépenses sociales, sur l’éducation, il est insupportable de voir les dépenses militaires continuer à augmenter. Les crédits budgétaires (hors pensions) passent de 30,11 MM d’€ en 2010, à 30,16 en 2011, 30,52 en 2012 et 31 en 2013.

 
    Dans le même temps, le nombre d’équivalents temps plein travaillé diminue et passera de 314.000 en 2009 à 276.000 en 2014, avec donc une diminution de 38.000 emplois, à raison de 7500 par an. Cela a entraîné des protestations légitimes. La défense, comme toute la fonction publique, fait les frais de la diminution du nombre de salariés.
    En fait l’augmentation des crédits de la défense profite aux équipements, dont la part dans le budget militaire augmente de 3 %. Dans les moyens programmés pour 2009-2014, les équipements représenteront près de 55 % des dépenses. Les équipements sont de plus en plus construits par des sociétés privées. La loi de programmation militaire prévoit l’ouverture accrue  du capital d’entreprises du secteur de la défense, comme la DCNS ou la Société navale des poudres et explosifs, au secteur privé. Ajoutons à cela que certaines activités exercées jusqu’alors par des personnels militaires le seront par des sociétés privées cotées en bourse : les Entreprises Militaires et de Sécurité Privées se développent en France comme dans d’autres pays en proie à l’économie néo-libérale ; c’est à des sociétés privées qu’est confiée le maintien en condition opérationnelle des matériels de l’aviation et de la marine ; des navires privés assurent des transports stratégiques ; des bâtiments de soutien et d’assistance hauturière, dont la moitié dotés d’équipages privés seront mis à la disposition de l’armée ; depuis 2006, EADS assure la formation des pilotes de chasse de la base de Cognac ; depuis le début de 2011 la gestion de la base de Creil est confiée à un consortium privé. Cette privatisation de la défense, qui entraîne aussi la perte d’emplois publics, doit être dénoncée.    
    Il est souhaitable que le choix des équipements et armements à construire soit le résultat d’un large débat démocratique autour de la défense. Les constructions et fabrications pour la défense doivent être faites de façon largement préférentielle par des sociétés publiques ou nationalisées.

 
    Une partie des crédits de la défense (10 % selon le Mouvement de la Paix) doivent être consacrés tout de suite à la satisfaction des besoins sociaux  (pour l’école, la santé, la jeunesse), non pas pour aller dans le sens d’une néfaste politique d’austérité, mais pour une action publique tournée vers l’action sociale et la promotion de la paix. Il faut se rappeler par exemple que 2MM d’€ permettraient d’augmenter de 332 € / mois les pensions de 5 M de retraités.
    La France reste le 4e exportateur d’armements, avec 5,12 MM d’€ en 2010. Ces exportations contribuent au maintien des conflits. Elles se font en grande partie au bénéfice de sociétés privées qui n’hésitent pas à délocaliser les fabrications : ainsi Dassault est en voie de vendre 126 « Rafale » à l’Inde, mais 108 de ces avions seront construits en Inde. Combien d’emplois seront malheureusement mis en danger par un tel contrat ? Il ne s’agit pas de défendre à tout prix les emplois liés à la construction d’armements, mais il faut cependant dénoncer aussi cette forme de délocalisation qui de toute façon ne va pas dans le sens de la paix. Un traité  sur le commerce des armes est depuis 2009 en négociation à l’ONU, soutenu par 153 pays :  il doit être soutenu activement,  et devra être signé, ratifié et appliqué par la France.

 
    De 2005 à 2009, les ventes d’armes ont augmenté de 22 % dans le monde ; en  2009, elles représentent 400 MM de $, soit 5 fois plus que l’aide au développement. Les ventes d’armes maintiennent des pays dans la pauvreté, permettent à des dictatures de perdurer, entretiennent les violences, les violations des Droits de l’Homme et la corruption. Une politique progressiste se doit de contrôler, de réduire les exportations d’armements ou au moins de ne pas chercher à les développer.


    La diminution des dépenses militaires, la réduction de la quantité d’armes construites, et de celles exportées, doit se faire à travers un plan précis, démocratiquement élaboré, avec une reconversion des industries d’armements pour éviter des pertes d’emplois. La réflexion menée notamment par l’Université Européenne de la Paix, créée à Brest, doit être poursuivie et aidée. Celle-ci a proposé la création d’une filière de déconstruction des vieux navires qui pourrait compenser la perte par l’arsenal de Brest de la moitié de ses emplois. pourquoi ne pas envisager que le savoir-faire des personnels spécialisés dans la construction d’armement nucléaires et notamment des SNLE soit employé pour le démontage des centrales nucléaires.


    En tout cas, si diminution des dépenses il y a, elle ne doit pas affecter le paiement des pensions, ni le statut des personnels, aujourd’hui remis en cause par la privatisation des activités militaires, ni le traitement des maladies contractées dans le cadre militaire, par exemple lors des expérimentations d’armes nucléaires.
    Même si un désarmement complet est sans doute encore du domaine de l’utopie (il y a cependant 27 pays indépendants, le plus souvent des micro-Etats, qui n’ont pas d’armée), doit-on se satisfaire de voir la France au 4e rang mondial pour les dépenses d’armement par habitant et au 3e rang mondial pour les dépenses d’armement nucléaire par habitant (après Israël et les USA) ?

Non à l’« union sacrée » autour de la force de frappe.


    Deux candidats aux élections présidentielles viennent de se rendre à l’Ile Longue pour faire allégeance à la force de frappe nucléaire : François Bayrou tout d’abord (plus tôt que prévu), puis François Hollande qui a fait quelques vagues allusions à la poursuite du désarmement nucléaire. Rien à attendre de la part de Sarkozy en cette matière , ni de la candidate du Front National. Seul le Front de Gauche est en mesure de proposer une autre politique en ce qui concerne les armes nucléaires.


    Tout d’abord, rappelons que la politique de dissuasion développée notamment par le général de Gaulle et ses successeurs est devenue inopérante :
-l’écroulement du bloc soviétique a rendu inutile une politique d’équilibre des forces et de menace d’une attaque  massive destructrice et meurtrière devant empêcher l’adversaire situé à l’Est de se lancer dans un conflit ;
-aujourd’hui l’utilisation risque d’être une attaque du fort au faible;
-les armes nucléaires sont aujourd’hui miniaturisées et peuvent être employées comme des armes du champ de bataille entre deux armées (sans parler d’armes comme celles à uranium appauvri).
    Selon le général Norlain, les armes nucléaires sont devenues dangereuses et inutiles. Selon une tribune récemment signée par Paul Quilès, Michel Rocard et le général Norlain elles ne peuvent résoudre les désordres du monde du XXIe siècle et notamment les menaces terroristes, pour ne pas parler des conflits localisés encore nombreux dans le monde.


    Le stock d’armes nucléaires accumulées dans le monde crée une terrible menace. Des accidents pouvant déclencher le feu nucléaire ne sont pas à exclure. Le chef d’Etat qui déclencherait l’apocalypse nucléaire risque d’entraîner la destruction de la planète et de l’humanité. Savoir que cette arme est maintenant à la disposition des généraux pakistanais, amis des islamistes et proches des talibans afghans, devrait nous faire réfléchir. La savoir aux mains des actuels dirigeants israéliens très à droite ou d’extrême-droite ne peut nous rassurer davantage.
    Les armes nucléaires représentent des dépenses très importantes, alors que les dépenses sociales sont affectées par des coupes budgétaires. Le coût d’entretien annuel d’une seule arme nucléaire (il y en a des centaines) représente 130.000 consultations de médecine générale ou 150 postes de professeur pendant un an. Le chantier de l’Ile Longue est le plus important de France avec des dépenses de l’ordre de 800 M d’€. La modernisation de l’arsenal nucléaire représente des dépenses de 4,7 à 6 MM d’€ en 2011 et 21 % des crédits d’équipement. Toutes ces raisons doivent nous amener à un nécessaire désarmement nucléaire. Deux voies doivent être étudiées.


    On peut poser la question du désarmement nucléaire unilatéral de la France. Rappelons tout d’abord qu’il n’est pas/plus lié au « droit de veto » de la France au Conseil de Sécurité de l’ONU. le lien entre la présence à ce Conseil en tant que membre permanent et la possession d’armes atomiques, s’il a  jamais existé, n’existe plus depuis qu’outre les 5 Grands l’Inde et le Pakistan, et sans doute la Corée du Nord, se sont dotés de l’arme nucléaire. Ce lien n’a d’ailleurs jamais existé puisque Israël a depuis longtemps la bombe atomique (grâce à l’aide de la France !). Plusieurs Etats ont renoncé à l’arme nucléaire , comme l’Afrique du Sud (qui s’en était dotée à l’époque de l’apartheid, l’Australie, le Brésil, l’Argentine, la Suède (qui l’a peut-être eue), ainsi que la Biélorussie, l’Ukraine et le Kazakhstan ayant hérité d’une partie de l’arsenal soviétique. A part ces trois derniers pays, les autres Etats ayant renoncé à l’arme nucléaire n’ont pas vu leur économie décliner, bien au contraire ; ils n’ont pas été particulièrement menacés. Un désarmement nucléaire unilatéral de la Francd irait dans le sens de la négociation d’une Convention d’abolition des armes nucléaires, souhaitée et soutenue par 142 Etats.

 

La grandeur de la France ne se traduit pas par la possession de l’arme nucléaire, mais un désarmement unilatéral de la France augmenterait son influence et son prestige dans le monde. Mais un tel désarmement ne peut avoir lieu qu’après avoir été décidé à l’issue d’un large débat démocratique.
    Une deuxième voie pour répondre à un souci de réalisme, fondé ou non, est d’arrêter la modernisation de l’arme nucléaire qui est contraire au Traité de Non Prolifération nucléaire (TNP). La France viole le TNP en mettant au point de nouvelles têtes nucléaires au laboratoire du Barp près de Bordeaux, en construisant de nouveaux vecteurs M51, en se dotant d’une nouvelle génération de SNLE. Cet arrêt de la modernisation de la force de frappe française devra nécessairement s’accompagner d’une politique étrangère dynamique pour faire respecter le TNP et pour aller ver un désarmement nucléaire mondial. L’inaction de la France ne peut de toute façon qu’encourager une dangereuse prolifération nucléaire. En outre le respect du TNP, par l’arrêt de la mise au point de nouvelles armes nucléaires françaises permettra d’affecter au moins 5 à 6 MM d’€ / an à des activités socialement utiles.


    Il n’est pas inutile de rappeler que la réduction de la construction d’armements ne doit pas entraîner l’augmentation de l’importation d’armes étrangères et que la renonciation à l’arme nucléaire ou à sa modernisation ne doit pas s’accompagner d’une mise à l’abri sous le parapluie des armes nucléaires d’une autre puissance.

Non à l’« union sacrée » dans l’OTAN, non à une politique impérialiste.


    La France est aujourd’hui un des rares pays à disposer de bases extérieures. elle a ces dernières années développé celles-ci et multiplié ses interventions. Des militaires français sont aujourd’hui présents dans au moins une quinzaine de pays avec des situations diverses.


    En 2006, il y avait 19.863 militaires français hors de métropole, leur nombre est passé à 26.150 en 2008, 29.190 en 2009, 31.877 en 2010 et au moins 29242 en 2011. Sarkozy a donc augmenté la présence et les interventions militaires françaises, pas forcément pour le meilleur mais souvent pour le pire. Et cela entraîne des dépenses importantes : en 2008 elles ont représenté 857 M d’€ (pour 475 prévus dans la loi de finances) ; en 2010 elles ont représenté 867 M d’€ (dont 470 pour l’Afghanistan. En 2011, les opérations militaires extérieures (OPEX) financées en partie par « prélèvement sur la réserve der précaution interministérielle », c’est-à-dire par les autres ministères, sont en augmentation avec près de 900 M d’€ et sans doute bien davantage.


    En 2011 les forces temporaires (Tchad, côte d’Ivoire, République Centrafricaine) représentent 2190 hommes ; les forces sous mandat international en groupent 9812, dont 4000 en Afghanistan et 3000 au large de la Libye (et sans doute aussi sur le sol libyen avec la présence d’agents français, sinon de membres d’officines privées, comme le président de la SECOPEX, ancien officier, qui y a été tué par « accident »). ; les forces de présence en comptent 8600, dont près de 3000 à Djibouti, 1200 au Sénégal et 1000 au Gabon ; enfin les forces de souveraineté dans les DOM-TOM comprennent 8640 militaires (5430 en 2006). En Afrique, la présence de militaires français a conforté des régimes corrompus, impopulaires et dictatoriaux et la France, après avoir soutenu Gbagbo, est intervenue directement en Côte d’Ivoire pour faire triompher le pro-occidental Ouattara. dans les DOM-TOM, le renforcement de la présence militaire accroît la possibilité de répression brutale de mouvements sociaux et/ou anticolonialistes, notamment en Nouvelle-Calédonie (où le nombre de militaires a doublé de 2006 à 2011). Il est urgent de mettre fin à ces bases et interventions extérieures, pour rompre avec une politique impérialiste insupportable, mais aussi pour que l’argent dépensé dans cette « présence » et ces interventions extérieures soit utilisé à de meilleurs usages.  


    Mais, de façon plus large, le néo-libéralisme s’accompagne d’une politique de domination, d’oppression, et de militarisation, menée par les pays occidentaux les plus riches sous la direction des USA, dans la cadre de l’OTAN. Il est à remarquer qu’en Europe l’écroulement du bloc « socialiste » a mené à l’entrée de nombreux pays de l’Est et du Centre de l’Europe dans l’Union européenne, mais aussi dans l’OTAN, l’adhésion concomitante aux deux organisations apparaissant comme devant aller de soi.


    Le retour de la France dans le commandement militaire intégré de l’OTAN (la France n’a jamais cessé d’adhérer à l’OTAN qui est aussi une alliance politique), décidé par Sarkozy, s’est accompagné de la participation de la France à des interventions mettant la démocratie et la paix en danger. C’est le cas de l’intervention en Libye, sous prétexte de défendre les libertés menacées par la tyrannie de Kadhafi à qui l’on avait auparavant déroulé le tapis rouge, et sous couvert de l’ONU.


    Le même scénario risque de se répéter bientôt en Syrie, où les services de renseignement français sont probablement déjà en action et où les éléments les plus réactionnaires qui dominent le CNS appellent à une intervention extérieure avec l’appui des pays arabes les plus conservateurs, amis de la France et du bloc occidental.
    En Afghanistan, la France intervient sous le couvert de l’ONU, aux côtés des USA et d’autres pays membres de l’OTAN, pour la défense des intérêts occidentaux. Cette intervention est illégitime, coûteuse et meurtrière. elle est un non-sens alors que l’on continue à soutenir et à armer le Pakistan.


    Il est important que le Front de Gauche demande le retrait immédiat de toute force française de la Libye ou de ses abords.  Il est essentiel qu’il exige le retrait immédiat des forces envoyées en Afghanistan ; cela correspond à la volonté de 80 % des Français qui sont opposés à l’intervention française en Afghanistan ; en août 2010 les Pays-Bas ont mis fin à leur participation à la « mission » de l’OTAN en Afghanistan, qui a été une des raisons de la chute du gouvernement néerlandais. Il est primordial qu’il se prononce résolument contre toute intervention française en Syrie, sous quelque forme que ce soit et qu’il appuie activement le CNCD syrien, regroupant des forces de gauche et hostile à une intervention extérieure.


    Il y a aussi actuellement une sérieuse menace de guerre contre l’Iran, voulue par Israël, par les USA, avec la complicité de Sarkozy et du gouvernement français. Cette guerre qui menace est justifiée par le prétexte d’empêcher l’Iran de ses doter de l’arme nucléaire, alors que cette volonté iranienne n’est pas totalement prouvée et qu’Israël dispose de l’armement atomique en n’étant soumis à aucun contrôle  (avec la complicité des USA et des pays membres de l’OTAN) car n’étant pas signataire du TNP (signé par l’Iran). Le Front de Gauche doit résolument se prononcer en faveur de la dénucléarisation de l’ensemble du Moyen-Orient et apporter son appui au peuple palestinien, en se démarquant du soutien apporté par les pays occidentaux et par les autres forces politiques françaises (Hollande vient de rencontrer le Président du CRIF, la candidate de Front National s’est rendue en Israël)au gouvernement le plus à droite, sinon à l’extrême-droite qu’Israël ait connu depuis sa création  il y aura bientôt 64 ans. Cela doit se faire au profit du peuple palestinien, mais aussi au profit du peuple israélien mis à mal par une politique à la fois néo-libérale et colonialiste renforcée.


    Il est également essentiel que la France quitte le commandement militaire intégré de l’OTAN et aussi l’OTAN elle-même.

    Le Front de Gauche a tout à gagner non seulement en rejetant, comme il le fait déjà, le consensus sur la « concurrence libre et non faussée » et sur les politiques de rigueur anti-sociales, mais aussi le consensus sur la course aux armements, nucléaires ou non, sur la modernisation de la force de frappe et sur les interventions impérialistes d’aujourd’hui, menées sous de bons prétextes pour conforter en fait les politiques néo-libérales. Lui seul peut aujourd’hui le faire en parlant haut et clair.
                                            Y.J.

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