En réponse à une tribune sur l’éducation publiée le 22 janvier 2013 dans Le Monde (Lire ICI)
Madame, Monsieur qui n’a pas eu le courage de s’identifier.
Je suis scandalisée quant à la méconnaissance et au mépris que vous portez au métier d’enseignant. Vos propos montrent tout d’abord une erreur de jugement et une confusion entre L’Ecole, l’institution pilotée par L’Education Nationale, et l’école, le lieu de vie dans lequel enseignants et élèves évoluent avec les moyens du bord. Vos arguments ne sont que très peu fondés.
Vous stipulez tout d’abord que M. Peillon a « engagé une longue concertation avec tous les acteurs concernés. » Qu’entendez-vous par tous les acteurs ? Vous n’avez surement pas eu vent du fait que les enseignants ont été les grands oubliés de cette concertation. Seuls les syndicats se sont préoccupés de nos difficultés, de nos craintes et de nos désirs. Jusqu’à ce jour nous n’avons jamais été sollicités par les parlementaires et l’invitation à donner notre avis a été totalement absente.
Je trouve, Madame, Monsieur, que vous faites beaucoup de raccourcis et que vous suivez de trop près l’opinion publique ambiante. Vos préjugés sur un type de population ou de catégorie professionnelle est une pratique que je qualifierais de dangereuse. Amis fainéants, cupides et ayant de soif de privilèges, le métier d’enseignant est pour vous !!
Aude SALES, fainéante à Toulouse.