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Avec un peu de retard (la déclaration est datée du 9 mars), la Coordination Stop-nucléaire publie un texte qui rhabille les adeptes de la « transition
énergétique » et de la « sortie progressive du nucléaire ».
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Le Réseau Action Climat, le Réseau Sortir du nucléaire, EELV, WWF, Greenpeace, Les Colibris de Pierre Rahbi ou Négawatt, les organisations « écologistes » tellement « raisonnables » en prennent pour leur grade.
Il y a effectivement une « légère » contradiction à considérer que le nucléaire est un danger extrême et une calamité environnementale... et en revendiquer la continuation jusqu'en 2035 ou 2040 ! Surtout sachant qu'il est probable qu'une nouvelle catastrophe se produise d'ici là. Et que, de toute façon, la continuation du nucléaire signifie celle du pillage et de la contamination du Niger, du business uranifère avec les dictateurs d'Asie centrale, de la production de déchets radioactifs, entre autres horreurs...
Communiqué de la Coordination Stop-nucléaire : http://bit.ly/YCnj2F
Texte d'Antoine C (Cooordination Sud-Est) : http://bit.ly/YyLoKP
Greenpeace veut fermer (seulement) 4 centrales nucléaires en plus de Fessenheim
Jolie action de Greenpeace qui a organisé une projection publique dont l' « écran » n'était autre qu'un réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim. Par contre, la séance était à 5 heures du mat, il faudrait retravailler la programmation ! Trêve de plaisanteries, le message était que, outre Fessenheim, Greenpeace revendique la fermeture urgente de 4 autres centrales : Blayais, Bugey, Gravelines et Tricastin. Voilà qui contente à moitié l'Observatoire du nucléaire dont le siège se trouve à égale distance de la centrale du Blayais et de celle de Golfech... dont Greenpeace ne demande pas la fermeture urgente.
Cela fait un peu penser au Réseau Sortir du nucléaire qui revendique la fermeture des réacteurs 1 et 2 de Chinon, mais pas des réacteurs 3 et 4 ! Ces curieux "antinucléaires" semblent vouloir relever le concours de ridicule lancé par l'industrie nucléaire avec, en particulier, la « guéguerre nucléaire » entre EDF et Areva (cf revue de presse de la semaine dernière). Mais ne boudons toutefois pas l'action spectaculaire de Greenpeace, en souhaitant que cette association revendique bientôt la fermeture urgente des 58 réacteurs français : le Japon a bien réussi à fermer ses 54 réacteurs en environ un an !
Dossier de Greenpeace : http://bit.ly/14xiOe2