
La marche pour la défense des moyens dans les lycées agricoles publics bretons est arrivée à la sous-préfecture de Guingamp. Les manifestants ont brandi symboliquement un carton rouge distribué à l’Etat pour cette « mauvaise gestion des établissements ».
Plusieurs élus de la région guingampaise étaient présents. Jean David, président du Pays de Guingamp a évoqué « une stratégie à la petite semaine de la part de l’Etat. » Annie Le Houérou, maire de Guingamp, a estimé qu’il fallait « faire pression sur l’Etat ». Quant à Jean Le Floc’h, conseiller général des Côtes-d’Armor et président du conseil d’administration du lycée agricole public de Kernilien à Guingamp, il a estimé que l’annonce de la fermeture de la classe de 4e dans l’établissement à la rentrée prochaine était « la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Comment expliquer cela alors qu’il y a, en effectif, de quoi ouvrir une seconde classe de 4e et de 3e ? »
Une délégation de huit personnes (quatre représentants de l’intersyndicale CFDT, FSU, SUD et FO et quatre de lycées agricoles menacés) est reçue en ce moment par le sous-préfet de Guingamp, Marc de la Forest-Divonne.
Une centaine de personnes - dont des délégations venues de Le Rheu (35), Pontivy (56), Châteaulin, Hennebont, Morlaix (29), Caulnes, Saint-Brieuc et Merdrignac - ont entrepris leur marche dans le cadre de la manifestation régionale pour le maintien des moyens accordés à l’enseignement agricole public breton. Ils ont répondu à l’appel de l’intersyndicale FSU, CFDT, FO et Sud. Rappelons que l’Etat veut supprimer à la rentrée prochaine la classe de 3e à Châteaulin (Finistère) et Pontivy (Morbihan) et celle de 4e à Kernilien (Guingamp). Les marcheurs se rendent à la sous-préfecture de Guingamp où ils remettront chacun un carton rouge à l’Etat via le sous-préfet avec qui un entretien est prévu à 15 h.