
Fix me, film palestinien de Raed Andoni, sera à l'affiche de la Salamandre du mercredi 15 au mardi 21 décembre. Au delà de la trop grande rareté du cinéma palestinien sur les écrans de cinéma, c'est l'occasion de découvrir un cinéaste à l'ironie mordante et un film d'une liberté de parole rare, où l'intime entre en résonnance avec le destin collectif d'un peuple... A découvrir !
FIX ME Raed, auteur réalisateur, sorte de cousin palestinien de Woody Allen, a mal à la tête et cela l’empêche de travailler. Armé d'humour et d’une certaine ironie, il interroge alors sa place dans la société palestinienne... "Le contexte est palestinien, mais le propos est universel : comment s'intégrer dans une société tout en préservant son individualité ? Dans un territoire où règne le culte de la force, Andoni revendique le droit d'être faible, de douter. Et la liberté pour un réalisateur de tourner sans que tous les problèmes du monde ne lui "prennent la tête"..." Télérama
"Raed Andoni a quarante ans, tout comme l’occupation israélienne de la Cisjordanie, et souffre d’une migraine tenace. De cette céphalée invalidante, il a œuvré à un film où l’intime entre en résonance avec le destin collectif de son peuple.
Parcourant des paysages éventrés, Raed Andoni mène l’enquête, rassemble ses souvenirs manquants - interroge son thérapeute, ses amis, sa famille -, passe les check-points comme un
ressassement. Fix ME traite de la perméabilité, de la porosité : il montre comment l’histoire des territoires occupés s’est insidieusement insinuée dans le corps du
cinéaste. En usant de la juxtaposition, de l’opposition, de l’enlacement même de certains plans, le film interroge aussi avec finesse, toute la complexité d’une réalité historique. Par son
rythme, sa densité, la beauté des cadres, la musicalité de la bande sonore, le cheminement de sa pensée, Fix ME agit comme un antidote à la guerre. Par son humour et son
intelligence, il constitue un merveilleux et subtil bras d’honneur aux extrémistes des deux bords."
Raphaël Mathié et Aurélia Georges, cinéastes
FIX ME
(VO)
"Le contexte est palestinien, mais le propos est universel: comment s'intégrer dans une société tout en préservant son individualité ? Dans un territoire où règne le culte de la force, Andoni revendique le droit d'être faible, de douter. Et la liberté pour un réalisateur de tourner sans que tous les problèmes du monde ne lui "prennent la tête"..." Télérama "La réussite de Fix me réside dans la capacité du cinéaste à transformer ses interrogations en véritables questions de cinéma : comment filmer l'intimité, comment parler de la lutte collective, et, enfin, comment trouver l'équilibre entre les deux? [...] la manière si originale de poser ces questions témoigne de la maturité d'un cinéaste et offre ainsi une belle perspective pour le cinéma palestinien” Les Cahiers du cinéma |
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Cinéma La Salamandre
rue Eugène Pottier
La Boissière
29 600 Morlaix
tél/fax : 02 98 62 15 14