Notre Dame des Landes, Plogoff du 21è siècle?
17 novembre 2010 à 14h14 - Le Télégramme
La situation reste très tendue à Notre-Dame-des-Landes (44) autour du projet d'aéroport international. L'enquête publique sur le réaménagement foncier rural des communes concernées par ce projet a pu reprendre ce matin, sous très haute protection de gendarmes, après 9 jours d'interruption. Une centaine de personnes ont profité de l'occasion pour manifester leur opposition au projet.
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Interrompue le 8 novembre dernier, après une importante manifestation d'opposants au projet d'aéroport international à Notre-Dame-des-Landes, l'enquête publique
concernant le réaménagement foncier rural des communes concernées a pu reprendre ce matin, sous haute protection, rapporte Presse Océan.
Vers 8 h 30, un serrurier encadré de quatre gendarmes s'est présenté au bungalow où sont installés les commissaires enquêteurs pour débloquer la porte du local
installé dans la cour de la mairie de Notre-dame-des-Landes. Les commissaires enquêteurs ont ainsi pu y pénétrer sous la protection de dizaines de gendarmes en tenue
d'intervention.
Trois lignes de gendarmes et des gaz lacrymogènes
Pour ce redémarrage, plusieurs dizaines de personnes ont cherché à s'opposer à ce redémarrage de l'enquête en tentant de forcer un barrage constitué de
trois lignes de gendarmes casqués qui n'ont pas hésité à faire usage de gaz lacrymogènes pour protéger le bungalow des commissaires enquêteurs.
"Nous allons occuper le terrain - et ces enquêteurs - toute la matinée et j'invite tous les opposants à venir les voir, comme n'importe quel citoyen en a le droit",
a déclaré le co-président de l'Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'aéroport, Dominique Fresneau.
Quatre permanences hebdomadaires
Un par un, des manifestants mais aussi des citoyens non militants ont alors commencé à être reçus par les commissaires enquêteurs, accompagnés par deux gendarmes
jusqu'à l'intérieur du bungalow. L'un d'entre eux, un septuagénaire qui avait gribouillé et tenté de déchirer un registre a été raccompagné dehors manu militari.
Quatre autres permanences hebdomadaires sont programmées dans le cadre de cette enquête. Des registres doivent en outre être tenus à disposition des citoyens à la
mairie de Notre-Dame-des-Landes.
Aéroport prévu en 2017
Prévu à une trentaine de kilomètres au nord de Nantes, l'aéroport, envisagé pour 2016-2017, a été confié à un groupement mené par le groupe de BTP Vinci. Son
utilité est contestée par les écologistes, notamment, et des riverains, qui s'inquiètent des nuisances et de la disparition de terres agricoles.
Aéroport de Nantes. L'enquête publique sous haute protection
18 novembre 2010 - Le Télégramme
L'enquête publique pour le projet controversé de nouvel aéroport de Nantes a repris hier, à Notre-Dame-des-Landes, sous la protection d'un important dispositif de gendarmerie, après avoir été perturbée le 8 novembre par une manifestation d'opposants.
Pour ce redémarrage, plusieurs dizaines d'opposants ont cherché sans succès à forcer un barrage constitué de trois lignes de gendarmes casqués qui ont fait usage de gaz lacrymogènes pour protéger le bungalow des commissaires enquêteurs installé dans la cour de la mairie, ont constaté des journalistes sur place.
«Nous allons occuper le terrain - et ces enquêteurs - toute la matinée et j'invite tous les opposants à venir les voir, comme n'importe quel citoyen en a le droit», a déclaré le coprésident de l'Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d'aéroport, Dominique Fresneau.
Un par un, des manifestants mais aussi des citoyens non militants ont alors commencé à être reçus par les commissaires enquêteurs, accompagnés par deux gendarmes jusqu'à l'intérieur du bungalow. Quatre autres permanences hebdomadaires sont programmées dans le cadre de l'enquête sur le réaménagement foncier rural des communes concernées.
Des registres doivent, en outre, être tenus à disposition des citoyens à la mairie de Notre-Dame-des-Landes. Prévu à une trentaine de kilomètres au nord de Nantes, l'aéroport, envisagé pour 2017, a été confié à un groupement mené par le groupe de BTP Vinci. Son utilité est contestée par les écologistes, notamment, et des riverains, qui s'inquiètent des nuisances et de la disparition de terres agricoles.