A une fenêtre en Ecosse: un slogan de nos camarades du Parti Socialiste Ecossais (SSP)
Ils n'ont pas traîné ! Le 2 mai, un nouveau plan d'austérité impose une véritable catastrophe sociale aux salariés, aux jeunes, aux retraités et aux privés d'emplois grecs. Trois jours après le gouvernement français annonce le gel des dépenses publiques sur 3 ans.
Après les Grecs, à qui le tour ?
Les mesures annoncées par François Fillon s'attaquent directement aux plus pauvres, avec la baisse des aides sociales comme l'aide au logement ou l'allocation adulte handicapé. Il veut poursuivre la destruction des services publics avec le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite : 100.000 postes déjà supprimés depuis 2007 et environ 34.000 nouvelles suppressions par an pour les trois prochaines années.
Il dénonce des « niches fiscales », mais ne remet pas en cause le bouclier fiscal qui ne protège que les plus riches en leur évitant de payer plus de 50 % d'impôts. Toutes ces attaques viennent s'ajouter à la réforme des retraites, dont l'augmentation de l'âge légal de 60 à 63 ans dévoilée par le gouvernement.
La crise financière et économique continue et rebondit. Elle frappe durement le peuple grec et menace l'Espagne ou le Portugal. Et elle sert de prétexte au gouvernement Sarkozy pour imposer une politique d'austérité qui était déjà dans les tuyaux.
Toutes proportions gardées, cette politique obéit à la même logique que le soi-disant plan de sauvegarde refusé par le peuple grec en grève générale.
Nous n'avons pas à subir l'austérité, parce que nous n'avons à payer la dette !
Nous ne devons rien aux spéculateurs, annulation de la dette !
Réforme des retraites ou plan d'austérité, c'est la même logique : faire payer la crise du système capitaliste par les populations.
Une seule réponse : un mouvement d'ensemble, une mobilisation générale.
C'est dans ce sens que nous devons préparer, toutes et tous, la grève du 27 mai appelée par les organisations syndicales.