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Outre Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne des centrales françaises, promise à la fermeture d’ici à fin 2016 par François Hollande, Greenpeace a inscrit sur sa liste noire les sites du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Gravelines (Nord) et du Tricastin (Drôme), estimant que ces centrales sont tout aussi dangereuses.
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Quatre centrales devant lesquelles les militants se sont réunis ce samedi matin.
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Plusieurs dizaines de militants de Greenpeace ont déroulé, ce samedi matin, des banderoles, où était inscrit le mot Fessenheim, aux abords des centrales nucléaires du Bugey, du Tricastin, de Blaye et de Gravelines pour demander leur fermeture.
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Aussi dangereuses que Fessenheim
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Dans l’Ain, devant la centrale du Bugey, une vingtaine de militants ont déroulé une pancarte sur un chevalet, dans le calme et sans incidents, tandis que d’autres militants tenaient une banderole indiquant « Bugey = Fessenheim, fermez là aussi ». De même, au Tricastin, aux abords de la centrale, une vingtaine d’autres militants ont déroulé une banderole « Fessenheim », sans incidents.
Devant la centrale de Gravelines, près de Dunkerque, une quinzaine de militants de Greenpeace étaient rassemblés après avoir collé des bandeaux sur les panneaux d’entrée de la ville où il est écrit Fessenheim. Par ailleurs, une petite manifestation a été organisée aux abords de la centrale de Blaye, située à quelque 50 km au nord de Bordeaux, en bordure de l’estuaire de la Gironde.
Démantèlement = emplois
« Il va bien falloir un jour démanteler les centrales, celle du Blayais a trente ans. Rien que le démantèlement permettra d’avoir du travail pendant dix ans », a déclaré le coordinateur de Greenpeace Bordeaux, joint par téléphone. Par cette activité symbolique sur quatre sites, Greenpeace « rappelle que Gravelines, Bugey, Tricastin, Blayais font partie, comme Fessenheim, des cinq centrales nucléaires françaises à fermer en priorité » face aux risques naturels et terroristes notamment.
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