Tintintin, tan tatan tan tatan (musique de Star Wars)
Environnement
L’annonce hier des derniers résultats d’analyse sur la mort des sangliers et d’un ragondin à Morieux fait réagir associations de protection de l’environnement et représentants du monde agricole. Ces données semblent confirmer la responsabilité de l’hydrogène sulfuré, issu de la décomposition des algues vertes, dans cette hécatombe.
André Ollivro, président de l’association Sauvegarde du Penthièvre
« Enfin l’État revient à la raison ! En allant chercher midi à 14 h avec d’autres explications, on a entretenu une peur. Si ce n’est pas les algues vertes, c’est quoi ? Aujourd’hui, on admet que ce sont bien les algues qui sont en cause. Cette information de la préfecture est un appel à l’urgence de mettre en œuvre le plan algues vertes. »
Communiqué de l’association Sauvegarde du Trégor
« La préfecture reconnaît la présence de quantités importantes d’H2S chez des cadavres d’animaux, mais ne conclut pas encore que c’est la cause de la mort. Seulement « la plus probable » ! Il a fallu à nos associations subir dénégations et insultes pour qu’on reconnaisse finalement notre diagnostic, donné dès les premières heures. »
Olivier Allain, président de la Chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor
« J’appelle une nouvelle fois à la prudence. Les recherches toxicologiques ont été menées sur certains produits ; il en existe 200 qui peuvent empoisonner les animaux. Le monde de l’élevage et celui de la chasse s’accordent sur un point : il est surréaliste de penser que seul l’hydrogène sulfuré est la cause de la mort de 36 sangliers. »