Denis Beaulier, président de Bretagne terre d’eau pure estime que « ce n’est pas à l’Etat, ni au préfet d’établir le lien entre les algues et la mort des sangliers, mais aux scientifiques.
Je rappelle tout de même que dès la découverte des premiers cadavres de sangliers, sans le moindre résultat d’analyses, Philippe de Gestas, secrétaire général de la préfecture, affirmait que les animaux étaient morts étouffés dans la vase.
On souhaite désormais que l’ensemble des analyses soient rendues publiques. Il ne faudrait pas qu’il y ait de la dissimulation de preuves. Nous sommes peinés de voir que l’Etat s’enlise dans cette histoire et semble faire de la rétention d’informations.
Si nécessaire, nous demanderons au juge du pôle santé du tribunal de grande instance de Paris, à qui les associations ont adressé 1 000 plaintes contre X pour mise en danger de la vie d’autrui au sujet des algues vertes, de se saisir des analyses. »
Des propos relayés par les associations Sauvegarde du Trégor et Sauvegarde du Penthièvre.