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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 15:12

 ump repression

 


Pour son entrée en campagne, Sarkozy n’a pas hésité à promouvoir son bilan calamiteux, tout en promettant de nouveaux lendemains qui déchantent.

À écouter Sarkozy déclarant sa candidature au journal de 20 heures de TF1 le 15 février, il semblerait que c’est « une succession de crises sans précédent » qui le pousserait à « solliciter à nouveau la confiance des Français ». Il ajoute, usant de métaphore navale, que « cela serait sinon comme un abandon de poste », tel un capitaine quittant le navire en pleine tempête.

 

Si la crise économique n’était pas une réalité s’abattant sur des dizaines de millions de familles, nous aurions pu en rire. La crise, il en a été un des promoteurs. Le navire, c’est la galère dans laquelle nous sommes tous et toutes et il est plus que temps de jeter par-­dessus bord ce capitaine qui préfère assurer l’opulence de ses invités industriels et grands financiers.

Thatcher forever


Mais derrière le baratin classique du politicien, ses phrases sonores mais creuses, lui et ses amis s’apprêtent à faire endurer à l’ensemble de la population vivant en France, les pires plans antisociaux, un recul de notre niveau de vie sans précédent telle une mauvaise série B, Margaret Thatcher forever.


Arrêtons-nous sur une phrase qui démontre le vice du personnage : « si on veut garder notre modèle social, notre façon de vivre, nous devons continuer à faire des changements », tels que « l’autonomie des universités, la réforme des retraites, la réduction indispensable des dépenses… » !

 

En clair, détruisons notre modèle social pour le conserver ! Ou plutôt, en vrai, détruisons notre modèle social afin de garantir un « profit minimum » à ses amis banquiers, industriels, libéraux : les artisans de la « crise sans précédent ». Le modèle social dont parle Sarkozy est le système qui assure des rentes énormes pour une minorité possédante et pas celui qui permet à chacun et chacune de vivre correctement, de s’émanciper et de se projeter dans un futur solide.


On pourrait aussi sourire à la question de la journaliste, en réaction à la liste des méfaits qu’il s’apprête à commettre si les moyens lui en sont donnés (contrôle des chômeurs, raboter encore plus dans l’éducation et les services publics…) : « les Français se demandent pourquoi vous ne l’avez pas fait avant ? » Non, en fait, on ne se demande rien du tout ! Drôle de question. Souhaiterions-nous moins de santé, moins d’éducation, moins de salaires, moins de liberté, moins de droits ?


D’ailleurs concernant les droits, il n’en fait référence que pour les opposer aux « devoirs » des chômeurs. Cela ressemble plus aux travaux forcés pour une partie de la population qui n’a pas choisi cette condition sans emploi qu’une défense de la « valeur travail » dont il se fait dorénavant le chantre. Car s’il souhaite réellement revaloriser le travail, ce n’est pas compliqué : il faut augmenter les salaires qui en dépendent, interdire les licenciements, instaurer le contrôle des salariés sur la production.


Il n’hésite pas non plus, avec le cynisme qui le caractérise, à récupérer les Lejaby. Souvenons-nous que les salariées l’avaient d’ailleurs elles-mêmes dénoncé par avance, alors que sans leur lutte, il n’y aurait pas eu de reprise. Sa stratégie durant la période électorale ­: un de sauvé pour 100 d’oubliés. Ainsi, il évacue très rapidement la question sur le site de Preciturn ou de Gandrange, où en 2008, il s’était moqué des salariés d’Arcelor-­Mittal : « Avec ou sans Mittal, l’État investira dans Gandrange ». Cynisme, mépris d’une aristocratie qui ne dit pas son nom.

Épouvantail grec


Mais sa vitrine argumentaire reste le spectre de la Grèce. Même si les conséquences de la crise en Grèce sont dangereuses pour le capitalisme européen c’est une opportunité pour Sarkozy. L’épouvantail de la faillite, de la baisse du Smic de 22 %, des plans d’austérité terribles pour la population lui permet d’avancer tranquillement son chantage à l’apocalypse afin de nous obliger à accepter les futurs plans d’austérité.


Dégager Sarkozy dans cette élection c’est ce qu’on appellerait du bons sens populaire ! Mais il faudra aussi nous atteler à construire un bloc anticrise avec tout ceux et celles qui n’acceptent tout simplement pas. La gauche radicale a une responsabilité qu’elle n’a certainement jamais eu, mais deux camps se dessineront : ceux qui défendent les intérêts du capitalisme, en voulant payer la dette notamment, et ceux qui résistent et s’opposent à ces prédateurs dont la logique n’a que faire des dégâts humains qu’elle engendre.


Frédéric Yermia

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