Dans un contexte difficile, le conseil régional dit vouloir conforter le port comme pôle d'excellence de la réparation navale.
Pour Gérard Lahellec, vice-président du conseil régional et président du conseil portuaire de Brest (la Région gère la concession du port), la Sobrena (1) est « performante ». Sa situation financière est « saine » et les accords conclus avec STX Saint-Nazaire lui permettent de se positionner sur le marché des paquebots et de l'offshore.
Conditions tarifaires
La Région se dit prête à étudier la question des tarifs sur le port, « dès lors que l'opérateur aura consolidé son positionnement sur le marché de la réparation navale au niveau international ». Elle n'écarte pas la possibilité de participer à la démarche de recherche de ces marchés, y compris financièrement.
Un outil d'exception
L'outil de réparation navale a été conçu dans le cadre du plan gouvernemental de relance de l'économie nationale de 1976 afin d'accueillir des navires de 500 000 tonnes. C'est aussi dans ce cadre que fut réalisée la forme de radoub n° 3, « la seule qui demeure en état de fonctionnement dans l'Hexagone ».
Pérennité des équipements
Le plan opérationnel 2009-2014 de soutien à la réparation navale s'élève à 31,334 millions d'euros, financé par la CCI de Brest (45 %), la Région (35 %), le conseil général (10 %), Brest métropole océane (10 %). Il vise à parer au vieillissement des équipements et prévoit le remplacement de la grue de la forme 2.
La Région qui admet que ce plan « tarde à monter en puissance » se dit prête « à examiner avec la plus grande attention, cet aspect du dossier ». Tout en s'engageant « à explorer toutes les pistes pour conforter le soutien à la réparation navale sur le port de Brest ».
(1) Ce mardi, se tiendra à la Sobrena, un comité d'entreprise. Le carnet de commandes du chantier qui emploie 245 personnes est à sec.