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blog du Npa 29, Finistère

Université. Examens : l'Unef souligne les "mauvaises pratiques" brestoises

22 février 2010 à 18h02 (Le Télégramme)


L'Unef vient de publier une étude portant sur les règles d'examens des universités françaises. L'organisation étudiante dénonce 12 établissements "hors-la-loi" et pointe du doigt 38 pôles d'enseignements supérieurs accusés de "mauvaises pratiques".


Brest en fait partie. En cause : l'absence de compensation annuelle des notes.


Les règles encadrant la tenue des examens et les modalités d'obtention d'une année universitaire ne sont pas identiques partout en France. L'Unef, association étudiante, regrette cette diversité. Elle crée "des inégalités et des injustices"  sur le territoire, explique Thierry Lecras, vice-président de l'organisation.

Onze universités sans rattrapage


Onze universités françaises seraient- même "hors-la-loi". Avignon, Toulouse-I, Bordeaux-I, Poitiers, Montpellier-II, Nîmes, Montpellier-III, Angers, Aix-Marseille-III, Rouen et la Réunion n'organisant pas de session de rattrapage. L'Unef demande à Valérie Pécresse "faire rentrer ces universités dans la légalité" ou menace de saisir le tribunal administratif. 

Brest dans le club des 38


L'organisation étudiante" s'inquiète également des "mauvaises pratiques" de 36 des 83 universités françaises. Brest fait partie de cette liste noire. Pourquoi ? "Parce que la compensation annuelle des notes n'est pas appliquée", explique Thierry Lecras. Comme dans 40 % des universités du territoire.

En cause : la compensation annuel des notes


La compensation annuelle des notes permet à un étudiant de valider son année grâce à sa moyenne générale. Exemple : s'il obtient 8 de moyenne au premier semestre et 12 au second, il ne redoublera pas. Sans ce système, il doit repasser certaines matières avant d'obtenir son diplôme ou son sésame pour l'étape supérieure. 

Un simple appel à Valérie Pécresse


L'Unef mène ce combat parce qu'elle considère qu'un "examen ne doit pas être une sanction mais doit permettre la progression de l'étudiant". Thierry Lecras souhaite également une harmonisation des règles pour supprimer les inégalités. C'est un appel à Valérie Pécresse. Aucunement contraignant. Les universités ayant gagné en autonomie dans ce domaine depuis la réforme LMD de 2002, rappelle Thierry Lecras. 

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