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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 14:13

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 12:00
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par Audric Doche Le 12 Avril 2013 à 12h00

Rien ne va plus en Roumanie pour le groupe Renault et sa marque low cost Dacia.* 

En effet, vous le savez peut-être, les ouvriers de l'usine de Mioveni ont fait récemment grève pour demander une augmentation de salaire de 25 %. En réponse, la direction de Dacia a menacé de délocaliser au Maroc si les employés se remettaient en grève.


Renault a visé juste avec sa marque Dacia, qui produit ses autos pour l'Europe en Roumanie. Mais puisque Dacia connaît le succès, il est normal pour les ouvriers de demander leur part du gâteau et de voir leur salaire augmenter un peu plus. C'est justement pour cette raison que ces derniers se sont mis en grève le mois dernier, pendant une journée et demie.

Ils demandent que leur rémunération actuelle de 3965 nouveaux Leu (900 €) soit augmentée de 25 %. Chez Renault et Dacia, on est forcément contre cette demande, le groupe français n'étant prêt à accorder qu'une hausse de seulement 9 %. Du coup, les ouvriers du site de Mioveni sont actuellement en négociation avec la direction locale de Dacia et menacent de se mettre en grève à nouveau pour inciter Dacia à considérer leur demande.

De son côté, Dacia joue sur la corde sensible de la délocalisation. Les dirigeants de Dacia annoncent que si une nouvelle grève est conduite, l'activité de l'usine pourrait être délocalisée au Maroc. En effet, Dacia possède une usine toute neuve au Maghreb et sa capacité est de 400 000 véhicules par an. Pour le moment, le site est loin de sortir un tel nombre de véhicules, du coup, une délocalisation de l'ensemble des productions Dacia de Roumanie vers le Maroc est envisageable, techniquement parlant.

Rappelons enfin que le salaire moyen roumain est de 2100 nouveaux Leu, soit 478 €. Dacia est actuellement le premier exportateur du pays, alors autant dire que si l'activité de l'usine de Mioveni était délocalisée, ça serait un gros coup dur pour le pays.

Finalement, la main d’œuvre bon marché des pays de l'Est commence à évoluer et son niveau de vie augmente. L'affaire ne serait donc plus aussi intéressante qu'elle ne l'était dix ans auparavant pour les constructeurs européens occidentaux.
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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 11:42
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Le programme de campagne de François Hollande prévoyait de lancer une transition énergétique version PS, à savoir sortir du «  tout  » pétrole pour les transports et du «  tout  » nucléaire pour l’électricité, en diversifiant les sources d’énergie.

 

Pas question pour lui de se sentir lié par le modeste accord PS-EELV, prévoyant de ramener la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75 à 50 % à l’horizon 2025. L’unique fermeture de centrale programmée était Fessenheim et le chantier de l’EPR de Flamanville devait être poursuivi. Dès sa campagne, Hollande privilégiait par ailleurs les incitations fiscales pour la consommation et la production d’énergies renouvelables sur la recherche de la sobriété énergétique.


La France, forte de ses coûts de l’électricité nucléaire artificiellement faibles (car ne tenant pas compte du coût réel du démantèlement des centrales et du traitement des déchets) est d’ores et déjà en retard sur ses voisins européens, surtout l’Allemagne, en matière d’énergie renouvelable.


Les travaux du «  Conseil national du débat sur la transition énergétique  » ont démarré à Paris le 29 novembre. Son comité de pilotage est à la botte du nucléaire, avec la ministre Delphine Batho («  La France a durablement besoin du nucléaire  »), Atomic Anne (Lauvergeon, ex-PDG d’AREVA), Pascal Colombani (ancien administrateur du CEA – le Commissariat à l’énergie atomique –, il s’est depuis défilé), Jean Jouzel (climatologue, directeur de recherche au CEA, associé sous le précédent gouvernement au plan d’adaptation au changement climatique de Kosciusko-Morizet) et Bruno Rebelle (PS, EELV, PS, campagne Royal…) Il supervise sept collèges de seize membres chacun, un comité d’experts et, enfin, un comité de citoyens qui aura un rôle… consultatif.


On comprend que Greenpeace et les Amis de la Terre, qui s’étaient laissés embrigader dans le Grenelle de l’environnement aient refusé de participer à cette nouvelle mascarade.


D’ailleurs, quelle crédibilité accorder aux défenseurs d’un projet d’aéroport international qui est un véritable caprice anti-écologique, et à ceux de l’EPR dont les dépassements budgétaires énormes augurent mal des tarifs de l’électricité qu’il produira  ?


L’autorisation des forages au large de la Guyane et le refus de la France de pénaliser l’importation du pétrole issu des sables bitumineux confirment de plus les ambigüités du gouvernement à propos de l’extraction des gaz de schiste.

 

* Publié dans : Revue Tout est à nous ! 39 (janvier 2013).

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http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article28416

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 11:28

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Martin Luther King et Malcom X

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Ataulfo Riera Le 4 avril 1968, Martin Luther King, leader du mouvement pour l’émancipation des Noirs aux Etats-Unis, était assassiné à Memphis. 45 ans plus tard il reste, tout comme Malcolm X, l’un des principaux symboles d’une lutte toujours actuelle.


Le 1er décembre 1955, dans l’Alabama, une femme noire refuse, comme le règlement l’y oblige, de céder sa place à un Blanc dans un autobus bondé. Elle est immédiatement arrêtée. Le 5 décembre, un dirigeant syndical noir décide d’organiser le boycott des transports en commun : un long combat s’engage qui, malgré la terreur exercée par le Ku-Klux-Klan, se soldera par la victoire.

 

Au cours de ce combat, une personnalité se dégage : le pasteur Martin Luther King, alors âgé de 26 ans. C’est lui qui imprimera désormais sa marque au mouvement pour les droits civiques.


D’origine bourgeoise, brillant intellectuel ayant lu Gandhi, Hegel et Marx ainsi que des auteurs libertaires, doté d’un charisme, d’une force oratoire et d’un caractère qui en font bien vite un leader des masses, il généralisera l’expérience de l’Alabama : la résistance active non-violente. Un vaste mouvement de lutte contre toutes les formes de ségrégation s’étend dans tout le pays : boycott de magasins et de restaurants refusant de servir les Noirs, sit-in dans les écoles, universités, bibliothèques, parcs et piscines non-mixtes, marches de masse, pétitions, etc. L’écho de King ne cesse de croître dans une communauté où il s’oppose au courant petit-bourgeois (aux méthodes strictement légalistes et aux objectifs gradualistes).

Victoires

Loin de l’image d’Epinal traditionnellement véhiculée, King n’était pas pour autant un pacifiste : « Sa non-violence n’est pas une méthode de lâcheté, mais de militantisme. Elle est au plus haut degré active et non passive (...). Ce qui le détermine à être ’non-violent’, c’est, avant tout, un mobile d’ordre tactique. (...) » [1]. Pour lui, la lutte violente est non rentable car la minorité noire (19 millions) est désarmée face à la violence officielle et privée. De plus, la violence risque de retourner une grande partie de l’opinion publique blanche indignée par la violence raciste. En mobilisant de larges masses, en prônant l’action collective et immédiate et en obtenant le soutien d’une part de plus en plus large de l’opinion publique blanche, King obtient des résultats, notamment après la Marche des Noirs sur Washington avec 250.000 participants. En 1964, le Congrès supprime toute forme de ségrégation dans les lieux publics et protège le droit de vote des Noirs. Les discriminations à l’embauche sont abolies. En 1965, de nouvelles lois abrogent les derniers vestiges de la ségrégation raciale légale : 100 ans après l’abolition de l’esclavage !

Oppression et exploitation

C’est la fin d’une étape dans la lutte pour l’émancipation. Car, si dans la loi l’inégalité est supprimée, dans la réalité sociale, les Noirs, majoritairement prolétaires, sont la catégorie nationale la plus opprimée et exploitée du capitalisme américain. En 1963, 5 fois plus de Noirs que de Blancs logent dans des taudis. En moyenne, leur espérance de vie est inférieure de 7 ans à celle des Blancs. Les écarts de revenus s’accroissent : si, en 1952, le salaire moyen d’un travailleur noir était de 62% par rapport à celui d’un blanc, 10 ans plus tard, il est de 55% ! Le chômage fait des ravages : l’accélération du progrès technique a massivement éliminé les emplois manuels peu qualifiés dans l’industrie et l’agriculture et ce alors que les travailleurs noirs sont à 80% des ouvriers non spécialisés. Le chômage touche ainsi 14% des Noirs alors qu’il n’atteint pas 6% chez les Blancs. [2]


Face à une situation sociale désastreuse et qui empire, la tactique de King et son aura perdent alors de leur force attraction, surtout dans la jeunesse noire des ghettos urbains. S’il est conscient des bases sociales et économiques de l’oppression des Noirs, il ne saura pas apporter de nouvelles réponses, de nouvelles formes de lutte, plus radicales, à la jeune génération. Cette dernière n’attend d’ailleurs pas et se révolte à partir de 1965. Cette année-là, une véritable insurrection éclate dans le quartier de Watt à Los Angeles : incendies, barricades... Bilan : 34 morts, 1.071 blessés, 400 arrestations. En 1966 40 villes sont touchées par ces révoltes et le chiffre passe à 164 en 1967. A Détroit, il aura fallu l’intervention de 4.700 parachutistes pour rétablir « l’ordre ». [3]

Malcolm X

L’année 1965 est également celle de l’assassinat du leader Malcolm X. Issu du mouvement séparatiste noir des Black Muslims, il avait rompu avec ces derniers et s’orientait de plus en plus vers une ligne de classe anticapitaliste et internationaliste. X s’opposait sur de nombreux points à King, notamment sur la violence, qu’il jugeait légitime en tant qu’acte de nécessaire défense. Il devenait ainsi rapidement, au détriment de King, la nouvelle figure emblématique de la communauté noire radicalisée. Ce qui explique sans aucun doute son élimination. [4]


Dans ce contexte, Luther King va alors réorienter son discours sur la contestation sociale. Il dénonce publiquement la coûteuse et sanglante guerre du Vietnam, où les jeunes conscrits noirs sont en nombre proportionnellement plus élevé que les Blancs. Avant sa mort, il projette une nouvelle marche sur Washington sur le thème de la pauvreté. Le 28 mars 1968, il défile à la tête d’une manifestation d’éboueurs noirs en grève.


Le 4 avril, à l’âge de 39 ans, il est assassiné. Sa mort provoque une nouvelle vague de révolte qui touche 150 villes dans tout le pays. Comme l’écrit l’historien Michael Honey : « Partout les Afro-américains considérèrent la mort de King comme un moment critique qui exigeait une réponse massive. Les émeutes détruisirent avant tout les communautés noires, mais les émeutes frappèrent également les propriétaires blancs de capital bien plus que n’importe quel boycott ou manifestation non-violente. La mort de King fit éclater le barrage de tout ce qui retenait la rage de l’Amérique noire à des niveaux de chômage semblables à ceux de la Grande dépression ; travail, logement et discrimination scolaire ; brutalité policière omniprésente ; morts sans signification de soldats noirs au Vietnam ; et la pléthore de maux qui régnait dans les ghettos. » [5]


Pour tenter de calmer la situation, le gouvernement décrète un deuil national le 9 avril pour l’enterrement du pasteur : plus de 100.000 personnes y participent. Tout comme pour Malcolm X, son assassinat n’a jamais été élucidé. Rapidement arrêté, le meurtrier passe aux aveux et plaide coupable ce qui empêche, selon la procédure nord américaine, la tenue d’un procès. Les autorités ne chercheront donc pas à connaître les motivations du criminel, ni s’il s’agissait d’un complot ou d’un acte isolé. Aujourd’hui, le meurtrier clame son innocence. Le rôle du FBI, tout comme dans le meurtre de Malcolm X, est pourtant plus que suspect. De 1963 à 1968, King est sous surveillance constante, des pressions s’exercent, dont une lettre « anonyme », fabriquée par le FBI, et qui tente de le pousser au suicide [6]. Une fois de plus, la question est : à qui profite le crime ?


Aujourd’hui, la situation des Noirs américains reste désastreuse : 30% des familles noires vivent sous le seuil de pauvreté, l’espérance de vie est inférieure de 6 ans à celle des Blancs [7]. Le taux de mortalité infantile, qui n’est que de 8 pour 1000 chez les Blancs, atteint les 19 pour mille chez les Noirs. Le taux de chômage des jeunes noirs s’élève au double (28%) de celui des jeunes blancs ! [8]


Comme le soulignait le marxiste libertaire Daniel Guérin en 1963, l’auto-organisation des Noirs est une condition clé de leur émancipation, mais « Ni l’intégrationnisme, ni le séparatisme (...) ne détiennent la solution définitive du problème noir américain. Il y faudrait rien moins qu’une mutation révolutionnaire totale de la société américaine, c’est-à-dire tout à la fois raciale, sociale, économique, politique et internationale. Cette mutation, les hommes de couleur, livrés à leurs seules forces, pourraient, sans aucun doute, l’amorcer. Mais pour la mener à terme, il leur faudrait réussir à entraîner les travailleurs blancs » [9].

 

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 10:54

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Jack A. Smith

 

Que se passe-t-il entre les Etats-Unis et la Corée du Nord pour que la presse consacre des titres tels que « Augmentations des tensions en Corée » et « La Corée du Nord menace les Etats-Unis » ?


« The New York Times » informait le 30 mars que « Cette semaine, le jeune dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jung-un, a ordonné à ses subordonnés de se préparer à une attaque de missiles contre les Etats-Unis. Il s’est fait photographier dans un centre de commandement face à une carte fixée au mur avec l’inscription osée et improbable de « Plans pour attaquer le territoire des Etats-Unis ». Quelques jours avant, ses généraux se sont vantés d’avoir développé une ogive nucléaire de « style coréen » qui peut s’intégrer dans un missile à longue portée. »


Mais les Etats-Unis savent très bien que les déclarations de la Corée du Nord ne s’appuient pas sur une puissance militaire suffisante que pour concrétiser ses menaces rhétoriques, mais la tension semble malgré tout augmenter. Que se passe-t-il donc ? Il faut reculer un peu dans le temps pour expliquer cette situation. Depuis la fin de la Guerre de Corée il y a 60 ans, le gouvernement de la République Populaire Démocratique de Corée du Nord (RPDCN) a présentée de manière répétée les quatre mêmes propositions aux Etats-Unis. Ces dernières sont :


1. Un traité de paix pour mettre fin à la Guerre de Corée.
2. La réunification de la Corée, « temporairement » divisée en Nord et Sud depuis 1945.
3. La fin de l’occupation étatsunienne de la Corée du Sud et la suspension de ses manœuvres militaires annuelles qui durent un mois et qui simulent un conflit entre les Etats-Unis et la Corée du Nord.
4. Des négociations bilatérales entre Washington y Pyongyang pour mettre un terme aux tensions dans la Péninsule coréenne.


Tout au long de ces années, les Etats-Unis et leur protectorat sud-coréen ont rejeté chacune de ces propositions. En conséquence, la péninsule a toujours été extrêmement instable depuis les années 1950. Aujourd’hui, on est arrivé à un point tel que Washington a utilisé ses manœuvres militaires annuelles, qui ont commencé au début du mois de mars, pour organiser un simulacre d’attaque nucléaire contre la Corée du Nord en faisant survoler la région par deux bombardiers B-2 « Stealth » avec capacité nucléaire, le 28 mars dernier. Trois jours après, la Maisons Blanche envoyait en Corée du Sud des avions de combat furtifs F-22 « Raptor », ce qui a encore plus aggavé la tension.


Voyons les propositions nord-coréennes d’un peu plus près :


1. Les Etats-Unis refusent de signer un traité de paix pour mettre fin à la Guerre de Corée. Seul un armistice a été conclu, autrement dit une cessation temporaire du combat par consentement mutuel. On supposait que cet armistice, signé le 27 juillet 1953, allait se transformer en un traité de paix dès qu’un « accord pacifique final » aurait été conclu. L’absence d’un tel traité signifie que la guerre peut recommencer à tout instant. Or, la Corée ne veut pas d’une guerre avec les Etats-Unis, la plus grande puissance militaire de l’histoire : elle veut conclure un traité de paix.


2. Les deux Corées existent en conséquence d’un accord entre l’Union soviétique (qui avait une frontière avec la Corée et qui, durant la Seconde Guerre mondiale, l’a aidée se libérer de l’occupation japonaise et avait occupé sa partie nord) et les Etats-Unis, qui ont occupé la moitié sud du pays. Bien que le « socialisme » prévalait au nord et le capitalisme au sud, la division n’était pas destinée à être permanente. Les deux grandes puissances devaient se retirer au bout de deux ans et permettre la réunification du pays. La Russie retira ses troupes, les Etats-Unis non. Commença alors en 1950 une guerre dévastatrice qui dura trois ans. Depuis lors, la Corée du Nord a avancé plusieurs propositions pour en finir avec la séparation qui dure depuis 1945. Je crois que la plus récente est celle résumée par la formule « un pays, deux systèmes ». Cela signifie que, même si les deux parties du pays sont réunifiés, le sud continuera d’être capitaliste et le nord « socialiste ». Ce serait difficile, mais pas impossible. Mais Washington n’en veut pas. Il veut gagner toute la péninsule afin de porter son bouclier militaire directement sur la frontière avec la Chine, mais aussi avec la Russie.


3. Depuis la fin de la guerre, Washington maintien entre 25.000 et 40.000 soldats stationnés en Corée du Sud. Ensemble avec des flottes de guerre, des bases de bombardiers nucléaires et des installations de troupes étatsuniennes très proches de la péninsule, ces soldats sont là pour rappeler deux choses. La première, c’est que « nous pouvons écraser le Nord ». Et la seconde, c’ est que « la Corée du Sud nous appartient ». Pyongyang le voit également ainsi, et cela d’autant mieux depuis que le président Obama a décidé de faire « basculer » la puissance nord-américaine vers l’Asie. Bien que ce virage est présenté comme économique et commercial, son objectif principal est d’augmenter la déjà très considérable puissance militaire US dans la région afin d’intensifier sa menace contre la Chine et la Corée du Nord.


4. La Guerre de Corée fut essentiellement un conflit entre la République Populaire Démocratique de Corée du Nord et les Etats-Unis. Autrement dit, bien que plusieurs pays des Nations Unies ont lutté dans cette guerre, ce sont les Etats-Unis qui en on été l’acteur principal en dirigeant la lutte contre la Corée du Nord et ce sont eux qui sont responsables de la mort de millions de Coréens au nord de la ligne de démarcation du 38e Parallèle. Il est donc parfaitement logique que Pyongyang tente de négocier directement avec Washington pour résoudre les différents et parvenir à un accord pacifique qui débouche sur un traité de paix. Les Etats-Unis ont systématiquement refusé cette voie.


En outre, ces quatre points, ne sont pas nouveaux. Ils ont été exposés dès les années 1950. Dans les années 1970, j’ai visité à trois reprises la République Populaire Démocratique de Corée du Nord pour un séjour total de 8 semaines, en tant que journaliste pour « The Guardian ». Dans mes entretiens avec de hauts responsables, les questions d’un traité de paix, de négociations directes et du retrait des troupes étatsuniennes revenaient constamment. Aujourd’hui, la situation est la même. Mais les Etats-Unis ne vont toujours pas céder d’un pouce. Pourquoi ? Parce que Washington veut se débarrasser du régime de Pyongyang avant de permettre que la paix s’instaure dans la péninsule. Pas question, donc, d’un « Etat à deux systèmes ». Washington veut un Etat dépendant et loyal, et devinez envers qui…


En attendant, l’existence d’une Corée du Nord « belliqueuse » permet à Washington de justifier l’encerclement du pays par une puissance de feu suffisamment forte que pour inquiéter également la Chine. Une République Populaire Démocratique de Corée du Nord « dangereuse » est également utile pour maintenir le Japon dans l’orbite états unienne et constitue ainsi un autre prétexte pour que le Japon, hier pacifique, se vante aujourd’hui de son formidable arsenal.


Par rapport à ceci, permettez-moi de citer un article de Christine Hong et Hyun Le publié le 15 février dernier dans « Foreign Policy in Focus » : « Qualifier la Corée du Nord comme étant la principale menace pour la sécurité de la région occulte la nature réelle de la politique du président étatsunien Barack Obama dans cette région et concrètement l’identité entre ce que ses conseillers appellent la « patience stratégique » d’une part et, d’autre part, sa posture militaire et ses alliances avec les faucons régionaux. Examiner la politique agressive d’Obama vis-à-vis de la Corée du Nord et ses conséquences est fondamental afin de comprendre pourquoi les démonstrations de puissance militaire (la politique par d’autres moyens selon les termes de Carl von Clausewitz) constituent les seuls canaux de communication que semblent employer les Etats-Unis avec la Corée du Nord dans la conjoncture actuelle ».


Une autre citation, de Brian Becker, dirigeant de la coalition « ANSWER » : « Le Pentagone et l’armée de la Corée du Sud organisent maintenant (ainsi que tout au long de l’année dernière) des manœuvres massives qui simulent l’invasion et le bombardement de la Corée du Nord. Peu de personnes aux Etats-Unis connaissent la véritable situation. Le travail de la machine de propagande de guerre est destiné à garantir que le peuple étatsunien ne proteste pas afin d’exiger que l’on cesse avec ces actions menaçantes et dangereuses du Pentagone dans la Péninsule coréenne. ».


Selon « Stratfor », un think tank privé de recherches stratégiques ; « Une grande partie du comportement de la Corée du Nord peut être considéré comme rhétorique, bien que, cependant, il n’est pas clair jusqu’où Pyongyang veut aller s’il continue sans pouvoir forcer des négociations au moyens d’un discours belliqueux ».


La nature « belliqueuse » de Pyongyang est presque complètement verbale (même si elle a sans doute quelques décibels de trop pour nos oreilles) ; la Corée du Nord est un petit pays qui connaît des circonstances difficiles et qui se rappelle fort bien l’extraordinaire brutalité avec laquelle Washington a mené la guerre dans les années 1950. Des millions de Coréens sont morts. Les bombardements de saturation étatsuniens furent criminels. La Corée du Nord a décidé de lutter jusqu’à la mort si cela devait se répéter à nouveau, mais elle espère que sa préparation militaire empêchera la guerre et amènera des négociations et un traité de paix. Sa grande armée bien entraînée est défensive. L’objectif des missiles actuellement fabriqués et du programme d’armes nucléaires est fondamentalement d’effrayer le loup qui se trouve à sa porte.


A court terme, la rhétorique incendiaire de Kim Jong-un est la réponse directe aux manœuvres militaires des Etats-Unis et de la Corée du Sud, qui sont interprétées comme un possible prélude à une autre guerre. A long terme, l’objectif de Kim est de provoquer une crise suffisamment inquiétante pour que les Etats-Unis acceptent finalement des négociations bilatérales et, possiblement, un traité de paix et le retrait de ses troupes. A la suite de quoi, une quelconque forme de réunification pourrait survenir à la suite de négociations entre le Nord et le Sud.


Je pense que la confrontation actuelle va se calmer dès que les manœuvres militaires seront finies. Le gouvernement d’Obama n’a pas l’intention de créer les conditions permettant d’aboutir à un traité de paix, et tout particulièrement au moment où l’attention de la Maison Blanche semble absorbée par l’est de l’Asie où elle perçoit un danger potentiel pour sa suprématie géopolitique.


Jack A. Smith est directeur de l’ « Activist Newsletter »
Source : http://www.globalresearch.ca/the-dangers-of-war-what-is-behind-the-us-north-korea-conflict/5329307
Traduction française pour Avanti4.be : G. Cluseret

 

http://www.avanti4.be/analyses/article/perils-de-guerre-ce

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 10:47

Périls de guerre ? Ce qui se cache derrière le conflit entre les Etats-Unis et la Corée du Nord

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Pablo Stefanoni


Les tensions entre le programme nucléaire de la Corée du Nord et la « communauté internationale » ont provoqué une nouvelle escalade rhétorique de la part du régime de Pyongyang.


Aujourd’hui, le conflit se concentre dans la zone d’activité de Kaesong, où des milliers d’ouvrier du nord « socialiste » travaillent pour des entreprises du sud capitaliste. Ce complexe industriel, inauguré en 2004 et situé à 10 Km à l’intérieur de la Corée du Nord permet au régime « communiste-monarchique » du jeune Kim Jong-un de récolter quelques 1,5 milliards d’euros par an. En outre, cette coopération avec le sud capitaliste – grâce aux bas salaires du nord – lui permet, bien que de manière encore insuffisante, de ne pas dépendre à 100% de son voisin chinois. Si la nouvelle élite de Pékin méprise le régime nord-coréen, elle continue momentanément à le soutenir pour des raisons de stabilité politique dans la région et cela protège le régime nord-coréen contre toute attaque de la part des Etats-Unis.


Plusieurs rapports et quelques rares photos sur le régime de Pyongyang montrent que la situation s’est assez améliorée par rapport aux pénibles années 1990, quand des milliers de nord-coréen sont mort à cause de la famine. Comme le relate le livre « Cher leader. Vivre en Corée du Nord », de Barbara Demick - écrit sur base de témoignages de réfugiés qui ont fuis au Sud -, cette crise a ouvert plus d’espace pour le marché que ce que l’on croit. Derrière le discours héroïque/délirant du régime, de nombreux Coréens participent à des marchés locaux et mettent en œuvre leurs habilités mercantiles. Et la contrebande par la frontière chinoise (téléphones portables, séries télévisées du Sud et autres produits « subversifs ») rompt partiellement l’isolement brutal de la population.


Aujourd’hui, c’est Kim Jong-un, qui a récemment fêté ses trente ans, qui dirige le gouvernement de la République Populaire Démocratique de Corée. Cependant, nombreux sont ceux qui pensent que derrière ce jeune formé en Suisse se trouve Jang Sung-taek, numéro deux de la puissante Commission Nationale de Défense et beau-frère du dirigeant Kim Jong-il, décédé fin 2011 en passant le flambeau à son fils. Ce dernier incarne la troisième génération dans cette succession dynastique qui a commencée avec Kim Il-sung, héros de la résistance anti-japonaise et figure prometteuse du « socialisme international » qui a fini par construire un culte de la personnalité propre aux empereurs divinisés.


Certains estiment que les menaces de guerre actuelles sont destinées à unifier sans fissure les Nord-Coréens derrière le jeune leader, récemment marié. La Corée du Nord, par la politique du « Songun » (priorité à l’armée dans la « construction du socialisme »), a pratiquement donné tout le pouvoir aux militaires et depuis des décennies, ses citoyens vivent dans un climat belliqueux permanent. Aujourd’hui, la ligne est : totalitarisme politique et zones franches économiques articulées avec le capitalisme global. L’une de ces activités est l’industrie des dessins animés, comme le raconte le canadien Guy Delisle dans sa bande dessinée « Pyongyang », réalisée après avoir passé plusieurs jours dans la capitale nord-coréenne.


Tout cela n’absout nullement l’impérialisme et ses agressions envers la Corée du Nord, ni le régime sud-coréen, dépendant des Etats-Unis pour sa sécurité et assez autoritaire. Il ne s’agit pas du clivage simpliste entre « communisme » et « démocratie ». Mais cela ne doit pas occulter le despotisme délirant des Kim ni les souffrances de sa population. Au final, les menaces de ce royaume d’ermites servent avant tout à obtenir des prébendes du monde capitaliste, y compris alimentaires. Quelque chose de bien plus humiliant que ce que les héritiers de Kim Il-sung (et la gauche stalinienne résiduelle) sont prêts à reconnaître.


Source :
http://www.vientosur.info/spip.php?article7844
Traduction française pour Avanti4.be : Ataulfo Riera

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http://www.avanti4.be/analyses/article/perils-de-guerre-ce

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 10:07

le-projet-de-notre-dame-des-landes-suscite-une-vive-opposit

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16 avril 2013 

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Une soixantaine de manifestants de tous horizons s'est donné rendez-vous vers 19 h, hier, boulevard Clemenceau, en réaction aux affrontements qui ont opposé dans la journée les « Zadistes » (*) et les forces de l'ordre.

 

« C'est une riposte citoyenne en réaction aux violences policières qui se sont déroulées aujourd'hui à Notre-Dame-des-Landes », a expliqué Erwan, 27 ans, venu manifester son mécontentement. « Il y a des manifestations similaires un peu partout en Bretagne. Dès qu'il y aura répression, le jour même, on réagira », a-t-il averti.

 

« Nous sommes ici en soutien aux Zadistes, qui ont été très malmenés, et pour montrer notre opposition à ce projet en général », a poursuivi Anne, 56 ans. « On se dit que ces violences sont orchestrées pour décourager les gens de venir le 11 mai, où plus de 80.000 personnes sont attendues sur le site », estime un autre manifestant.

(*) Les opposants au projet d'aéroport qui occupent la zone prévue pour son implantation, rebaptisée Zone À Défendre.

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http://brest.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/n-d-des-landes-les-opposants-en-riposte-citoyenne-16-04-2013-2072075.php

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 09:57

16 avril 2013 à 07h31 

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La grève au centre de tri de La Poste, à Ergué-Gabéric, devait commencer cette nuit, à 3 h 45, a annoncé la CGT après l'échec de négociations hier avec la direction.

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Ce conflit intervient avec la transformation prévue, à l'été 2013, du centre de tri d'Ergué-Gabéric en plateforme de distribution avec transfert d'une partie de l'activité au centre de tri de Brest, ramenant les effectifs d'une centaine de postiers à 70.

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Hier, CGT, CGC et Force ouvrière ont refusé de signer l'accord présenté par la direction pour entériner ce transfert. Les syndicats revendiquent notamment trois emplois supplémentaires, l'arrêt de la suppression de la restauration prévue avec le changement de statut du centre de tri en plateforme de distribution et rejettent les réductions de temps de pause annoncées. Une assemblée générale est prévue sur place ce matin vers 10 h.

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http://quimper.letelegramme.fr/local/finistere-sud/quimper/ville/la-poste-la-greve-au-centre-de-tri-a-debute-cette-nuit-16-04-2013-2072291.php

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Ergue-Gaberic.-La-greve-ce-matin-au-centre-tri-de-la-Poste_40771-2183982-pere-redac--29019-abd_filDMA.Htm

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 09:41

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Une des caractéristiques propres à la démocratie bourgeoise, mais qui s’est exacerbée comme jamais au cours des dernières décennies, c’est l’apparition d’une véritable caste de politiciens bourgeois et de fonctionnaires de la politique.

 

Non seulement ils parasitent, au sens propre du terme, l’Etat, en vivant à ses crochets, mais alors qu’ils sont grassement rétribués et font leurs petites affaires entre copains, ils n’hésitent pas un seul instant à exiger des classes populaires et du monde du travail des sacrifices au nom « de l’intérêt supérieur de la nation » ou du « bien commun ». Cette caste a été épinglée et commence à susciter un réel rejet de la part de la population, sans pour autant que ce phénomène s’exprime sur des axes de classe. C’est ce que l’on a pu voir notamment en Grèce et dans l’Etat espagnol, mais aussi au Portugal et en Italie.


On sait bien que les droits des exploité-e-s se sont toujours limités, en démocratie bourgeoise, à décider périodiquement, tous les cinq ou sept ans, de qui serait au pouvoir pour le plus grand profit du patronat.

 

Mais dernièrement cette situation a tourné à l’absurde dans ce que l’on pourrait appeler les régimes de démocratie dégradée. L’alternance au pouvoir des partis traditionnels, de gauche comme de droite, n’implique quasiment aucune variation quant aux plans d’ajustement et d’austérité qui sont appliqués.

 

Là encore, l’exemple de l’Europe du Sud est explicite. Les partis politiques se sont vidés de tout contenu militant et le lien avec « le citoyen » passe désormais quasi exclusivement par le biais de l’appareil médiatique bourgeois, qui n’a jamais été aussi hypertrophié et monopoliste.

 

Parallèlement, pour pallier tout risque de colère ou de mécontentement, ces démocraties dégradées ont renforcé tout un arsenal de mesures de contrôle, aussi bien idéologiques (par la mise en place systématique de campagnes sécuritaire ou de désignation d’un ennemi intérieur, qu’il soit l’immigré, le Rom ou le musulman), mais aussi à travers des instruments policiers et de surveillance extrêmement complexifiés, et ce alors que les inégalités sociales n’ont jamais été aussi importantes depuis la crise des années 1930 et l’après-guerre.

 

http://www.ccr4.org/La-verite-sur-le-regime-autoritaire-et-corrompu-de-la-Ve-Republique

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 12:17

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Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 190 (10/04/13)

 

Face à la résistible progression des mouvements identitaires de tout poil et à la progression des idées racistes, la mise en ordre de bataille de tous les antiracistes est plus que jamais indispensable. Le prochain 1er Mai en offre une belle occasion.


Lors de la dernière réunion de l’Union contre l’immigration jetable, les participants (organisations politiques : AL, la Fase, les Alternatifs, le PCF et le NPA, associations : ATMF, la FASTI ou RESF, et syndicat : FSU) ont décidé de participer à la manifestation parisienne du 1er Mai.


En tout état de cause, les thèmes justifiant un appel puissant à mobilisation ne manquent pas :


– dénonciation des conditions de régularisation posées par la circulaire du 28 novembre ;
–  appel à une totale refonte du code d’entrée et de séjour des étrangers au moment où le débat sur une nouvelle loi aura été engagé à la Chambre ;
– expression des exigences minimum pour cette loi sans renoncement à nos principes fondamentaux : liberté de circulation et d’installation et égalité des droits ;
– soutien actif et concret aux Roms stigmatisés, traqués, expulsés.


Ce 1er Mai sera l'occasion de mettre en relation l’organisation de la surexploitation dont sont victimes les immigréEs, maintenuEs dans l’illégalité ou précariséEs par la détention d’un titre de séjour à durée déterminée, et la régression sociale imposée à tous les travailleurEs sous couvert de « sauvegarde de l’emploi ». Flexi-insécurité à tous les étages !


Convergences antiracistes


Le matin du 1er Mai, l’Ucij sera également présente au pont du Carrousel pour commémorer l’assassinat de Brahim Bouarram, jeté à la Seine le 1er mai 1995, par des fascistes de retour de la manifestation du Front national. Des contacts ont aussi été pris pour mettre en œuvre des convergences avec le réseau Sortir du colonialisme qui vient d'organiser la Quinzaine anticoloniale.


En s’efforçant à hauteur de ses moyens d’impulser une mobilisation unitaire contre le racisme et en y prenant toute sa place, le NPA œuvre à la constitution d'une opposition de gauche face à un PS et à un gouvernement, qui, sur le sujet de l’antiracisme comme sur tant d’autres, réussissent l’exploit de décevoir chaque jour un peu plus, même celles et ceux qui, dès leur arrivée au pouvoir, ne leur accordaient aucune confiance.


François Brun

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