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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 11:04

aurore-e.jpg

 

Le 1er novembre 2012, la militante basque française Aurore MARTIN vient d’être arrêtée et remise entre les mains des autorités espagnoles, en exécution d’un mandat d’arrêt européen émis par un juge espagnol le 13 octobre 2010 pour « participation à une organisation terroriste », en réalité pour le simple fait d’avoir, comme membre du parti indépendantiste basque Batasuna, légal en France mais interdit en Espagne, participé, courant 2006 et 2007, à six réunions publiques en Espagne et en France et publié un article dans le quotidien basque Gara.


Le SAF ne peut que dénoncer en l’espèce la mise en œuvre  du mandat d’arrêt européen, censé assurer la coopération judiciaire internationale, mais qui peut avoir pour conséquence de violer la souveraineté nationale en matière pénale en l’absence d’espace judiciaire européen impliquant des incriminations et règles procédurales protectrices communes.


Le principe de double incrimination, supposant que les faits visés dans le mandat soient sanctionnés, non seulement dans le pays d’émission, mais aussi dans le pays requis, a été très largement aménagé dans le cas du mandat d’arrêt européen et notamment écarté pour le terrorisme, alors qu’il devrait retrouver toute sa place pour éviter les détournements de procédures maintes fois dénoncés.


Or, les faits reprochés à Aurora MARTIN ne peuvent constituer des actes de terrorisme et ne sont pas punissables en France.


Le SAF rappelle que, conformément aux dispositions de l’article 695-22 du code de procédure pénale, l’exécution d’un mandat d’arrêt européen doit être refusée s’il a été émis dans le but de poursuivre une personne en raison, notamment, de ses opinions politiques ou qu’il peut être porté atteinte à sa situation pour cette raison.


Le SAF s’indigne en conséquence que, sur le fondement d’un mandat d’arrêt datant de plus de deux ans, le ministre de l’Intérieur socialiste ait ainsi fait remettre aux autorités espagnoles une ressortissante française, pour des faits partiellement réalisés en France et relevant de la liberté d’expression, remise d’autant plus inopportune qu’un processus de paix est en cours en Espagne.


Paris, le 2 novembre 2012

 

http://www.lesaf.org/index.php?option=com_flexicontent&view=items&cid=45:informations&id=512:le-saf-denonce-la-remise-daurore-martin-aux-autorites-espagnoles&Itemid=136

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 10:42

nddl b

 

Communiqué Alternative Libertaire Lannion


Nous refusons d'avaliser ce qui se commet actuellement en notre nom.

 

Certes, il nous fallait se débarasser de N. Sarkozy et c'est sans illusions aucunes que nous avons vu s'installer aux commandes de l'Etat le social-libéralisme incarné par François Hollande.

 

Mais la coupe se remplit vite ! Chaque journée qui passe, ou presque, voit l'Etat-PS s'éloigner toujours un peu plus des aspirations populaires !

 

A Notre dame des Landes, "décideurs" et bétonneurs veulent anéantir sous le béton 2000 hectares de terres agricoles et d'habitats au nord de Nantes pour un aéroport surdimensionné, ultra coûteux et dont l'utilité reste à démontrer...

 

Alternative Libertaire dénonce les explulsions, les destructions et l'occupation de la zone par les forces de leur ordre, la répression ainsi que l'acharnement du premier ministre, ancien maire de Nantes, à poursuivre ce projet mégalomaniaque.

 

Nous soutenons la lutte des défenseurs du Bien Commun de Notre Dame des Landes et appelons à la convergence de toutes les initiatives pour faire reculer ce projet néfaste.

 

Rassemblons-nous devant la mairie de Lannion le samedi 10 novembre à 11 h. (Le Npa soutient également)

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 09:26

Leur objectif premier : empêcher toute mesure significative de lutte contre le changement climatique


Par Olivier Petitjean (5 novembre 2012)


Pendant la campagne électorale états-unienne, l’argent coule à flot. Et les grandes entreprises françaises, y compris publiques, ne sont pas les dernières à distribuer des milliers de dollars aux candidats.

 

Avec un certain penchant pour les républicains les moins fréquentables : néoconservateurs et fondamentalistes chrétiens du tea party, dénégateurs du changement climatique, fanatiques des énergies fossiles et des armes à feu, jusqu’aux xénophobes avérés. Quand les intérêts économiques français se font complices de l’obscurantisme.

 

Aux États-Unis, le financement des campagnes électorales, que ce soit pour entrer à la Maison Blanche ou au Congrès, ne souffrent de quasiment aucune restriction, ni véritable obligation de transparence. Depuis deux ans, les dirigeants de sociétés cotées en bourse peuvent ainsi financer les campagnes, sans limites, via des comités d’action politique, appelés « Super PACs » (Lire notre article).

 

De grandes entreprises françaises participent à cet afflux massif de dollars.

 

Leur objectif premier : empêcher toute mesure significative de lutte contre le changement climatique, et toute régulation environnementale en général. Leurs financements favorisent également la frange des républicains la plus réactionnaire.


Avec des donations déclarées de 728 000 dollars, au 1er octobre 2012, auprès de candidats au Sénat et au Congrès, les entreprises françaises se placent au quatrième rang des firmes étrangères qui interviennent financièrement dans les élections.

 

Elles sont certes moins généreuses que leurs homologues britanniques, suisses (respectivement 2,3 millions) et allemandes (près de 2 millions). Mais les sommes en jeu demeurent conséquentes, selon le relevé établi par le site états-unien opensecrets.org, animé par un centre de recherche indépendant qui scrute les financements des partis politiques états-uniens.

 

Ces versements profitent d’abord au camp républicain : le groupe pharmaceutique Sanofi, EADS (aéronautique et défense), Areva (nucléaire), Lafarge (BTP), GDF-Suez (énergie) et le groupe Louis-Dreyfus (négoce de matières premières) ont chacun versé entre 55 000 et 192 500 dollars à des candidats, en majorité républicains [1].

 

Lire la suite

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 08:49
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MERMET Elise 1er novembre 2012
  

Le 9 novembre 1932, l’armée ouvre le feu à Genève, faisant treize morts et une centaine de blessés. Jean Batou, tente d’expliquer pourquoi en partant d’archives négligées ou insuffisamment exploitées. Une démarche scientifique qui n’empêche pas de tenir le lecteur en haleine. Presque un roman noir.


Tout commence par la pose d’une affiche provocatrice de l’Union nationale, un parti d’extrême droite, dans la nuit du 5 au 6 novembre 1932, qui revendique la «  mise en accusation publique  » des deux principaux leaders du Parti socialiste genevois. L’État mobilise tous les moyens à sa disposition pour garantir la tenue de ce meeting et le protéger d’une contre-manifestation du mouvement ouvrier. Dans la soirée du 9 novembre, le chef du Département de justice et police, jugeant les gendarmes débordés, fait appel à la troupe, dont les officiers engagent leurs hommes dans la foule, avant de les faire reculer pour les regrouper et faire feu sur un public clairsemé, tuant treize personnes et en blessant une centaine, dont une majorité de curieux.

Des questions sans réponse

Qui a donné l’ordre de feu  ? Pourquoi, durant ces années de crise, aucun autre canton suisse, ni aucun autre pays démocratique européen, n’a connu une telle répression des classes populaires  ? S’il s’est agi d’une erreur d’appréciation ou d’une «  bavure  » regrettable, pourquoi cela n’a-t-il pas été reconnu rapidement, au moins en partie, comme ce fut le cas à Adalen, en Suède, un an et demi auparavant (cinq morts dans une manifestation de soutien à une grève)  ? Comment se fait-il que la justice militaire ait pu conclure à l’absence de faute du commandement, tandis que la justice civile condamnait sept organisateurs de la manifestation populaire à quelques mois de prison pour incitation à résister aux injonctions de l’autorité  ? Comment expliquer que l’abandon rapide de la thèse du complot révolutionnaire par l’instruction et les Assises fédérales n’ait pas conduit à une critique sans complaisance des moyens mis en œuvre et de la succession des décisions prises par le pouvoir civil et militaire  ?


Le livre de Jean Batou propose une relecture approfondie d’un sujet controversé, à partir de nouvelles sources d’archives et d’une grille de questions inédite  : une enquête historique sur fond de luttes sociales, qui n’a rien à envier à un roman noir. D’un côté, une caste patricienne calviniste, endogame, enrichie par la finance et l’immobilier, soudain hébétée par le krach de la Banque de Genève et les menaces du fisc français. De l’autre, des classes populaires, recomposées par l’afflux de jeunes travailleurs du reste de la Suisse, précaires et stigmatisées, qui se reconnaissent dans un quotidien, Le Travail, et dans des hommes comme le dirigeant du Parti socialiste Léon Nicole, et le militant anarcho-syndicaliste Lucien Tronchet. Entre les deux, un monde rural trop étroit et une petite bourgeoisie trop divisée pour servir d’arbitre.

La face cachée du 9 novembre

L’auteur nous fait découvrir les réseaux du «  camp de l’ordre  » à Genève. Rassemblées essentiellement autour du Parti démocratique et de la récente Union de défense économique, les élites protestantes de la haute ville ne peuvent plus se contenter d’une alliance avec le Parti radical, discrédité par les affaires. C’est pourquoi, elles font appel aux secteurs les plus conservateurs des Églises, notamment à l’aile marchante du corporatisme catholique, et prennent langue avec l’extrême droite, organisée au sein de l’Ordre politique national, puis de l’Union nationale.


En suivant à la trace le 1er lieutenant qui a commandé le feu, l’auteur nous fait découvrir la face cachée de novembre 1932. Raymond Burnat va jouer en effet un rôle de premier plan dans le développement d’une organisation secrète, Les Equipes, issue des réseaux de sociabilité de la jeunesse dorée. Au soir du 9 novembre, tandis que ce commandant de Compagnie confond le Palais des expositions de Genève avec le Palais d’hiver de Petrograd, croyant briser une révolution en marche, ses jeunes amis, Théodore de Gallatin, Robert Hentsch, Renaud Barde, etc., sont en mission d’observation dans la foule. Ensemble, au lendemain du drame, ils vont s’efforcer de former la relève d’une droite autoritaire, corporatiste et fédéraliste, qui luttera pied à pied contre l’administration socialiste au pouvoir, entre 1933 et 1936.

Vers le consensus helvétique

Au lendemain de la fusillade, tandis que les chefs de l’armée, dont le corps des officiers est travaillé par l’extrême droite, se préparent à mater les troubles sociaux, les autorités politiques de Berne et la magistrature fédérale font le choix d’une répression sélective de la gauche, ciblant tout particulièrement les communistes, l’action directe et la grève, tout en misant sur l’intégration des courants dominants du Parti socialiste et de l’Union syndicale en vue de la défense commune de l’ordre bourgeois.


De leur côté, le PSS et l’Union syndicale refusent d’appeler à la grève générale. Comme le note l’Attaché militaire français, «   Ce manque de réaction s’explique si l’on songe que (…) les municipalités socialistes des villes telles que Zurich, Bâle, Berne, tiennent à l’honneur de montrer qu’elles ne sont pas un parti de désordre ; la répression des troubles de Zurich l’a bien prouvé  ». En effet, le 15 juin de la même année, la police de la Ville sociale-démocrate de Zurich a tué un manifestant en tentant de disperser un rassemblement de solidarité avec des grévistes.

Enfin, entre le 9 novembre 1932 et le procès de Nicole et consorts, au printemps 1933, Hitler a pris le pouvoir en Allemagne. C’est dans ces conditions, que l’écrasante majorité du mouvement ouvrier suisse s’oriente vers le compromis avec la politique d’austérité de la Confédération (1934), avant de se rallier à la Défense nationale (1935) et de signer la paix du travail (1937), faisant ainsi de la fusillade de Genève une ligne de partage dans l’histoire sociale et politique du pays.


Elise Mermet


Jean Batou, «  Quand l’esprit de Genève s’embrase  », Editions d’En Bas, Lausanne, 2012.

En librairie dès le 9 novembre (34 CHF / 28 €).

MERMET Elise
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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 08:34
dionisio
24 octobre 2012
 

Nous reproduisons ci-dessous l’appel de la Coordination Climat et Justice sociale qui dénonce le projet d’un consortium international de parc éolien, qui se ferait au détriment total de la population locale et de son environnement.

 

Les transnationales et investisseurs envahissent les terres des communautés indigènes de l’Isthme de Tehuantepec, lieu des vents les plus forts et réguliers du monde, pour y installer des parcs éoliens immenses, en détruisant au passage les moyens d’existence des habitants.

Ceux-ci résistent, notamment à travers l’Asamblea en defensa de la Tierra y el Territorio, dont une représentante a participé à la Caravane du Climat, entre l’OMC et Copenhague, fin 2009.

A San Dionisio del Mar, un consortium international, comprenant entre autres CocaCola, Heineken, Mitsubishi, un fond de pension hollandais et le géant de l’éolien Vestas (Danemark) veulent y imposer de force le plus grand parc d’Amérique Latine, quitte à détruire la pêche dans les lagunes dont vivent les habitants, une communauté indigène Ikjot (Huave), ainsi que leurs lieux sacrés traditionnels.

 

Mais le projet est paralysé, car depuis le mois de février, la communauté a expulsé les autorités corrompues qui l’avaient accepté et bloquent toutes les routes d’accès.

 

Depuis quelques jours, la tension est extrème, car les journaux citent les menaces publiques de responsables du projet, qui ont assemblé une troupe de mercenaires et disent que le projet va se faire «  même si le sang doit couler  ».

 

Des camions d’hommes armés de mitraillettes sillonnent déjà la communauté en filmant les gens, les leaders reçoivent des menaces directes. Une caravane de solidarité qui descend de la capitale est aussi en danger.

 

La communauté refuse de se rendre, et fait appel à la solidarité internationale pour prévenir un massacre.

La transition énergétique doit se faire, mais dans la justice sociale. Nous ne pouvons pas laisser les transnationales et les investisseurs sans scrupules en faire une nouvelle occasion de violence et pillage  !

 

Signez la pétition de l’Asamblea et inscrivez-vous pour nous appuyer dans d’autres démarches, notamment auprès de la Mission Mexicaine et les organisations internationales  !

 

Sur  : www.climatjusticesociale.org...

 

* Paru en Suisse dans « solidaritéS » n° 216 (24/10/2012).

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 08:14

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La militante basque française Aurore Martin, membre de Batasuna, a été arrêtée jeudi 1er novembre à Mauléon (Pyrénées-Atlantiques) en exécution d'un mandat d'arrêt européen émis par l'Espagne, pour être remise quelques heures plus tard à la police espagnole.


Joignant sa voix à tous les syndicats, organisations, partis politiques et militantEs progressistes qui ont dénoncé cette opération policière et exigé la libération de la militante basque, la LCR condamne l’arrestation et l’extradition d'Aurore Martin et considère que les persécutions de militantEs et les services rendus entre flics français et espagnols ne sont pas la bonne façon de solutionner la question basque qui ne se réglera que dans le cadre du droit à l’autodétermination du peuple basque qui n'a pas cessé de le réclamer depuis des décennies.

 LCR-Web

 

Indigne !


La militante basque Aurore Martin a été incarcérée vendredi 2 novembre à Madrid, après avoir été extradée vers l'Espagne par les autorités françaises. Son extradition a provoqué l'incompréhension et l'indignation.

Aurore Martin a été arrêtée dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen émis en 2010 par l'Espagne.

 

Les autorités espagnoles l'accusent d'avoir participé à des conférences de presse et écrit des articles d'opinion au nom de Batasuna, parti interdit en Espagne, mais légal en France. La jeune militante risque 12 ans de prison en Espagne.


Après avoir été présentée à l'Audience nationale, la plus haute instance pénale espagnole, le juge a envoyé Aurore Martin en prison inconditionnelle, sans possibilité de libération sous caution. Elle restera en prison jusqu'à son procès.

De nombreux élus, de toutes les forces politiques, ont durement critiqué l'arrestation et l'extradition d'Aurore Martin.

 

Pour la première fois, la France livre une militante basque de nationalité française à l'Espagne pour ses engagements politiques.


Seize élus basques du Parti socialiste, dont plusieurs députés et conseillers généraux, ont condamné ce vendredi l'exécution du mandat d’arrêt européen. «Nous rappelons que les faits visés par l’Espagne ne sont pas répréhensibles en France : appartenance à un parti politique légal en France et participation à des manifestations publiques», soulignent-ils et demandent «le retour immédiat» d'Aurore Martin. En juillet 2011, François Hollande avait, lui aussi, manifesté son soutien à Aurore en réclamant une issue «favorable» et demandant la clémence.


«Ce que Sarkozy et Guéant n'avaient pas fait, Hollande et Valls l'ont fait», a dénoncé Batasuna lors d'une conférence de presse. Batasuna accuse Manuel Valls d'avoir rompu «l'accord tacite» impliquant de ne pas appliquer le mandat de capture européen.  

 

Questions sur une arrestation


«Je n’ai aucune illusion, je sais où ça va se terminer et comment». C’était en mars 2011. Sous le coup d’un mandat d’arrêt européen, la Française Aurore Martin, membre du parti radical basque Batasuna, vivait cachée. Elle a finalement été arrêtée hier dans les Pyrénées-Atlantiques et remise aux autorités espagnoles. Le juge vient de décider son placement en détention. Son arrestation suscite de vives réactions politiques en France, à droite comme à gauche.


Qui est Aurore Martin et que lui reproche-t-on ?


Aurore Martin est une Française de 33 ans, membre du parti radical basque Batasuna. En France, ce parti n’est pas interdit. Il l’est en revanche en Espagne où il est considéré comme une organisation terroriste depuis 2003 pour ses liens présumés avec le groupe séparatiste basque ETA.


Depuis le 13 octobre 2010, après avoir tenté tous les recours juridiques possibles, Aurore Martin est sous le coup d’un mandat d’arrêt européen émis par Madrid pour sa «participation à une organisation terroriste», à savoir sa présence à des réunions publiques de Batasuna, en 2006 et 2007, à Pampelune, en Espagne. Elle encourt douze ans de prison.


Cette arrestation était-elle prévisible?


Aurore Martin se savait recherchée. Dans un entretien à l’AFP en juillet 2011, la militante disait alors n’avoir «aucune illusion sur son arrestation». «Je ne cherche pas une arrestation spectaculaire, je veux seulement qu’au moment où je serai arrêtée, cela se sache.»


A l'époque, elle venait d'échapper de peu à la police, ses sympathisants étaient parvenus à déjouer une rocambolesque tentative d’arrestation à Bayonne.


La militante s’était alors dite prête à «rencontrer» le ministre de l’Intérieur de l’époque Claude Guéant, mais «pas à négocier». Interrogée par l’AFP, elle expliquait: «Je suis "dans la nature" mais je ne suis pas enfermée non plus. Je ne cherche pas à savoir si je suis suivie. Je vais là où j’ai envie d’aller en prenant quelques précautions».

 

Assurant n’être ni «manipulée», ni «naïve», elle assurait «continu(er) à travailler au sein de Batasuna», travail qui porte sur un processus de paix au Pays basque: «Pour moi, chaque jour dehors est un jour où je peux travailler, un bonus». «Je lutte non pas pour une non-incarcération, mais pour une non-extradition en Espagne», soulignait-elle, et «s’ils me livrent à l’Espagne, ça créera un précédent et cela bouleversera tout le système juridique».


C'est en effet la première fois qu’un ressortissant français est remis à l’Espagne pour des faits liés aux affaires basques, selon une source policière, citée par l’AFP. Précision juridique: depuis sa mise en place il y a dix ans, le mandat d’arrêt européen remplace le système d’extradition en imposant à chaque autorité judiciaire nationale de reconnaître, moyennant des contrôles minimums, la demande de remise d’une personne formulée par l’autorité judiciaire d’un autre État membre.


Pourquoi maintenant?


Son interpellation intervient dans un contexte particulier, après l’entretien accordé lundi au quotidien espagnol El Pais par Manuel Valls. Le ministre de l'Intérieur affirme que la France poursuivra «avec fermeté» son combat contre l’ETA tant qu’elle n’aura pas déposé les armes.


Dimanche, deux militants présumés de l’ETA ont par ailleurs été arrêtés à Mâcon, dont Izaskun Lesaka Argüelles, figure majeure du groupe séparatiste basque. Rappelons que l’ETA a annoncé le 20 octobre 2011 qu’il renonçait définitivement à la violence mais refuse de déposer les armes et de se dissoudre, comme l’exigent la France et l’Espagne.


Qu'a décidé la justice espagnole ?


Jointe par Libération, Amaia Rekarte, l’avocate d’Aurore Martin, a indiqué que sa cliente avait été présentée à 10 heures, ce matin à Madrid devant l’Audience nationale (la plus haute instance pénale espagnole, ndlr). «Le procureur a demandé son incarcération. Trois issues sont possibles: l’incarcération, la libération sous caution ou sans caution».

En fin de matinée, le juge a décrété son placement en détention l’accusant d’un «délit d’appartenance à une organisation terroriste». Selon le quotidien Sud Ouest, Aurore Martin a été incarcérée sans possibilité de libération sous caution.


La militante, qui se trouvait a priori seule dans son véhicule, avait été interpellée hier, jeudi, vers 16 heures par des gendarmes lors d’un contrôle routier «fortuit» à Mauléon, selon la gendarmerie et le parquet de Bayonne.


Comment a réagi Batasuna?


Lors d’une conférence de presse au siège de Batasuna à Bayonne, ce matin, l’un des responsables, Jean-François Lefort, a jeté le doute sur le caractère «fortuit» du contrôle routier qui a permis l’arrestation de la militante. «Nous réfutons la thèse d’un contrôle fortuit : au moment où Aurore Martin a été arrêtée, il y avait un important peloton de gendarmerie à un autre endroit où elle aurait pu passer».


Il a aussi noté que le mandat d’arrêt européen n’avait pas été appliqué par l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant. «Il y avait un accord tacite que Valls a cassé, une étape a été franchie», a-t-il dit. Pour Anita Lopepe, membre de la coalition basque EH Bai, «Valls s’aligne sur le Partido Popular, c’est un simple relais de Madrid à Paris». Elle a estimé à «8 à 12» le nombre de militants basques français sous le coup de MAE non encore activés.


«Nous exigeons l’arrêt de toute forme de répression à l’encontre de tous les militants basques», a-t-elle ajouté, estimant que «la manifestation en faveur des prisonniers basques prévue le 10 novembre de longue date prend encore plus d’importance aujourd’hui».

 

http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=2648:liberte-pour-la-militante-basque-aurore-martin&option=com_content&Itemid=53


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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 07:48

5 novembre 2012 à 07h38

 

 

D'après Europe 1, l'ancien président de la République sera entendu cette semaine le juge Gentil, dans le cadre de l'affaire Bettencourt.

 

Son audition était sensée avoir lieu vendredi dernier.


Le juge devra essayer de savoir si, oui ou non, Liliane Bettencourt a pu participer au financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

 

Des perquisitions ont déjà été menées à son domicile et dans ses nouveaux bureaux.

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 07:26

aurore-m.jpg

 

Aurore Martin
CENTRO PENITENCIARIO MADRID V
Ctra. Comarcal 611, km. 37,6
28770 Soto del Real (Madrid)

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 12:20

Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 168 (01/11/12)

 

Le congrès du Parti socialiste s’est déroulé dans une ambiance terne entérinant la nomination de Harlem Désir comme premier secrétaire.

Faible participation lors des votes, une ancienne première secrétaire qui savonne la planche, des ministres peu loquaces, tout est à l’image de la politique du gouvernement que l’appareil socialiste en mode « parti » a quelques difficultés à soutenir avec enthousiasme.

Ni tracts, ni affiches se plaignent des militantEs, leur parti est comme muet et son aile gauche se voit en « vigie » des engagements de Hollande.

Difficile d’être le parti godillot d’une politique faite d’une collection de renoncements, le parti godillot du pacte avec le patronat !

Abandonné « le choc de compétitivité », désormais depuis la lettre du 29 octobre des patrons du CAC40 qui évoquaient l’idée d’un pacte, François Hollande s’est mis au diapason et reprenait dans le Monde le même terme.

Va pour le pacte et Ayrault en rajoute demandant que l’on « arrête de dénigrer les chefs d’entreprise ».

Maladroit dans son zèle à complaire à ses commanditaires, il va jusqu’à évoquer la possibilité d’un retour aux 39 heures ! Aussitôt contraint de se dédire par Sapin lui-même, le toujours ou encore premier ministre, s’enlise dans le ridicule.

Le pacte, lui, est tout à fait sérieux.

La partition est écrite, quels que soient les couacs gouvernementaux. Les roulements de tambour de l’annonce du rapport Gallois préparent l’opinion aux décisions que le gouvernement prendra dans la foulée.

Le pacte n’évitera pas le « choc » pour les salariés, un « choc » qui pourrait être de 30 milliards d’euros par la baisse des cotisations patronales. Elles seront compensées probablement par une augmentation de la TVA ou de la CSG.
Le pacte gouvernement-patronat est un accord contre les travailleurs et la population pour faire baisser le coût du travail au nom de la course à la compétitivité.

Le congrès du PS a rassemblé le nouveau parti godillot en soutien à ce pacte et à un premier ministre discrédité et ridicule. Aux travailleurs et à leurs organisations de rassembler leur force pour prendre l’offensive contre la politique d’austérité de ce gouvernement sans laisser l’initiative à la droite et à l’extrême droite qui rêvent de dévoyer le mécontentement.

Thibault Blondin
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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 11:41

Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 168 (01/11/12)

 

Des millions de salariés en grève, rejoints dans les manifestations par des étudiants, des chômeurs, des retraités… Voilà ce qui nous attend le 14 novembre !

 

Depuis l’appel à la grève générale « contre l’exploitation et l’appauvrissement » lancé par la GTP, le principal syndicat portugais, les grandes centrales syndicales espagnoles, grecques, chypriotes et maltaises ont pris la décision d’appeler elles aussi les salariés de leur pays à se mettre en grève ce jour-là.

Il faut dire que le niveau des mobilisations dans ces pays est depuis plusieurs mois d’une intensité exceptionnelle.

Au Portugal par exemple, les manifestations ont permis le 22 septembre de faire reculer le gouvernement qui voulait adopter une mesure de transfert de 2 milliards de cotisations sociales des poches des salariés vers celles des employeurs.

Cette grève générale coordonnée est donc une décision de bon sens prise sous la pression populaire : s’unir contre la Troïka, qui conditionne l’aide aux États endettés à l’adoption de plans d’austérité, et s’unir face aux gouvernements qui les appliquent.

Dans cette situation, la Confédération européenne des syndicats a même lancé un appel « à une journée d’action et de solidarité » partout en Europe le 14 novembre.

Nous sommes concernés : depuis l’adoption scandaleuse du TSCG (traité européen) par le Parlement français, il est évident que le gouvernement Hollande est aussi prompt à appliquer les mesures d’austérité que le sont les gouvernements du sud de l’Europe.

On souhaitait donc que la réunion intersyndicale du 26 octobre, en présence de la CFDT, la CGT, la FSU, l’UNSA et Solidaires, soit elle aussi à la hauteur de la solidarité internationale et du combat nécessaire contre l’austérité généralisée. Il en sort un appel « à manifester selon des modalités permettant la participation la plus large ». Espoirs déçus.

Nous devons pourtant, partout où des luttes se mènent contre l’austérité, partout où des collectifs unitaires existent, essayer de mobiliser largement ce jour-là.

Le cadre unitaire contre l’austérité et la dette, qui a notamment organisé la manifestation le 30 septembre contre le TSCG, appelle « à soutenir et à participer aux manifestations organisées à l’initiative de l’Intersyndicale ». La réussite de cette journée sera un pas supplémentaire vers l’Europe que nous voulons, celle des luttes des peuples grecs, espagnols et portugais !

Vanina Giudicelli
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