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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 14:11
Le leader indépendantiste cap-verdien a été tué quelques mois avant l’indépendance

Praia célèbre ce jeudi le 37e anniversaire de l’indépendance du Cap-Vert, rendue possible par le combat d’Amílcar Lopes Cabral. Mais cette figure majeure de la lutte anticoloniale au Cap-Vert et en Guinée-Bissau ne la verra jamais.

Né en 1924, en Guinée portugaise (actuelle Guinée-Bissau), Amílcar Lopes Cabral migre très rapidement avec sa famille vers Praia. Quelques années plus tard, il part étudier à l’Université de Lisbonne où il rencontre de nombreux militants indépendantistes de l’empire colonial portugais.

 

A la suite de sa formation en métropole, Cabral décide de rentrer en Guinée-Bissau en tant qu’agronome mais s’engage rapidement en politique, notamment en fondant le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) avec son demi-frère, Luis Cabral (futur président de Guinée-Bissau) et Aristides Pereira (futur président du Cap-Vert). Le programme du nouveau parti repose sur la lutte armée contre la présence portugaise, à partir de bases arrières dans les pays limitrophes.


Le Cap-Vert et la Guinée Bissau : un seul Etat pour Cabral


Parallèlement, Amílcar Cabral engage une intense activité diplomatique afin de mobiliser la communauté internationale en faveur du combat pour l’indépendance. Cette stratégie s’avère payante puisqu’en 1972, le PAIGC est considéré par les Nations-unies comme « véritable et légitime représentant des peuples de la Guinée et du Cap-Vert ».

 

Toutefois, le mouvement est traversé par une vive opposition entre les métis cap-verdiens et les noirs guinéens.

 

Cette rivalité est même instrumentalisée par les autorités portugaises, qui espèrent à cette époque la conservation du Cap-Vert en cas de défaite sur le continent. La double culture de Cabral devient dès lors très vite problématique.

Après vingt ans de lutte et tout près de la victoire, il est assassiné le 20 janvier 1973 en Guinée-Conakry par des membres de son propre parti, avec la complicité de la police politique portugaise et des complices guinéens.

 

Le métissage culturel de ce dernier et la proximité de son demi-frère Luis (de mère portugaise) avec l’élite cap-verdienne, réputée proche du colon portugais, gênait beaucoup de militants de son mouvement ainsi que le président guinéen, Ahmed Sékou Touré. Le projet d’union entre la Guinée-Bissau et le Cap-Vert, souhaité par Amílcar Cabral, était en concurrence avec celui de "Grande Guinée", porté par Sékou Touré.

 

Cette union des Guinéens, qui était négociée entre Bissau et Conakry, proches idéologiquement et sociologiquement, reposait notamment sur la suprématie des Noirs et se heurtait aux métis capverdiens. A contrario, le projet de Cabral prônait la collaboration des Noirs et des Métis au sein d’un État. Cependant, aucun de ces deux projets n’aboutira. Le rêve de Cabral sera définitivement enterré après le coup d’Etat de 1980 en Guinée-Bissau. L’indépendance de la Guinée-Bissau avait été reconnue le 10 septembre 1974 par le Portugal, soit une année avant celle du Cap-Vert.


Amílcar Lopes Cabral restera dans l’histoire comme un grand révolutionnaire panafricaniste, aussi bien dans son pays qu’en Afrique. Les récits sur le personnage sont nombreux et plusieurs sites, tels que l’aéroport de Sal au Cap-Vert, ou encore le lycée Cabral à Ségou, au Mali, rendent hommage à sa mémoire.

 

 

http://www.afriquesenlutte.org/afrique-de-l-ouest/cap-vert/article/cap-vert-37-ans-d-independance


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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 11:54

souffre-.jpg

 

H2S c'est le sulfure d'hydrogène, ou hydrogène sulfuré, gaz mortel issu de la décomposition

des algues vertes!

Bravo les touristes ! Cà c'est encore plus fort que de se baigner dans la Seine!

La Bretagne, des vacances au goût du risque!

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 11:46
Elsa Fayner | Journaliste Rue89

Depuis juillet, les prix des céréales flambent. On accuse la sécheresse, mais pour Aurélie Trouvé d’Attac France, cette crise a des responsables.

Un champ de maïs à Godewaersvelde, dans le Nord, le 22 août 2012 (PHILIPPE HUGUEN/AFP)

Elle a grandi avec le mouvement altermondialiste. Et ne l’a pas lâché la trentaine passée. Aurélie Trouvé copréside aujourd’hui Attac en France, l’Association pour la taxation des transactions financières et l’action citoyenne.

Ce qu’Aurélie Trouvé dit moins, c’est qu’elle a suivi des études d’ingénieur agronome pour finalement devenir maître de conférences en économie. Sa spécialité : les politiques agricoles et alimentaires a l’Inra.

Alors, quand les prix des céréales s’envolent comme ils le font depuis le début de l’été, la jeune femme fait le lien entre ses deux activités : ce n’est pas parce qu’une sécheresse met à mal les récoltes américaines que les prix flambent en France, c’est bien plutôt parce que nous avons dérégulé les marchés. Rencontre.


Rue89 : Peut-on parler de crise alimentaire aujourd’hui ?


 

Aurélie Trouvé : On parle de crise alimentaire mondiale depuis 2008. On a assisté cette année-là à une forte augmentation des prix du riz, du blé, du lait. On a parlé d’émeutes – ou de révoltes – de la faim.
Mais l’indice des prix a été encore plus haut en 2011 ! En fait, la crise est continue depuis 2008 : les prix ne sont quasiment pas retombés. C’est le cas en particulier pour les céréales, le sucre et le maïs.


Pourquoi cette flambée des prix est-elle inquiétante ?


En France, un ménage consacre en moyenne 15% de son revenu à l’alimentation. Dans les pays du Sud, c’est plus de la moitié du revenu. Du coup, dans ces pays, la flambée des prix a des conséquences [PDF] encore plus dramatiques sur la consommation quotidienne de céréales, de maïs ou de sucre.

Bientôt, ce sont les produits laitiers et la viande qui risquent d’être touchés. Pour nourrir les élevages, il faut des céréales....

Or ceux-ci sont de plus en plus utilisés pour fabriquer des agrocarburants aux Etats Unis et dans l’Union européenne, ce qui réduit d’autant les stocks céréaliers des deux régions.


Mais il y a toujours eu des crises alimentaires, ce n’est pas nouveau ?


Cet été, il y a eu une sécheresse aux Etats-Unis, et les prix du maïs ont flambé de 25%. C’est ça la nouveauté : la volatilité des prix.

Autrement dit, maintenant, quand on a un petit déficit de production, ça flambe. Ce n’était pas le cas auparavant. Les prix restaient stables, ils ne s’affolaient pas au moindre changement de temps.

Il suffit de regarder la courbe des prix des produits alimentaires, établie par la FAO [Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, ndlr], pour le voir. Depuis 2007, les prix connaissent de fortes fluctuations, et dans des temps réduits.



Indice FAO des prix des produits alimentaires (FAO)


Le problème, donc, c’est que les prix augmentent fortement subitement pour les consommateurs. Mais cette volatilité nouvelle déstabilise également toute la filière.

Les agriculteurs, les PME de l’agroalimentaire... tous sont plongés dans l’incertitude. Du coup, ils font moins d’investissements. Ils obtiennent également moins de crédits car les banques voient bien qu’ils peuvent totalement se ruiner en une année.


Mais pourquoi, aujourd’hui, un petit déficit de production suscite une telle flambée des prix alors que ce n’était pas le cas avant ?


C’est facile d’incriminer les aléas climatiques, la sécheresse : personne n’est responsable. Alors que la crise résulte de choix politiques, et qu’il y a des responsables.

Le problème de fond, c’est que nous avons dérégulé nos marchés intérieurs.


Avant, sur ces marchés, un certain nombre de systèmes permettaient de garder des prix stables. On garantissait des prix de vente aux producteurs. En Europe, par exemple, quand le prix mondial du lait passait en dessous du prix plancher, l’Union européenne achetait le lait et le stockait, ce qui maintenait le prix élevé. Quand les prix flambaient, l’Union déstockait, ce qui faisait baisser les prix. Les Etats-Unis faisaient de même.

Pour avoir un prix assez haut et stable, l’Union européenne avait également mis en place des taxes douanières. Et les exportations étaient subventionnées.


Les prix n’étaient pas les seuls à être régulés, la production l’était aussi. Aux Etats-Unis, notamment, un gel des cultures était pratiqué. Des surfaces agricoles n’étaient pas cultivées, ce qui permettait d’éviter ces surproductions.

Le problème est survenu à la fin des années 80. En 1986, on a fait entrer l’agriculture dans les négociations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). En 1994, un accord a été signé. Et cet accord a laminé les politiques de régulation des marchés agricoles, notamment aux Etats-Unis et dans l’Union européenne.


Comment ?


Aujourd’hui, les prix intérieurs ne sont plus stables et protégés dans chaque pays, ils suivent du coup les prix mondiaux. Or, ces prix mondiaux sont de plus en plus volatiles.

Ils ne sont pas fixés en fonction de l’offre et de la demande dans tous les pays du monde. Ce n’est pas une moyenne des prix. Les prix mondiaux sont déterminés par la petite partie de la production qui est exportée dans le monde.

Or, sur ces marchés agroalimentaires, il y a des très gros acteurs qui sont capables d’influencer très fortement les prix, qui ne correspondent pas à l’état de l’offre et de la demande réelle.

Concernant certains produits comme les céréales ou le maïs, la spéculation joue en outre une influence décisive sur les prix.


Comment peut-on spéculer sur les céréales ou le maïs ?


Il existe ce qu’on appelle des « marchés à terme » : ce ne sont pas des marchés agricoles, sur lesquels on s’échange des marchandises ; ce sont des marchés financiers qui existent en parallèle, sur lesquels on s’échange des papiers.

Ces marchés à terme existent depuis le XIXe siècle. C’était au départ une sorte d’assurance pour les agriculteurs. Cela leur permettait de vendre leur production à un prix fixé préalablement à la récolte. En cas de chute des cours au moment de la moisson, ils étaient protégés. En cas de flambée, les investisseurs enregistraient un profit.


Cela a fonctionné jusqu’au début des années 90. Des agriculteurs, des coopératives, des négociants utilisaient ces marchés à terme. Les prix étaient fixés en fonction des « fondamentaux de marché », c’est-à-dire des anticipations de l’offre et de la demande physiques.

Et puis, peu à peu, de plus en plus de spéculateurs purs se sont mis à investir sur ces marchés : des intervenants qui, à aucun moment, ne vendent ni n’achètent de produits agricoles, qui ne vendent que des produits dérivés pour faire de la spéculation financière.


Pourquoi les spéculateurs se sont-ils subitement intéressés aux céréales ou au maïs ?


Parce que les prix ont été dérégulés à ce moment-là en Europe et aux Etats-Unis ! Quand les prix étaient stabilisés un peu partout, il y avait beaucoup moins d’intérêt à spéculer. A partir du moment où les prix varient fortement, les paris peuvent devenir plus importants.

Par ailleurs, comme les marchés de l’immobilier et de l’Internet se sont cassé la figure, les spéculateurs se sont reportés vers les marchés à terme agricoles, considérés comme plus sûrs. Après les subprimes, on spécule sur la nourriture.

A tel point que des bulles se sont formées, et ont éclaté. C’est ce qui s’est passé en 2008, c’est ce qui a mené aux révoltes de la faim.


De prochaines crises sont-elles à craindre ?


Les Etats-Unis ont de nouveau régulé les prix agricoles a partir des annees 2000, avec des mécanismes qui permettent aux agriculteurs de stabiliser leurs revenus. Les quotas et les protections aux frontières ont également été renforcés.

L’Inde ou le Brésil reprennent également des mécanismes de régulation de produits agricoles.

L’Union européenne, elle, continue à déréguler. La politique agricole commune (PAC) va être réformée en 2013. Les quotas laitiers vont être complètement élimés. Ça, c’est décidé. Les prix garantis aux agriculteurs vont continuer à diminuer : il n’y aura plus aucune trace de régulation. La Commission européenne propose par ailleurs dans ses textes de développer les marchés à terme.

Quelles solutions pourraient être envisagées ?


Pour moi, il faut [PDF] reprendre en Europe les mécanismes de stockage-déstockage, avec des prix garantis aux agriculteurs. Cela permet au passage de couper l’herbe sous le pied des spéculateurs : si les prix ne varient plus, aucun intérêt de parier dessus.

Il existe certes une limite à ce mécanisme : que l’Europe en profite pour déstocker vers les pays du Sud, à des prix défiant toute concurrence, ce qui lamine les agricultures vivrières dans les pays en question. C’est pourquoi il faut également mettre en place des systèmes de régulation de la production pour ne pas inonder les marchés étrangers.

Je pense qu’il faut aussi relocaliser les activités agricoles. Et réguler les marges de la grande transformation et de la grande distribution, comme cela se fait aux Etats-Unis.

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 11:35

1265645174 affiche karl marx le retour 300
 

Plan de la présentation faite à l’université d’été du NPA :


 Introduction
 Les bases de la théorie marxienne de la valeur
 La reproduction du capital
 La baisse tendancielle du taux de profit
 Crise et sortie de crise
 Les autres théories « marxistes » de la crise
Les théories de la sous-consommation
Les théories multi-causales (éclectiques)
Les théories du « profit-squeeze »

 L’évolution du taux de profit : analyse empirique
 La crise actuelle
 Enjeux politiques des analyses de la crise

La présentation est ci jointe aux formats pdf et ppt

PDF - 580.3 ko
Universite-ete-2012-crise.pdf
PowerPoint - 1.1 Mo
Universite-ete-2012-crise.ppt
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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 11:29


de : Katell PRIGENT
lundi 3 septembre 2012 - 11h00


Olivier Besancenot, ex-porte-parole médiatique du NPA, qui effectue sa rentrée avec un livre dont le titre, "On a voté... et puis après ?", est inspiré d’une chanson de Léo Ferré, appelle à une "opposition unitaire à la gauche du gouvernement" pour "imposer des mesures d’urgence" à François Hollande.


"Il faut une opposition unitaire à la gauche du gouvernement, la plus large possible", explique, dans un entretien, l’ex-candidat LCR à la présidentielle (2002 et 2007), pour qui l’opposition se fera "dans la rue".


"S’il ne se passe pas quelque chose du côté de la rue et de la gauche non gouvernementale, il ne se passera rien", estime-t-il avec la volonté de "mettre en branle tous les réseaux militants et pas simplement de les mettre en alerte".

"Sur la question des licenciements (PSA, Technicolor, Fralib, Sodimedical...), on pousse à ce qu’il y ait une convergence des luttes", explique le facteur de Neuilly, qui envisage "la possibilité d’une marche des salariés licenciés".


"Les salariés se rappeleraient au bon souvenir de M. Montebourg sous ses fenêtres pour réclamer une loi d’interdiction des licenciements et que le gouvernement utilise les moyens de pression qu’il a, c’est-à-dire les aides publiques qu’on a données à tous ces groupes-là", dit-il.


"Ce serait légitime et cohérent que l’on retrouve Poutou (NPA), Mélenchon (FG) et Arthaud (LO) dans la marche puisque, à peu de choses près, on les a entendus défendre des choses à peu près similaires sur la question des licenciements", fait valoir Olivier Besancenot.


Cette union se fera peut-être sur l’autre sujet de la rentrée, le traité budgétaire européen. Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche et porte-parole du Front de gauche, a appelé à une manifestation contre le traité le 30 septembre.


"Sur l’Europe, les choses s’enquillent plutôt pas mal", se réjouit Olivier Besancenot, soulignant que le NPA a été contacté par le Front de gauche. Toutefois, il estime que la position de Jean-Luc Mélenchon et du Front de gauche, c’est le "ni-ni", "ni dans le gouvernement, ni dans l’opposition, une situation instable".


Lui, souhaite une "opposition décomplexée".

 

Pour celui qui s’est engagé dans la politique et le militantisme "sous Mitterrand", lorsque la gauche gouverne "il y a une forme d’attentisme dans la gauche sociale et la gauche politique. On se dit +on va leur laisser une chance+".


"On cherche à faire en sorte que la rentrée ne soit pas +normale+, il faut sortir de l’attentisme", ajoute-t-il.

"L’idée, c’est être présent partout où il y a des fronts de rupture et partout où il y a des mesures d’urgence à imposer, c’est d’établir un rapport de forces parce que rien ne nous sera donné sous Hollande, rien", assure Olivier Besancenot, pour qui "il faut passer à l’offensive".


Aucune mesure du gouvernement ne trouverait grâce aux yeux d’Olivier Besancenot ?

 

"Il y a toujours des mesures symboliques qui viennent nous rappeler que la droite n’est plus là (loi contre le harcèlement sexuel, plafonnement de la rémunération des patrons du public...) et on est super-contents que la doite ne soit plus là", tempère-t-il.

Mais d’ajouter : "Il ne faut pas se laisser endormir, ne pas se réveiller comme on le fait à chaque fois, après deux ans et demi, trois ans de mandat de cette gauche".


"L’actualité fait qu’on recommence à avoir besoin de nous. Vers qui on se tourne, quand il s’agit de ne pas être hésitant pour aller au combat quand cette gauche-là est au pouvoir et pas simplement sur des postures, sur des mots ? On est dans l’action", assure Olivier Besancenot.


A propos du NPA, qui cet été a vu partir nombre de ses cadres pour le Front de gauche, il répond : "C’est derrière nous, on a tourné la page. Au-delà des effets immédiats des résultats électoraux, il y a des réalités profondes dans la réalité sociale et politique du pays".


"Il faudra compter avec nous", prévient Besancenot.


http://www.google.com/hostednews/af...

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 10:31

 Par SahaJoseph (Express Yourself), publié le 22/08/2012 à 17:18, mis à jour à 17:18

 

ROMS- Le socialogue Mustapha Saha explique "le nomadisme structure l'histoire des civilisations, des origines aux temps présents."

 

Alors que le gouvernement doit trancher ce mercredi sur la question des Roms, le sociologue Mustapha Saha et l'urbaniste Benoit Joseph, membre du Conseil national du PS, expliquent l'origine des peuples nomades. Ils mettent en garde contre le "délit d'appartenance ethnique" dont sont victimes les Roms. 

 

 Le nomadisme structure l'histoire des civilisations, des origines aux temps présents. Aux quatre coins de la planète, la transhumance demeure le mode d'organisation des peuples qui véhiculent les marchandises, transmettent les savoirs et les techniques, dynamisent les diversités culturelles. Jamais les mouvements migratoires n'ont été aussi intenses qu'en cette époque de transition où les technologies de pointe raccourcissent les distances et accélèrent le temps. Le nomadisme a préservé, tout au long des siècles, cette "société transversale en réseaux", qui alimente sans cesse le sang nouveau, les mondes en devenir.  

 

Aujourd'hui encore, les maisons transportables aux Etats-Unis incarnent cet "ethnos anamnésique" de la mobilité perpétuelle. Le mouvement hippie, inspiré par Mai 68, animé par les enfants gâtés de la bourgeoisie, n'est-il pas un rappel historique de cette évidence? Le nomadisme s'inscrit, plus que jamais, dans les mutations sociétales impulsées par la révolution numérique, qui refaçonne les comportements et balaie les charpentes vermoulues de l'archaïque "société pyramidale". 

 

L'information nomade circule d'ores et déjà, irrésistiblement, sur la Toile universelle.

 

La "société-laboratoire" expérimente au quotidien la démocratie interactive en mouvement. Les Roms, les gens du voyage, et tous les peuples nomades, sont parties intégrantes de l'entité européenne depuis sa genèse. Leur créativité irrigue de multiples rivières, depuis des millénaires, le grand fleuve des cultures universelles. Ces peuples nobles et fiers ont toujours affirmé, contre les persécutions endémiques et les discriminations systématiques, leur indéracinable attachement aux principes républicains des libertés individuelles et collectives. 

 

Le délit d'appartenance ethnique dont les Roms sont victimes génère les pires crimes contre l'humanité 

 

Les tziganes, irréductibles citoyens du monde quand les totalitarismes verrouillaient leurs frontières, boucs émissaires du nazisme quand les monstrueuses chambres de la mort les engloutissaient avec des millions de juifs, resteront à jamais d'admirables symboles de résistance. Leur colère d'outre-tombe résonne encore, plus jamais ça! Le "délit d'appartenance ethnique" dont les Roms sont victimes, surfant sur les bas instincts grégaires du "consensus de rejet", a généré dans le passé, et génère encore dans les horribles guerres de purification ethnique, les pires crimes contre l'humanité.  

 

Les campements provisoires, aux périphéries malfamées des villes, marquent invariablement les gens du voyage du sceau de l'exclusion. Toute population frappée par des réglementations particulières, progressivement muées en statut spécial, finit son chemin du calvaire sur les bûchers. Les sentiers ténébreux de l'inquisition mènent toujours aux camps d'extermination. La citoyenneté européenne, comme la citoyenneté française, est indivisible. La libre circulation des Roms sur les territoires communautaires ne saurait souffrir d'aucun régime d'exception. Il n'est d'autre principe égalitaire, applicable à tous les citoyens, sans exclusive, que le droit commun. Que les vagues nauséabondes de l'ostracisme se brisent sur les digues inexpugnables de lalaïcité! 

 

Mustapha Saha: Sociologue, artiste peintre.Benoit Joseph: Urbaniste, Membre du conseil national du Parti Socialiste. 

 

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 10:50

signe

Les premiers mois de la «  gauche  » au pouvoir ont vu des mesures qui ont rappelé que la droite était bel et bien partie  : justice pour les mineurs, loi sur le harcèlement sexuel, baisse de la rémunération des ministres, décret sur les loyers en relocation... Mais on est loin du compte. 

 

Les premiers renoncements


Le gouvernement Ayrault ne sera pas celui de l'égalité des droits entre Français et Immigrés. Le ministre de l'intérieur qui continue le travail mené par Hortefeux et  Guéant sous Sarkozy. Les démantèlements des camps de  Roms redoublent  et selon Valls «  être de gauche, ce n'est pas approuver la régularisation massive  ». Valls et le nouveau gouvernement, comme la droite,  indiquent que l'immigration est un problème  !


Ni celui de la justice fiscale. Rien ne sera fait sur la nécessaire progressivité de l'impôt  pour taxer plus lourdement les revenus les plus élevés.

Ni celui de la défense de l'emploi et du pouvoir d'achat. Les plans de licenciements s’amoncellent de jour en jour, PSA, Air France, Carrefour, Fralib... et le chômage atteint des records. Rien n’est fait pour prendre sur les profits pour maintenir l’emploi. Pire, les «  contrats d'avenir  » pour les jeunes précariseront toute une génération.

Et encore moins celui de l'environnement puisque certains ministres reviennent haut et fort sur les engagements, limités et ambiguës, pris par Hollande. Et pour Montebourg le nucléaire est «  une filière d'avenir  ». 

 

Un gouvernement made in Austérité  !


Avec le collectif budgétaire votée en juillet par l'ensemble des députés de la majorité de gauche, et aussi par les députés du Front de Gauche, l'austérité est bien au menu. Certes, les mesures les plus injustes du quinquennat Sarkozy sont effacées et c'est tant mieux.

 

Mais le cœur de ce budget rectificatif annonce la couleur  : économies sur les dépenses publiques pour plus d'un milliard d'euros, gel supplémentaire sur les crédits et maintien des restriction sur l'assurance maladie. Les suppressions de postes dans la fonction publique seront accentuées et on parle même d'un tour de vis sur les salaires des fonctionnaires dans les mois qui viennent. Pire, avec la ratification du TSCG (Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance) dit pacte budgétaire, par l'assemblée nationale début octobre, cette politique d'austérité sera automatique et obligatoire. C'est-à-dire encore plus de licenciements, de précarité, moins de droits pour la majorité de la population.  

 

Il y a urgence à s'opposer à ce gouvernement  !


Sans mobilisations fortes, sans opposition à sa gauche, la politique de ce gouvernement ouvrira la porte à la droite et l’extrême droite.

Le NPA propose à celles et ceux qui refusent de se résigner à l  'austérité et aux reculs sociaux, aux militants syndicaux et associatifs, aux forces politiques du Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, à Lutte Ouvrière, de construire ensemble cette opposition politique et sociale.

Les mobilisations à construire contre le traité européen, pour la défense de l'emploi et la revalorisation des salaires sont de premières échéances pour en poser les jalons.

 

C'est le moment d’unifier les luttes existantes, de les amplifier, pour gagner et inverser le rapport de forces.

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 10:15

-renard

2 septembre 2012 à 09h38

 

Le tribunal de commerce de Quimper examinera en effet mercredi des offres de reprise partielles ne préservant que quelques centaines d'emplois.

 

Les syndicats CGT, FO et CFDT appellent ce jour-là à un grand rassemblement devant le tribunal. Dès lundi, les représentants syndicaux recevront les cinq offres de reprise éventuellement "améliorées", avant un comité central d'entreprise mardi au siège du groupe à Châteaulin (Finistère) puis l'audience de mercredi. Un jugement est attendu pour vendredi, ou au plus tard lundi 10 septembre, date d'expiration de la poursuite d'activité fixée lors de la liquidation de ce pôle le 1er août.  

Les offres à l'étude


Le 10 août, les groupes Duc, Glon Sanders (filiale de Sofiproteol) associé à Duc, Axereal, LDC et Tallec ont déposé des offres séparées de reprise partielle portant sur les sites de Clémont (Cher), Sérent (Morbihan), Laval (Mayenne), Boynes (Loiret) et Amilly (Loiret).


Un entrepreneur et élu local du Pas-de-Calais, Roger Houzel, qui avait avancé l'idée d'une cinquième offre à capitaux iraniens pour l'abattoir de Graincourt (254 emplois), a finalement jeté l'éponge vendredi. Outre ce site, le sort de l'abattoir de Blancafort dans le Cher (244 emplois) reste très incertain, en l'absence d'offre de reprise formelle.

1.200 suppressions d'emploi redoutées


"En l'état, on table au total sur près de 1.200 suppressions d'emploi, ce qui est évidemment déplorable", indique Jean-LucGaillard, délégué central CFDT.


Alors que la date limite de dépôt des offres améliorées a expiré vendredi à midi, le gouvernement "travaille d'arrache-pied" à l'optimisation des dossiers, a confié une source proche du ministère délégué à l'Agroalimentaire. Mais ni les cabinets, ni les groupes concernés, ni les administrateurs n'ont jusqu'à présent laissé fuiter d'informations sur d'éventuelles améliorations d'offres.

Un vrai gâchis selon les syndicats


"Dans le meilleur des cas, cela concernera une poignée de postes", estime Nadine Hourmant, déléguée centrale FO. "C'est un vrai gâchis alors qu'on aurait pu sauver ce groupe s'il y avait eu une vraie volonté". 


Pour la CGT, rien n'est toutefois joué. Selon ce syndicat, l'option d'une reprise globale du groupe (3.400 salariés au total en France), rejetée par le tribunal le 1er août, reste plus que jamais à l'ordre du jour. "Nous n'envisageons pas que le tribunal puisse valider ces offres de reprise partielle. Ce serait une aberration industrielle, économique et sociale", estime Raymond Gouiffès, délégué central CGT, rappelant que "les différents pôles de Doux (frais, congelé, produits élaborés) sont profondément imbriqués".


Selon lui, "le tribunal peut et doit se donner le temps d'assurer une reprise globale (de Doux) et de permettre une restructuration de la filière avicole".  La CGT espère que "sous la pression et vu les enjeux", le tribunal acceptera à cet effet d'accorder un nouveau délai de poursuite d'activité du pôle frais. Le syndicat prône aussi un dessaisissement du tribunal de commerce de Quimper au profit d'une juridiction professionnelle.

Un dépaysement souhaité par la FNSEA


Une revendication qu'a également formulée cette semaine Xavier Beulin, président de la FNSEA et du groupe Sofiproteol,

candidat malheureux à une reprise globale de Doux, pointant "une inadéquation entre les enjeux d'un dossier international, quel qu'il soit, et son traitement par des juridictions locales". [Quimper, petite bourgade : la polémique]

Les autres activités du groupe Doux en observation


Concernant les autres activités de Doux (export et produits élaborés), pour laquelle la famille éponyme dispose du soutien de la banque Barclays, le tribunal a fixé la période d'observation au 30 novembre.


 Tous nos articles sur la descente aux enfers du groupe

 

http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/chateaulin-carhaix/chateaulin/groupe-doux-semaine-cruciale-pour-les-1-700-salaries-du-pole-frais-02-09-2012-1824170.php


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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 09:37

rom

 

Son porte-parole ne voit pas de différence entre les politiques de Hollande et de Sarkozy.


Les gouvernements changent, le credo du NPA demeure le même : sous la droite ou sous la gauche, le parti se situe dans l’« opposition ».

 

« La construction d’une opposition de gauche » au gouvernement Ayrault est le « point majeur » de la stratégie discutée par le NPA à son université d’été qui s’est achevée hier à Port-Leucate (Aude), selon son ex-candidat à la ­présidentielle, Philippe Poutou.

 

Car si le NPA se ­félicite que les Français aient « dégagé Sarko et sa bande », Philippe Poutou estime que ce gouvernement « mène la même politique que Sarkozy ».


Parmi les projets néfastes visés par le nouveau porte-parole du parti : celui de la ratification du traité budgétaire voulue par François Hollande, contre laquelle le NPA veut construire une « riposte unitaire » avec « toutes les forces de la gauche politique et syndicale » disponibles pour lui faire échec, au PS, chez les Verts et au Front de gauche.

 

« Nous sommes entièrement d’accord. L’idée de la manif (lancée par le Front de gauche), on la défend depuis un moment. Il faut contester ce traité et empêcher qu’il soit voté. L’idée de se retrouver ensemble dans la rue pour contester ça, on est pour », explique Philippe Poutou au Monde.


Pour le reste, le NPA est condamné à faire cavalier seul, sa posture d’opposant déclaré au gouvernement socialiste, qui parie donc sur l’impossibilité d’infléchir les orientations mises en œuvre par ce dernier, n’étant guère partagée par le reste de la gauche, à part chez Lutte ouvrière.

 

Un choix ­stratégique qui risque d’enfermer un peu plus le NPA dans son isolement, alors que celui-ci est plus affaibli que ­jamais après son mauvais score à la présidentielle (1,15 %) et le ­départ des militants de la Gauche anticapitaliste vers le Front de gauche.


Sébastien Crépel

 

http://www.humanite.fr/politique/le-npa-confirme-sa-posture-d%E2%80%99opposant-502972

 

Commentaire: Au moins Hollande a un média avec lui!

 


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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 14:08
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