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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 11:04

8 juin 2012 à 08h28 -

 

Envoyer l'article à un ami

Entre une mairie qui campe sur la position affichée depuis le début du conflit et les agents des écoles en grève depuis six jours, ça bloque. L'assemblée générale, suivie par 120 personnes, a, hier matin, reconduit le mouvement.


Sur le parvis du hall municipal, la sono varie les airs musicaux. L'inamovible «On ne lâche rien» alterne désormais avec «Si tu vas à Rio», repris en choeur par les grévistes (des femmes principalement )  qui arrivent par grappes. «C'est un message pour le maire». Des agents d'autres services arrivent. «Tous les mecs de la répurg' (ramassage des ordures ménagères) veulent suivre. Ils veulent taper fort. Pas débrayer une heure. Faire grève», glisse l'un à l'oreille d'un délégué CGT BMO. Message reçu. «On fait une assemblée générale demain matin (ce matin, NDLR)». Tous sont alors conviés à entrer dans le hall pour le point de la journée. Avec une heure de débrayage, contre deux les jours précédents, le timing est désormais plus serré.

Pique-nique «géant» des parents à la mairie

À l'animation toujours, Éric Pélennec, secrétaire de la section éducation-enfance de la CGT BMO. «Nous, on part pour durer. Allez, hop, feu! La grève est impulsée par un moteur féminin. Le moteur de notre mécontentement. Il concerne le régime indemnitaire. 

 

Le changement, c'est maintenant. Pas demain.

 

La collectivité organise la casse de la grève. Demain midi (ce midi, NDLR), plusieurs associations de parents d'élèves, qui nous soutiennent, vont nous rejoindre». Un pique-nique «géant» est en effet prévu dans le hall de la mairie, ce midi, à leur initiative. Les messages de soutien des parents sont nombreux mais Éric Pélennec ne cache pas non plus que d'autres sont moins chaleureux. «Le gouvernement propose une augmentation du Smic de 46 centimes de l'heure. Mais, aujourd'hui, nos cotisations retraites sont augmentées. Nous ne sommes pas dupes. Ces mesurettes ne changeront rien à notre quotidien. Les 30€  de hausse du régime indemnitaire que nous demandons au 1er juillet 2012 et les 20 € que nous voulons pour le 1erjuillet 2013 seraient une bouffée d'oxygène».

Ça bloque entre les deux parties

Contactée, la mairie qui, dans l'après-midi, recevait tous les syndicats, pour une réunion sur l'action sociale, n'avait rien d'autre à ajouter depuis la veille (notre édition d'hier). Ça bloque entre les deux parties. Dans le hall de l'hôtel de ville, Elsa, jeune agent, a succédé, au micro, à Éric Pélennec. «Nous, ouvrières, ouvriers de BMO, avons toujours été irréprochables et respectueux dans notre travail. On veut nous faire plier, alors que nous défendons une revendication légitime. Ils ne lâchent rien, nous ne lâcherons rien».

Le collectif de parents mécontents invite également à un pique-nique, avec les enfants, devant l'hôtel de ville, demain, à 11h15, «pour la mise en place d'un service minimum lors des grèves et pour dire le mécontentement face à l'indifférence des élus locaux envers les concitoyens».

  • Karine Joncqueur

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/brest-greve-dans-les-cantines-le-mouvement-dans-l-impasse-08-06-2012-1730502.php

 

Commentaire: Un vrai patron çà ne négocie pas avec les manants, c'est  l'avis du Baron Seillière!

 

 

 

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 10:05

 

 

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 13:52

28 mai 2012

 

Envoyer l'article à un ami

Le Nouveau parti anticapitaliste estreprésenté auxlégislatives sur Brest-ville par Sylvie Gourmelen, 59 ans, militante chevronnée, qui a exercé le métier d'aide-soignante durant la majeure partie de sa vie professionnelle.


En retraite depuis trois ans, Sylvie Gourmelen, qui demeure à Recouvrance, a derrière elle un long passé syndical, à la CGT Santé puis à Sud Santé, dont elle a été la déléguée départementale. «Dès que je suis entrée à l'hôpital, se souvient la candidate, j'ai souhaité me syndiquer afin de défendre la profession d'aide-soignante. Elle était validée par un diplôme d'État, mais qui n'était pas reconnu. En nous mobilisant, en particulier au sein de la coordination de 1988, puis en 1998, nous avions fini parobtenir quelques avancées».

Au chevet des souffrants

Professionnellement, Sylvie Gourmelen a successivement travaillé au service de réanimation chirurgicale de l'hôpital Morvan, puis en psychiatrie, notamment au chevet des personnes souffrant d'addiction aux drogues et à l'alcool, avant d'achever sa carrière aux côtés des personnes âgées dépendantes, particulièrement des malades d'Alzheimer. Politiquement, la candidate aadhéré au NPA il y a trois ans. «À travers Sud, j'étais déjà assez proche de militants de la Ligue communiste révolutionnaire, mais je ne me suis décidée à franchir le pas de l'adhésion qu'une fois la retraite arrivée».

«L'égo surdimensionné» de Mélenchon

La militante estime que la candidature de Philippe Poutou à la présidentielle a quelque peu souffert de ne pas «forcément être bien soutenue par tout lemonde au NPA». Mais, ajoute-t-elle, «nous avons surtout subi la concurrence de Jean-Luc Mélenchon». A-t-elle été tentée par le fait de rejoindre le Front de gauche?

 

«Pas vraiment. En plus de son passé d'élu socialiste pendant 30 ans, l'égo un peu surdimensionné de Mélenchon me pose problème». La candidate du NPA place plusieurs combats au coeur de sa campagne. C'est le cas, notamment, pour l'emploi, avec la revendication d'une filière de déconstruction de bateaux-poubelles à Brest, la restauration d'un grand service public de la santé permettant de rouvrir des lits, en particulier pour les personnes dépendantes, le féminisme, avec l'exigence «que les droits existants soient réellement appliqués» et que rouvre le centre de planification familiale deBrest, ainsi que la lutte contre toutes les formes de discrimination.

 

  • Patrice Le Berre

 

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/legislatives-sylvie-gourmelen-militante-infatigable-28-05-2012-1717642.php

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 13:19


Trois bonnes raisons de voter pour unE des 400 candidatEs présentéEs ou soutenuEs par le NPA.

 

Premièrement,

 

en votant anticapitaliste, vous contribuerez, humblement mais clairement, à remettre dans ces élections la réalité d’un monde en crise qui se rappelle à nous. Car, comme par enchantement, tous les mauvais coups, « suspendus » par l’élection présidentielle, surgissent de plus belle.

 

De la cascade des plans de licenciements à la crise grecque

 

et ses répercussions sur la construction européenne, la société française semble retrouver soudainement l’heure de la crise, l’heure grecque. Là-bas, les événements s’enchaînent dans une effervescence sociale et politique à la fois dramatique et passionnante.

 

La polarisation entre l’extrême droite et la gauche radicale marque une société qui craque de toute part.

 

Après quatre années de crise économique majeure, dix-sept journées de grève générale, des mobilisations de masse, les partis institutionnels qui ont porté les plans d’austérité ont été rejetés par plus de 60 % des suffrages.

 

Syriza après avoir réuni 17 % des voix, est en position de remporter les prochaines élections du 17 juin prochain. De grands bouleversements sont en perspective en Grèce, comme dans toute l’Europe. Alors voter pour nos candidats, ce n’est seulement un bon moyen de dire qu’ici en France, Sarkozy et sa politique appartiennent au passé, c’est aussi une façon de proclamer qu’en prime notre avenir est lié à celui du restant du monde, et particulièrement à celui du peuple grec.


Deuxièmement,

 

vous pourrez vous prononcer pour faire payer la crise à ceux qui en sont responsables, opter pour un plan d’urgence sociale et écologique, donner des forces à l’anticapitalisme, la démocratie directe et l’internationalisme.

 

L’anticapitalisme, qui propose de prendre l’argent sur les profits et de refuser de rembourser la dette illégitime pour financer un bouclier social, qui répond à la crise financière et écologique en expropriant les intérêts privés des secteurs clés de l’économie comme les domaines bancaire et de l’énergie.

 

La démocratie directe qui s’illustre par des candidatEs qui ne sont pas des politiciens professionnels et qui n’aspirent pas à le devenir car la politique ne saurait être une carrière ou un métier. L’internationalisme, enfin, qui s’oppose à toute forme de chauvinisme ou de nationalisme, qui préconise l’égalité totale des droits entre Français et immigrés.


Troisièmement,

 

vous nous donnerez mandat pour œuvrer à la construction d’une opposition à la gauche du gouvernement Ayrault, en fédérant toutes les forces sociales et politiques, qui ne participeront pas au gouvernement ou à la majorité présidentielle dans un bloc qui luttera contre l’austérité.

 

Bien sûr, ces élections sont l’occasion de tourner définitivement la page de la droite.

 

De la même manière qu’on a dégagé Sarkozy, c’est toute sa bande qu’il faut maintenant virer. Mais tourner la page ne signifie malheureusement pas qu’on sorte du grand livre du libéralisme et de l’austérité.

 

Et, au-delà des mesures symboliques prises (justice des mineurs, parité gouvernementale, plafonnement des salaires des grands patrons du public…), la politique du PS prouve que la cohabitation entre son gouvernement et les marchés financiers a déjà commencé.

 

À travers sa conférence sociale, le gouvernement n’a pas l’intention d’augmenter les salaires, et ne promet qu’un coup de pouce sur le Smic. Pas plus qu’il n’envisage de légiférer contre les licenciements alors que les plans « sociaux » s’accumulent.

 

Le gouvernement ne défera même pas ce que la droite avait fait dans des domaines pourtant emblématiques :

 

service minimum ; réformes des cartes hospitalières ou de la justice ; intégration française au commandement militaire de l’Otan ; principe de l’autonomie des universités de la loi LRU ; principe du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux de la RGPP (à l’exception notable de l’école).

 

De plus, en s’inscrivant dans un processus de ratification du pacte européen de stabilité budgétaire, à peine amendé sur le thème de la croissance, Hollande lie sa politique aux futurs plans d’austérité imposés par ce nouveau traité européen, qui impose aux États un déficit public structurel qui ne doit pas dépasser les 0, 1 % du PIB.


Bref, sous Hollande, rien ne nous sera donné, et ce que nous aurons sera ce que nous saurons arracher.

 

Alors, le 10 juin, contre la droite et l’extrême droite, votons pour la gauche 100 % indépendante du PS, votons anticapitalistes !


Christine Poupin, Philippe Poutou, Olivier Besancenot

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 13:00

Par Rachel Knaebel (7 juin 2012)


La retraite à 60 ans pour celles et ceux qui ont commencé à travailler très jeunes vient d’être rétablie par décret.

 

Mais les inégalités devant la mort – et donc la retraite – demeurent : les ouvriers vivent en moyenne six ans de moins que les cadres. L’espérance de vie sans incapacité a diminué en France. En Allemagne, où les bas salaires se massifient, les plus pauvres ont même perdu deux ans d’espérance de vie alors qu’ils travaillent plus.

 

Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault doit décider avant l’été d’un décret pour revenir partiellement à la retraite à 60 ans. Un premier pas. Car reculer l’âge de la retraite pénalise avant tout les ouvriers, qui vivent toujours moins longtemps que les cadres, alors que l’espérance de vie continue à augmenter. Pire, en Allemagne, l’espérance de vie des travailleurs aux salaires les plus bas a même eu tendance à baisser ces dix dernières années.

Le décret aménageant l’âge légal de départ en retraite vient d’être publié par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Il permet à des salariés âgés de 60 ans, ayant commencé à travailler à 18 ou 19 ans, de partir en retraite à condition de réunir 166 trimestres cotisés. Cela concerne les personnes nées à partir de 1955. Un nombre limité de trimestres pourra être pris en compte au titre du chômage et de la maternité. Ce retour partiel aux 60 ans était une promesse de campagne de François Hollande. Selon la CGT, « il s’agit d’une décision marquante qui rompt avec les politiques menées partout en Europe » mais qui « doit s’inscrire dans une dynamique de retour aux 60 ans pour tous » [1]. Car en Europe, l’espérance de vie ne progresse pas pour tout le monde, loin de là.


En France, l’espérance de vie en bonne santé diminue


Reculer l’âge de départ à la retraite pénalise avant tout les travailleurs les plus pauvres, qui vivent moins longtemps que les autres, alors même que l’espérance de vie générale continue d’augmenter. Une étude de l’Insee soulignait fin 2011 la constance des inégalités sociales face à la mort. Un homme cadre supérieur de 35 ans peut aujourd’hui espérer vivre jusqu’à 82 ans. Mais un ouvrier du même âge a une espérance de vie de seulement 76 ans, soit six ans de moins [2].


L’écart entre cadre et ouvrier atteint même dix ans pour l’espérance de vie en bonne santé, qui a baissé de presque un an en France entre 2009 et 2010 : 61,9 ans pour les hommes [3] (lire aussi notre article). L’écart est moins marqué chez les femmes, avec trois années de différence d’espérance de vie entre cadres et ouvrières. Mais les disparités demeurent : une ouvrière de 2012 est au même niveau qu’une cadre dans les années 1980.

Le risque de mourir plus tôt que la moyenne est aussi très différent selon les catégories sociales. Un ouvrier de 35 ans a, par exemple, deux fois plus de risque de mourir avant 60 ans qu’un cadre du même âge (13 % de risque contre 6 %) [4]. Ces écarts restent les mêmes depuis un quart de siècle (lire aussi : Toutes les 3 minutes, un salarié européen meurt à cause de son travail).


En Allemagne, l’espérance de vie des plus pauvres recule


En Allemagne, où près d’un actif sur quatre touche un bas salaire (moins de 9,15 euros brut de l’heure), l’espérance de vie des travailleurs les plus pauvres a même tendance à baisser depuis dix ans. C’est ce que révélait en décembre le député Die Linke (gauche radicale) Matthias Birkwald, spécialiste des retraites. Selon son analyse des chiffres fournis par l’assurance retraite allemande, les hommes qui gagnaient moins de trois quarts du revenu moyen et avaient cotisé trente-cinq ans sont morts en 2010 à 75 ans et demi en moyenne. En 2001, le décès survenait à 77 ans et demi. Ils ont donc perdu deux ans de vie en dix ans. La baisse est encore plus forte pour les habitants d’ex-Allemagne de l’Est : de 77,9 ans en 2001 à 74,1 ans en 2010.


Ces chiffres ont fait du bruit. Conservateurs et libéraux, au pouvoir en Allemagne, les ont contestés, mais pas sur le fond. « Ils ont dit qu’il ne s’agissait pas d’espérance de vie, explique Matthias Birkwald. En effet, nous avons calculé ces chiffres sur la base de la durée effective de retraite des hommes entre 2001 et 2010. Ce n’est pas une prévision sur le nombre d’années à vivre dans le futur, mais un fait pour ceux qui ont déjà perçu leur retraite. Le temps effectif de perception de la pension, et donc de vie, a baissé pour les hommes aux faibles revenus. »


6 euros de l’heure pour 45h de travail par semaine


Ce recul surprend peu au vu des conditions de travail toujours plus précaires des salariés aux bas revenus en Allemagne. Dans un pays sans salaire minium interprofessionnel, où 2,5 millions de personnes travaillent pour moins de 6 euros brut de l’heure, ils sont de plus en plus nombreux à devoir travailler toujours plus pour s’en sortir.

 

Selon une étude de l’institut allemand DIW (le plus grand institut d’analyse économique du pays), publiée le 22 mai, les travailleurs à bas salaires et à temps plein exécutent en moyenne 45 heures par semaine. Un quart travaillent même 50 heures ou plus. Des temps de travail qui n’existaient avant que dans la couche la plus élevée des revenus.

Comment travailler à ce rythme, dans des emplois souvent pénibles, jusqu’à 65, voire 67 ans, le nouvel âge légal de la retraite en Allemagne [5] ? « Ceux qui exercent les travaux les plus durs ne peuvent souvent pas travailler jusqu’à 65 ans et ne profitent pas de la hausse de l’espérance de vie, répond Matthias Birkwald. Ils doivent partir plus tôt et reçoivent des retraites réduites. »

 

Pour l’élu, l’équation est claire : reculer l’âge de la retraite appauvrit ceux qui ne peuvent pas travailler jusqu’à l’âge légal. Or, seuls 10 % des personnes de 64 ans exercent une activité à temps plein aujourd’hui en Allemagne. 14 % des plus de 65 ans y sont menacés de pauvreté [6]. Manifestement, élever l’âge de la retraite n’est pas la solution. A moins de vouloir sciemment faire mourir plus tôt les plus pauvres.

Rachel Knaebel

Notes

[1] Communiqué du 6 juin.

[2] Un cadre de 35 ans peut espérer vivre encore quarante-sept ans, contre quarante et un ans pour un ouvrier.

[3] De 62,7 à 61,9 ans pour les hommes, selon l’Ined.

[4] De même, un homme de 35 ans a 27 % de risque de mourir avant 70 ans s’il est ouvrier, 13 % s’il est cadre.

[5] Il doit augmenter progressivement de 65 à 67 d’ici à 2029.

[6] Le seuil est fixé à 940 euros de revenus mensuels.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 12:27
Faits de société mercredi 06 juin 2012

Un couple, originaire d’Arménie  occupe illégalement depuis 15 h, la ferme du Braden à Quimper.

Martine Petit, adjointe au maire de Quimper et candidate EELV aux législatives et André Bernard, candidat Front de Gauche aux législatives étaient présents.

Hakob et Ruzanna dormiront à partir de ce mercredi soir dans la ferme du Braden, occupée par le collectif « Urgence un toit pour tous »
.
Les membres du collectif « Urgence un toit pour tous » occupent depuis 15 h la ferme du Braden. Une trentaine de militants sont présents. « Cette maison était ouverte et vide. Ce soir, un couple originaire d’Amrénie dormira dedans avant que, peut-être, d’autres personnes les rejoignent », explique un membre du collectif Droit d’Asile. Cette occupation est une première à Quimper.


 

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 12:23
jeudi 07 juin 2012
Trois questions à...

Le collectif a adressé un questionnaire aux candidat(e)sà la députation sur les enjeux énergétiques en Finistère et sur l'opportunité de la construction d'une centrale à gaz pour y répondre.

 

Quels retours ?


Des candidates et candidats d'Europe-Écologie-les Verts, de l'UDB (Union démocratique bretonne), de Breizhistance, mouvement politique costarmoricain, du NPA, ont répondu, ainsi que des candidats de la cinquième circonscription : Isabelle Mazelin, du Front de gauche, Alain Somme, du Modem, Gaëlle Rolland-Chapelain, d'EELV. Nous n'avons reçu ni réponse ni accusé de réception du candidat UMP Jacques Le Guen. Chantal Guittet, la candidate socialiste, a souhaité nous rencontrer avant la réunion de ce soir (hier soir, N.D.L.R.). Mais des réponses continuaient d'arriver, hier.

Hier soir, le collectif animait une conférence publique, à Saint-Thonan.

 

Dans quel but ?


L'idée est de permettre aux candidats de développer leur argumentaire, d'échanger entre eux mais aussi de poser des questions. Le questionnaire comportait des questions assez techniques et beaucoup manquaient d'éléments pour y répondre. Nous ne souhaitons pas ouvrir la polémique mais bien permettre à chacun de s'exprimer.

Direct énergie a annoncé la mise en place d'un observatoire de la concertation.

 

Qu'en pense le collectif ?


Se concerter sur un dossier que nous n'avons pas, c'est difficile ! Eux font leur travail d'industriels. Ce que nous craignons, c'est que ces réunions ne traitent pas du fond du dossier. Nous réclamons toujours un débat contradictoire sur le troisième volet du pacte électrique breton avec les pouvoirs publics. Car on ne s'oppose pas qu'à la centrale. Nous avons aussi des propositions à soumettre.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Gaspare-interpelle-les-candidat-e-s-_40734-2084472------29026-aud_actu.Htm

 

Commentaire:

 

Le NPA soutient sans réserve Gaspare, que Philippe Poutou a rencontré lors de son passage à Brest. 

* * * * * * * *

Ci-dessous communiqué adressé aux médias ce jour.
Réponses des candidat-e-s à suivre...
Le Collectif GASPARE

L'historique du projet de centrale électrique à Ploufragan (22) a montré que la réflexion des élus a permis l'annulation du projet. C'est pourquoi, à l'occasion des élections législatives, le Collectif GASPARE a questionné les candidat-e-s à la députation des 5 départements bretons.


GASPARE remercie les candidat-e-s ayant répondu, d'avoir pris le temps de considérer la problématique de l’énergie et le projet de centrale à gaz dans le Finistère comme étant importants. Il compte sur leurs soutiens afin d'empêcher son implantation, voulue par l'État et la Région et qui obérerait l'avenir énergétique de la Bretagne pour des décennies.


Les réponses ont permis de révéler les positions des candidats et des partis politiques.


Les groupes Europe Écologie – Les Verts, l'UDB, le Modem, le NPA, Breizhistance et Le Front de Gauche, avec certaines divergences des partis qui le composent, expriment leur opposition au projet. Ils dénoncent la dépendance de l'approvisionnement en gaz, les émissions de gaz à effet de serre et les dangers pour la santé et l'environnement. Ils préconisent le développement des énergies renouvelables et une baisse éco-citoyenne des consommations. Ils souhaitent des plans d'incitation à la substitution du chauffage électrique et une meilleure isolation des logements, source d’emplois dans le secteur du bâtiment. D'autre part, ils dénoncent la libéralisation du secteur de l'énergie (et de l'électricité en particulier) qui n'engendre que profit pour des intérêts privés. L’Alliance pour le Finistère et le Parti Socialiste n'ayant pas répondu, on peut légitimement se demander si le sujet les concerne.


Cependant, la candidate du PS de la 5ème circonscription a participé au débat organisé mercredi soir à Saint-Thonan, en compagnie des candidat-e-s EELV, Front de Gauche et Modem de la 5ème, et de l’UDB représentée au niveau départemental. Toutes et tous sont unanimes sur la nécessité d’un débat démocratique contradictoire sur le sujet et rejoignent ainsi, sur ce point, la volonté affichée de GASPARE.


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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 12:13
Politique jeudi 07 juin 2012

Un député grec néonazi a agressé deux élues de gauche lors d’un débat en direct jeudi matin sur la chaîne de télévision Ant1, consacré aux législatives du 17 juin, avant de s’enfuir des locaux. Le parquet d’Athènes a ordonné son arrestation, selon la procédure de flagrant délit, a indiqué une source judiciaire.


Ilias Kasidiaris, porte-parole de la formation Chryssi Avgi (Aube Dorée), qui a fait irruption au parlement avec 6,9 % des voix lors des dernières élections du 6 mai, est sorti de ses gonds lorsque la députée de gauche radicale Rena Dourou a évoqué les poursuites lancées contre lui par la justice pour un vol à main armée en 2007. Son procès s’était ouvert mercredi, mais a été ajourné au 11 juin.


L’activiste néonazi a alors jeté un verre d’eau à la figure de Mme Dourou en l’insultant, avant de se tourner vers une autre élue, communiste, Liana Kanelli, qui s’était levée pour protester. Il l’a bousculée avant de la frapper au visage de deux gifles et d’un coup-de-poing, sans que le présentateur parvienne à s’interposer, avant de quitter le studio.

Selon une journaliste de la chaîne, des employés ont tenté de le retenir mais il a pris la fuite. La violence de l’incident a soulevé une vive émotion en Grèce, alors que selon les sondages, Chryssi Avghi pourrait se maintenir au parlement lors du scrutin du 17 juin, avec environ 4 % des voix.


Cet ex-groupuscule semi-clandestin a réussi à canaliser la colère anti-austérité d’une partie de la population grecque en noyautant les quartiers pauvres du centre de la capitale et en l’absence de réactions des autorités policières et judiciaires face à ses méthodes notoirement violentes.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Grece.-Un-elu-neonazi-agresse-deux-deputees-de-gauche-en-direct-a-la-tele_39382-2084537_actu.Htm

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 11:52
Le Télégramme - 6 juin 2012 à 16h42
Une partie des salariés de l’entreprise de saumon fumé Marine Harvest Kritsen, basée à Landivisiau et Poullaouen, dans le Finistère, a débrayé aujourd'hui. En cause : un désaccord avec leur direction concernant les salaires.
Au cours des négociations annuelles obligatoires, la CGT a réclamé une augmentation de 2,8 % et une hausse de 20 centimes de la prime repas. La direction propose, elle, une augmentation de 2,1 %.
Alors que la signature d’un protocole de désaccord a été évoquée, une nouvelle réunion aura finalement lieu demain matin. La CGT appelle à nouveau les salariés à faire grève.

Source: Le Télégramme

 


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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 11:34
Sans se départir de son sourire, Sylviane sait être convaincante.

7 juin 2012 -

 

A 71 ans, Sylviane Hocher fait son baptême du feu électoral dans la 5ecirconscription. La Rédénoise (29), qui a rejoint le NPA en 2009, veut faire entendre sa différence dans cette campagne.


Le secteur de la pêche est en crise. Quel est, selon vous, le dossier prioritaire à traiter si vous êtes élue député?


Avec l'agriculture, la pêche est une de nos priorités. Ce secteur d'activité connaît une grave crise, tant sur le plan écologique que social. Les grands armateurs dans leur logique de profit ont épuisé les ressources et soumettent les marins à des conditions de travail difficilement imaginables; en outre, le tout tourisme de nos municipalités côtières porte également une responsabilité dans la destruction de la faune et la flore marine.

 

Nous demandons: un sérieux soutien financier en direction de la pêche artisanale, notamment sur le scandaleux prix du carburant; stopper le tout tourisme en associant les pêcheurs à la gestion écologique des ressources et de la qualité des eaux en sanctuarisant des zones protégées pour renouveler les ressources; développer des coopératives socialistes et autonomes de distribution pour sortir du profit des grands réseaux de distribution; revaloriser le métier par la mise en place d'écoles de formation et par une reconnaissance sérieuse de la pénibilité.

La réforme sur l'autonomie des universités a fragilisé l'Université de Bretagne Sud. Des postes ont été gelés et des moyens supprimés pour équilibrer le budget. Faut-il revenir sur cette réforme?


Les jeunes sont une des priorités du candidat François Hollande! Pour le NPA, vu l'héritage de Sarkozy, toute la politique, sociale, économique, écologique, est à revoir. La jeunesse doit être une préoccupation prépondérante. L'Université, qui restait une entrée possible pour tous aux études secondaires, est aujourd'hui quasiment «interdite» aux enfants de familles modestes.

 

En obligeant l'université à trouver elle-même des financements, notamment à travers les frais d'inscription, en diminuant les enseignants, c'est un véritable outil de privatisation et de marchandisation qui se met en place et une remise en cause de son autonomie. Pour le NPA, l'enseignement doit être indépendant et accessible à tous avec une réelle égalité.

Les entreprises du secteur nautique du pays de Lorient subissent la crise de plein fouet. Quelles mesures prendre pour soutenir cette activité?


Baser une économie sur le tourisme et les loisirs est une économie à risque, car c'est elle qui subit la première les effets de la régression. Une économie doit être basée sur les besoins réels d'une population. Concernant le secteur nautique lorientais il est en effet urgent de se pencher sur le problème avant qu'il ne nous rattrape.

 

Soutenir financièrement cette économie est bien insuffisant. Il faut repenser totalement ce secteur et lui donner d'autres orientations, développer une industrie de construction de bateaux de travail par exemple. Il s'agit de redonner aux métiers de la mer une place centrale dans l'économie lorientaise.

L'éolien en mer et flottant, est considéré un secteur d'avenir pour la France mais également pour le pays de Lorient. Plusieurs entreprises lorientaises sont fortement engagées dans cette filière. Allez-vous soutenir ce développement et comment?


Pour le NPA nettement engagé dans une politique écologique-anticapitaliste, l'énergie renouvelable est aussi une priorité. On sait que l'âge d'or de l'énergie fossile est sur le point de se terminer. Son extraction devient de plus en plus chère, ce que nous paierons. L'énergie atomique est une ineptie qui nous met les générations à venir en grand danger. Mais il nous faut apprendre également à gérer intelligemment cette énergie éolienne, à vivre autrement sans pour cela retourner à l'âge de pierre, ce qui est impossible. Le savoir-faire nous l'avons, manque plus que la volonté et les moyens de le mettre en place.

Droit de vote des étrangers. Seriez-vous favorable à cette réforme promise par François Hollande?


Évidemment surtout dans les conditions émises par le PS.

Soutiendrez-vous un projet de loi autorisant le mariage gay?


Le mariage légal ou civil n'est ni plus ni moins qu'un contrat entre deux personnes. Le NPA ne voit pas ce qui s'y oppose, à moins qu'on y fasse entrer d'autres considérations en particulier des considérations morales et cela ne concerne en rien le mariage légal. Il y a longtemps que cela aurait dû être réglé.

 

http://lorient.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/ville/sylviane-hocher-des-cooperatives-socialistes-07-06-2012-1729600.php

Campagne. Rouge est la première campagne de Sylviane (NPA)

5e circonscription (Lorient-Lanester). À 71 ans, la Quimperloise Sylviane Hocher se présente sous la bannière du NPA aux législatives. Le point d’orgue de son long engagement militant.


« Mon grand-père a été enterré avec un drapeau rouge et sur la musique de l’Internationale ! Je suis issue d’une vieille famille de gauche, mais avec des colorations différentes. » Chez les Hocher, le rouge est mis. Lorsqu’elle exerçait en Normandie comme infirmière en secteur psychiatrique, Sylviane s’est « battue mais en tant que militante syndicale ». La retraite arrivant, sur les bords de la Laïta à Quimperlé, « j’ai mis mon syndicalisme entre parenthèses. J’ai été pendant dix ans bénévole dans une association de défense des droits de l’enfant. »


Jusqu’en 2007 : « Élu président, Nicolas Sarkozy a commencé à tout casser. C’est de là que date mon engagement politique, mon envie de participer à la résistance. » Sylviane prend sa carte au NPA. Elle a 69 ans. Trois ans plus tard, la voici candidate aux élections législatives dans la 5e circonscription. Son suppléant est Florent Henrio. Lanestérien de 37 ans, cet auto-entrepreneur commercialise des produits amazoniens issus du commerce équitable.


Le buzz de Poutou


Hier matin, le duo aidé de deux autres militants du NPA « tracte » devant le centre Leclerc de Lanester. « Finalement, les gens nous connaissent plus que je ne le pensais, constate, réjouie, la septuagénaire. C’est vrai qu’il y a eu du buzz autour de Poutou à l’élection présidentielle. »


Avec le sourire, elle apostrophe les clients qui poussent leur chariot, les entreprend sur le parti qu’elle défend, décline la philosophie du NPA selon ce postulat : « Tout le problème, c’est le capitalisme. Ça fait des siècles que ça dure. Il faut imaginer une autre économie. Car si on n’envisage pas les choses différemment, on va droit dans le mur… »


Ce message, Sylviane Hocher le répand avec humour. Elle ne craint pas de s’attirer les foudres ou, pire, l’indifférence des chalands. Ce qui lui plaît, c’est le contact, le combat avec les mots, pas forcément le score, sachant que « je me garde de tout pronostic pour moi ». Mais déjà, « la Bretagne bouge. Hormis dans le Morbihan, elle vote à gauche. Cela était impossible il y a 30 ou 40 ans : les gens de gauche étaient repérés. Aujourd’hui, ils revendiquent cette appartenance ».

 

http://legislatives2012.ouest-france.fr/actualite/rouge-est-la-premiere-campagne-de-sylviane-npa-30-05-2012-4355

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