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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 11:11

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18 mars 2013 à 14h07 

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Il y a 46 ans ce lundi, le 18 mars 1967, le Torrey Canyon faisait naufrage au large de la Cornouaille anglaise. Ce navire de la filiale libérienne de l'Union Oil Company of California était chargé de 120 000 tonnes de pétrole brut. Retour en images sur la première "marée noire".

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Malgré une mobilisation de tous les moyens de lutte disponibles à l'époque, plusieurs nappes de pétrole ont dérivé dans la Manche, venant toucher les côtes britanniques et françaises. Il se révélera plus tard que certains des dispersants utilisés pour la lutte étaient plus toxiques que le pétrole. De Saint-Malo à Ouessant, une grande partie de la côte nord de la Bretagne est touchée par la pollution.


Le premier d'une longue série


Cet accident est le premier de l'histoire et, malheureusement, le début d'une longue série. Le terme de marée noire voit le jour, sous la plume d'un journaliste du Télégramme. La Bretagne détient ainsi un triste record : pas moins de six marées noires s'échoueront sur les côtes en treize ans dont le terrible Amoco Cadiz de sombre mémoire.


L'électrochoc crée par cette catastrophe est à l'origine d'une prise de conscience de la population sur la question de la pollution des mers et plus largement des problématiques écologiques. Cet évènement marquera aussi le début d'une gestion commune de ce type de problèmes par les responsables politiques européens.

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Amoco Cadiz. 35 ans après, toujours le choc des images
Ile d'Er (22). On évacue le pétrole du Torrey Canyon  et de l'Amoco Cadiz
Nos articles sur les marées noires

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http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/torrey-canyon-retour-en-images-sur-la-toute-premiere-maree-noire-18-03-2013-2039236.php

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 16:27

 

greve-de-la-faim-300x240

 

Notre ami, Michel Madec, blogueur de « la tête au Carhaix » en est à son 13ème jour de grève de la faim, aucun contact avec le Crédit Mutuel de Bretagne, une banque qui affiche comme slogan, « la banque à qui parler ».

 

Même si nous nous inquiétons pour son intégrité physique de la forme qu’a pris son combat contre sa banque, nous comprenons ses motivations face à une situation qui de jour en jour le broyait un peu plus.


S’il a choisi cette forme extrême de combat qui le conduit à mettre ses jours en danger, c’est aussi pour briser le silence sur l’enfer que vivent les surendettés avec son cortège de dépressions, de suicides…Aidé par son comité de soutien, c’est un appel à se révolter contre les pratiques des banques y compris celle qui se veulent mutualistes.

 

Son combat n’est pas celui d’un homme désespéré.

 

Au contraire, c’est un combat pour la dignité. C’est le combat d’un homme déterminé qui par son action veut interpeler les élus sur le rôle des banques, à commencer par le premier d’entre eux pour qui la finance serait le problème principal.

 

Après l’endettement et le surendettement, le CMB (Crédit Mutuel de Bretagne) s’attaque maintenant au seul bien dont dispose Michel : son logement.

 

Cette lutte déterminée (pouvant avoir des conséquences très graves) est celle d’un citoyen qui veut attirer l’attention, au-delà de son cas personnel, sur un problème qui gangrène les classes populaires : l’endettement, le surendettement chronique puis les saisies et l’expulsion.


Tout cela sous le « contrôle » et «  la bienveillance » des banques grandes, petites ou…mutualistes.

 

Alors que les banques renflouées à milliards, offrent à leurs actionnaires des dividendes substantiels, à l’heure où le chômage a atteint des sommets historique, à l’heure où les expulsions vont reprendre, Michel, nous dit que la vie d’un homme vaut bien plus que les exercices comptables et profitables du CMB et de l’ensemble des banques. Il pose aussi la question de ce que doit être le rôle d’une banque.

 

Le NPA 29 demande, exige du CMB une issue, un accord honorable, digne et sans dommages pour notre ami Michel.

 L’interview de Michel par France3 Iroise  (premières minutes du JT)

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http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_...

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Un billet ancien qui résume l’affaire :http://www.latetocarhaix.org/articl...

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Pour appeler le CMB: http://bellaciao.org/fr/spip.php?article134072

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 15:48

 

Les associations du collectif  "Zone agricole à Conserver" vous invitent à un débat citoyen

 

autour du projet de ZAC au VERN DEREDEC et REUN AR MOAL

« ZAC ou pas ZAC ? « Un choix de société pour le Pays de Daoulas »

Vendredi 22 mars 2013 – 20h

Salle KERNEIS à Daoulas

En présence de spécialistes des questions agricoles, environnementales et urbanistiques.

Vous êtes déjà aujourd’hui plus de 1000 signataires, dont un grand nombre de Daoulasiens, à vous déclarer opposés au projet de ZAC sur des terres agricoles de Daoulas et Irvillac.

Agrandissement et éloignement des grandes surfaces imperméabilisent toujours plus de terres agricoles, alors que la crise alimentaire est désormais une réalité. L’équivalent de 21 terrains de football disparaît chaque jour en Bretagne.

 

Cette disparition est irréversible.


 La multiplication des zones commerciales dans chaque commune est-elle utile ? Ne devons-nous pas privilégier le commerce de proximité et les nombreux emplois de qualité qu’il génère ? Conserver une agriculture périurbaine, c’est favoriser une production alimentaire locale.

 

 Les deux enseignes souhaitent agrandir leurs surfaces de vente et de parking : la solution d’une rénovation sur le site actuel a-t-elle été suffisamment étudiée ? Pouvons-nous cautionner le concept de bâtiments jetables, toujours plus gourmands en espace au sol ? ce modèle d’aménagement est, de l’avis de nombreux experts, désormais dépassé. Il existe des solutions alternatives à l’horizontalité …


Quels impacts sur l’environnement, le trafic routier, la fréquentation du bourg, le patrimoine, les paysages… ? Située au sommet d’une colline et en amont de zones humides, la ZAC aurait une vue imprenable sur le village et le littoral ; elle condamnerait des terres fertiles qui abritent une faune et flore abondantes. Que laisserons-nous aux générations futures ?


 Nous pensons que sur un dossier aussi important pour l’avenir du Pays de Daoulas, la population doit être associée aux décisions.


Venez nombreux débattre ensemble d’un projet qui divise


L’enquête publique se tiendra en avril prochain. Nous vous invitons alors à consulter le dossier complet et à déposer vos remarques en mairie.


Un point d’information sur la ZAC se tient également tous les dimanches au marché de Daoulas de 10h30 à 12h 

 

http://adelpaysdedaoulas.wordpress.com/

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 15:34

Ils osent.

 

A peine élu, alors qu’il s’en était défendu et que des membres de son gouvernement promettaient qu’ils ne toucheraient pas à l’épargne, Nicos Anastassiades fait saisir 6, 75% sur toute épargne à partir de 1 euros et 9, 9 % au dessus de 100 000 euros.

 

Sur l’injonction du FMI, de Lagarde en particulier, ils profitent du week-end et du jour férié qui le suit - le parlement est réuni en urgence - pour faire cette opération, sans possibilité de réaction de la population.

 

Les riches qui profitaient du paradis fiscal qu’était Chypre pour les banques, ont déjà pour l’essentiel sorti leur fortune. Le président lui-même et sa famille, ont déjà mis hors de l’île des millions d’euros ! Ceux qui vont être frappés massivement sont les petits revenus, les petits épargnants.

 

Et le FMI impose à Chypre, pour le paiement de sa dette, d’engager sur l’avenir ses ressources en gaz trouvées récemment en méditerranée. Les financiers ont joué, ils ont perdu, ils veulent faire payer à la population leurs méfaits et comptent gagner encore.

 

Faire mains basses sur Chypre comme une vulgaire mafia tel est le programme de la Troïka. La population se mobilise.

 

Solidarité internationale avec les chypriotes. Leur ennemi est le nôtre.

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 15:16
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Appel de KEERFA à la journée contre les discriminations racistes dans les écoles (21 mars) et à la manifestation pour la naturalisation des enfants d'immigrés (30 mars)


Non à la décision stérile, raciste et inique du Sénat qui prive les enfants d’immigrés du droit à la nationalité

Droit à la nationalité pour tous les enfants, non aux obstacles administratifs et aux exclusions : légalisation des immigrés !

21 mars, journée contre les discriminations racistes dans les écoles
30 mars, rassemblement pour l’octroi de la nationalité aux enfants et la légalisation des immigrés, 14 à Omonoia

La décision du Sénat de proclamer des lois anticonstitutionnelles aux bases ouvertement iniques, stériles et racistes, tandis qu’il rend par une autre décision « constitutionnel » le Mémorandum, montre à quel point il a intériorisé le programme politique des gouvernements de l’austérité et du racisme, pour la plus grande joie des agents du capital.

Ils clouent maintenant au pilori les enfants d’immigrés qui sont nés, ont étudié et ont grandi dans ce pays, qui n’ont pas connu d’autre terre, et qui maintenant se transforment à leurs dix huit ans en immigrés illégaux, à expulser ! Ils ne se préoccupent ni de leur naissance dans le pays, ni de leurs études, mais font au contraire pression pour que les milliers d’enfants déjà naturalisés soient rétroactivement privés de leur nationalité.
A l’heure où la politique de naturalisation des immigrés se fait aujourd’hui sur fond de licenciements massifs, de transferts et de fusion des services dans les services administratifs et les municipalités, l’attaque faite au droit des enfants d’immigrés à la nationalité grecque va de pair avec les politiques racistes du gouvernement de coalition : la politique des opérations de « nettoyage »,  des camps d’internement, de FRONTEX, des meurtres des néonazis de l’Aube dorée, mais aussi de sa collaboration visible avec l’ELAS. L’assassinat de Sahzat Loukman, à Petralona, par un gang néonazi, et la mort de Boubakar Ndiaye à Thisseio à la suite de sa chasse par la police municipale, montrent le visage le plus effrayant de cette politique …

Ces mesures complètent le Mémorandum, les licenciements et les coupes sur l’éducation, la santé, les municipalités, les mobilisations des travailleurs des ports et des transports, et il est nécessaire de les battre en brèche par des combats massifs.

Aucune décision du Sénat ne peut légaliser un front fasciste au sein du Parlement de la Nouvelle Démocratie, des Grecs Indépendants, et des néonazis de l’Aube dorée, de sorte qu’ils apportent une nouvelle loi raciste contre le droit à la naturalisation. Le Sénat ne peut pas non plus mettre en place des changements législatifs fondés sur une idéologie raciste et sur le piétinement des droits de l’Homme.

Nous nous battons pour l’élargissement des droits individuels à tous.
Nationalité pour tous les enfants, sans les pré-requis qui excluent des milliers d’enfants. Légalisation des immigrés.
Nous nous battons pour une société et une école qui respecte tout le monde sans distinction d’origine, de couleur, de religion, qui englobe tous les enfants, sans mesures discriminatoires pour les enfants d’immigrés.
Nous appelons les conseils municipaux et les conseils d’intégration des immigrés à défendre en pratique les droits des immigrés et de leurs enfants.
Nous organisons de grandes manifestations dans les quartiers, en collaboration avec les syndicats, les conseils éducatifs, les municipalités, les hommes des arts et des lettres, les mouvements locaux et les assemblées populaires.
Nous appelons à une participation massive à la grève générale du 20 février et au rassemblement à 10h30 devant le Musée.
Nous appelons le personnel de l’éducation et les élèves à participer à des ateliers et des activités d’information au sein des écoles le 21mars, journée contre les discriminations racistes, en collaboration avec les parents et les responsables de la municipalité comme les conseils d’intégration des immigrés.
Le 25 mars, nous manifestons contre les politiques des mémorandums, du racisme et du néonazisme.
Nous appelons à un rassemblement le 30 mars à Omonoia, à 14h, et à une manifestation à l’Assemblée, pour la« Nationalité pour tous les enfants, sans exclusions, Légalisation des immigrés ».

L’appel initial est signé par :

Le mouvement Unis contre le fascisme et la menace raciste – KEERFA -, l’Union des travailleurs immigrés, la Communauté pakistanaise de Grèce, la Communauté sénégalaise, la Communauté nigérienne, l’Union des femmes du Niger, L’Union des femmes africaines, le Comité des ressortissants du Bangladesh en Grèce, l’Union des Afghans de Grèce, la Communauté égyptienne, ASANTE (organisation des enfants d’immigrés), KASAPI Grèce, l’Union des sociologues de Grèce, les syndicats d’éducateurs et d’enseignants, les Hommes des arts et des lettres, les élèves des écoles d’Athènes et du Pirée, les syndicats étudiants.
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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 14:54

pesticides

Chaque année, l'EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) publie un rapport sur les résidus de pesticides retrouvés dans l'alimentation.
Le dernier, publié en février 2013, concerne des mesures réalisés en 2010. Cette année là, 97.2% des échantillons testés présentaient des teneurs en résidus de pesticides dans les limites réglementaires européennes, les LMR (limites maximales de résidus). Ces dernières sont variables d'un aliment à un autre et d'une molécule à une autre.

Près de 80 000 mesures ont été réalisées sur environ 500 types différents d'aliments.
Dans les légumes, les résidus de 328 pesticides différents ont été mesurés ; 301 pour les fruits et les noix et 88 dans les céréales. 50.2% des prélèvements présentaient des teneurs inférieures à la limite détectable.

Les aliments présentant le plus fréquemment des taux de résidus au delà des LMR étaient l'avoine (5.3%), la laitue (3.4%), la fraise (2.8%). Pêches, pommes et fraises sont les aliments où les résidus sont couramment présents, respectivement 73% et 68%. Les aliments pour bébé ne sont pas épargnés : 8.4% d'entre eux présentaient des résidus de pesticides, 2% dépassant même les limites réglementaires.

Pour la France en particulier, 53% des fruits et 30% des légumes sont contaminés ; des résultats à tempérer au vu du faible échantillonnage par rapport à d'autres pays où la présence de pesticides est plus fréquemment identifiée. Dans 3.2% des échantillons les LMR étaient dépassées.

L'EFSA a par ailleurs testé une méthodologie en cours de développement visant à évaluer les risques de présence simultanée de plusieurs pesticides sur un même aliment. En effet, 26.6% des échantillons contenait au moins deux pesticides (ou plus). Pour le moment, les résultats de ce test sont peu concluants car trop incertains.
 

Chaque année aussi voit une nouvelle édition de la semaine nationale pour les alternatives aux pesticides. Et chaque année, à sa manière, Eau & Rivières y participe.
Voici les différentes animations qui se dérouleront du 20 au 30 mars prochain :
 
  • 21 mars : Projection suivie d'un débat du film "Des abeilles et des hommes", cinéma Les baladins à LANNION à 20h30,
  • 22 mars : Projection suivie d'un débat du film "Des abeilles et des hommes", Ciné Breiz à PAIMPOL à 20h30,
  • 22 mars : Conférence débat sur le danger des pesticides avec Gilles LANIO, apiculteur et Joël LABBÉ, sénateur, Université Bretagne Sud - Amphithéâtre Coppens à VANNES à 20h,
  • 23 mars : déambulation organisé par le collectif Alerte à l'ouest, à partir de la gare, place de la Tourbie ou théâtre de Cornouaille vers la Place St-Corentin à QUIMPER 10h30-13h,
  • 23 mars  : Flash mob décalé pour dénoncer le danger des pesticides, lieu tenu secret (Pays de Lorient) à 16h
    Lieu tenu secret à Pays de Lorient,
  • 28 mars : Projection suivie d'un débat du film "Des abeilles et des hommes", cinéma Les baladins à GUINGAMP à 20h30.
  • Quimper:

pesticides 23-03-2013

 

http://www.eau-et-rivieres.asso.fr/index.php?47/832

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 14:48

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Par Nolwenn Weiler (15 mars 2013)


Une famille de cinq personnes au RSA gagnerait plus qu’une famille de même taille avec un salaire au Smic:

 

ce calcul, complètement bidon, posté sur Facebook a eu un succès fou. Un calcul sérieux montre au contraire qu’une famille au Smic s’en sort un peu moins mal avec un « reste à vivre » (après les dépenses contraintes : loyer, électricité, transport...) de 1406 euros par mois contre 801 euros pour un foyer similaire au RSA, selon les calculs refaits par l’association ATD Quart Monde et Rue 89.


Qu’importe. L’idée selon laquelle les plus précaires abuseraient du système, aux dépens de « ceux qui travaillent », est décidément bien ancrée.

 

Et allègrement relayée par certains politiques. Il y a deux ans Laurent Wauquiez déclarait ainsi que « un couple qui ne travaille pas, qui est au RSA, en cumulant les différents système des minima sociaux, peut gagner plus qu’un couple dans lequel une personne gagne un Smic. Ce n’est pas logique, c’est la société française qui tourne à l’envers ».


Combattre les idées reçues


ATD Quart Monde s’attaque frontalement à ces idées reçues avec une campagne. L’association montre qu’un couple ayant deux enfants et un Smic doit se débrouiller avec 1881 euros par mois (toutes aides sociales comprises). Alors qu’une famille de même taille avec un RSA dispose de seulement 1341 euros par mois. Précisons que la moitié seulement des ayant-droits au RSA le réclament, ce qui entraîne une « économie » annuelle d’environ 5 milliards d’euros.


« La fraude aux prestations sociales, évaluée à environ trois milliards d’euros, concernerait 1% des particuliers », rappelle ATD Quart Monde. 90% de ces trois milliards sont récupérés. Des sommes fort éloignées de la fraude aux prélèvements sociaux, estimée entre 8 et 12 milliards. Cette fraude concernait en 2007 10% des entreprises, selon le Conseil des prélèvements obligatoires. Quant à la fraude fiscale, elle coûte chaque année 30 milliards d’euros à l’État français, selon un rapport du Sénat rendu public en juillet 2012.

 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 14:43

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Par Sophie Chapelle (18 mars 2013)

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Fin février, les agents de l’Office national de la chasse et les gendarmes ont mis fin à un trafic de pesticides illégaux en Midi-Pyrénées.

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Une molécule interdite et mortelle – le carbofuran – était importée clandestinement d’Espagne, causant des ravages parmi la faune sauvage [1]. Le trafic de pesticides est un marché lucratif et en pleine croissance. Dans plusieurs pays européens, plus du quart des produits phytosanitaires en circulation proviennent de réseaux illégaux, estimait Europol. D’après cette organisation chargée de faciliter l’échange d’informations entre les polices au sein de l’Europe, ce commerce serait organisé par des réseaux criminels très structurés et professionnels. « Les trafiquants ont développé des réseaux d’approvisionnement complexes, et se servent de certaines entreprises pour camoufler leurs activités », déclarait Europol il y a un an.


Le faible risque [2] combiné à un bénéfice élevé ferait du trafic de pesticides« un secteur à croissance rapide de la criminalité organisée ».

 

Qui générerait plusieurs milliards d’euros de bénéfices par an, selon Europol. « Par son organisation, le marché des pesticides illégaux peut être comparé au marché des stupéfiants », souligne Ulrich Vollmer, de l’Association of European Businesses, qui regroupe des entreprises européennes et russes.


Ces molécules toxiques contrefaites, achetées 5 à 10 % moins cher que les substances autorisées, menacent directement la santé des agriculteurs, des consommateurs et de l’environnement. La France est au cœur de ce trafic. 60 % des rivières et 45 % des nappes phréatiques du quart sud-est de la France sont polluées par six pesticides interdits depuis 2003, rapporte l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée et Corse.  

 

« Leur présence dans les eaux courantes est la preuve d’un usage actuel, bien qu’illicite », ajoute t-elle. Face à cette déferlante de pesticides illicites, 700 événements à travers toute la France sont planifiés du 20 au 30 mars dans le cadre de la semaine pour les alternatives aux pesticides.

Note:

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[1] Lire l’article du Parisien.

[2] La contrefaçon est punie de trois ans de prison et 300 000 € d’amende. Pour une mise sur le marché d’un produit interdit, il en coûte deux ans d’emprisonnement et 75000 € d’amende.

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http://www.bastamag.net/article2989.html

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 14:25

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18 mars 2013 par Rozenn Le Carboulec

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Les familles monoparentales, composées surtout de femmes avec leurs enfants, subissent la crise de plein fouet:

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  une sur trois vit sous le seuil de pauvreté. Elles sont les grandes oubliées de la politique sociale du gouvernement. Alors que François Hollande s’apprête à dévoiler son « plan d’urgence pour le logement », le nombre de mères célibataires qui tombent dans la précarité ne cesse d’augmenter. Reportage auprès de ces premières victimes d’une politique publique totalement inadaptée.

 

Christine et son fils Loïc, 16 ans, vivent à deux dans un 24 m².

 

Le loyer est modeste : 290 euros, payés à un propriétaire privé. Mais l’humidité, les souris et les cafards, que l’on aperçoit se promener sur les murs et la porte du placard, attestent de l’insalubrité des lieux. Le propriétaire ne veut pas rénover. Au milieu du salon, qui sert aussi de chambre à coucher, impossible d’avoir une once d’intimité. Au dessus d’un tas de sacs et de valises, signes de plusieurs années de galère et d’un déménagement précipité, le lit superposé occupe la moitié de la pièce. Christine dort en bas et son fils en haut. Une situation qui s’éternise depuis 2005.


Avant, Loïc et sa mère de 39 ans ont vécu d’hôtel en hôtel pendant deux ans. Victime de violences conjugales, Christine a décidé de quitter son conjoint en 2003, suite à une hospitalisation d’un an. « Si je suis partie, ce n’est pas pour le plaisir. J’ai risqué la paralysie et le fauteuil roulant à vie », raconte-t-elle, pour justifier ce qu’elle appelle avec pudeur « sa situation compliquée ». Sans travail ni ressources, elle a contacté plusieurs associations, qui les ont finalement logés dans un hôtel à Montreuil, en attendant de trouver mieux. Leur appartement actuel, obtenu avec l’aide d’une amie, n’est pas encore à l’image de ce « mieux » qu’ils espèrent... depuis 10 ans. « On cherche un logement depuis que mon fils a 8 ans. Des assistantes sociales sont venues. En vain. La mairie ne nous propose rien. On me dit que je ne suis pas prioritaire, car mon enfant est trop âgé », déplore Christine, en pointant du doigt les attributions de logements sociaux, qu’elle estime injustifiées.

 

Une famille monoparentale sur trois sous le seuil de pauvreté

 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 13:32

vendredi 15 mars 2013

 

En novembre 2012, Sébastien Lifshitz réalisait un film sur des hommes et des femmes nés dans l'entre-deux-guerres.

 

Ces personnes n'ont aucun point commun, sinon d'être homosexuels et d'avoir choisi de le vivre au grand jour, à une époque où la société les rejetait. Le réalisateur les a filmés dans leur environnement quotidien.


Âgés aujourd'hui de plus de 70 ans, ils racontent ce que fut leur vie insoumise, partagée entre la volonté de rester des gens comme les autres et l'obligation de s'inventer une liberté pour s'épanouir. Un césar est venu récompenser ce documentaire qui sera projeté au cinéma L'Image jeudi 21 mars.


Débat sur l'homosexualité


Qu'en est-il de l'homosexualité aujourd'hui ?

Comment les jeunes générations reçoivent-elles ce message de leurs aînés ?

 

Irène Menat, bénévole à L'Image a voulu organiser une discussion - débat à l'issue de la projection. Pour cela, elle a invité des représentants de West Up, association LGBTH de l'université de Bretagne occidentale et Divers Genres, association LGBTH du pays de Brest.


Ces deux associations se sont données comme but de lutter contre l'homophobie, d'accueillir les gens et de répondre à tous ceux qui se posent des questions sur leur sexualité. Si, comme l'ont constaté leurs représentants, le Breton est « plutôt tolérant », ils estiment que « les mentalités doivent encore évoluer ».


Jeudi 21 mars, « Les invisibles », 20 h 30, cinéma l'Image. Tarif habituel.

 

Contact 


West Up, permanences le mardi et le jeudi de 18 h à 20 h, faculté des lettres, local B109.

Divers Genres, permanences le vendredi de 19 h à 21 h, salle Sauty, 4, rue Fonferrier à Brest.

Courriel : diversgenres@gmail.com

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http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Un-documentaire-sur-Les-invisibles-aux-Jeudis-de-L-Image-_29104-avd-20130315-64747967_actuLocale.Htm


 


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