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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 12:58

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par Ross Harold


Dans cet article il ne s’agira pas de revenir sur le déroulement des événements de la Commune mais de se concentrer sur deux questions particulières. Etant donné que la Commune de Paris n’était pas seulement un événement mais aussi une institution issue directement du suffrage universel est-ce que ce ne serait pas un argument pour soutenir la thèse de la « Révolution par les urnes » chère à Jean-Luc Mélenchon avec ses références aux processus au Venezuela ou au référendum ?


Deuxièmement, sur la question de la démocratie « directe » et des organes de pouvoir ou de contrepouvoir, nous avons souvent en tête les conseils ouvriers qui ont surgi lors des révolutions du début du 20e siècle (Russie, Allemagne, Hongrie, Italie, Espagne ou plus tard au Chili, en Iran, etc.) mais quelle forme le pouvoir des travailleurs prenait-il lors de la Commune ? Et du coup, en quoi le retour sur cette question est-il utile pour le débat aujourd’hui sur les formes que ce pouvoir pourrait prendre à l’avenir (conseils d’entreprise, comités de grève, coordinations, AGs ou conseils de quartier, etc.) ?

Révolution par les urnes ?

Revenons donc sur les deux élections marquantes de février et de mars de cette année 1871 et à l’énorme évolution des consciences dans l’espace de 7 semaines. Après la défaite de l’armée de Napoléon III face à la Prusse le 4 septembre 1870, le Second Empire s’effondre, le peuple parisien se soulève et les députés modérés de Paris proclament la République et mettent en place un gouvernement « de défense ». Ce gouvernement continue à mener la guerre, alors que Paris, assiégée, connait la famine, mais il finit par capituler le 28 janvier. Afin que cette capitulation soit validée par un gouvernement légitime la Prusse exige de nouvelles élections en France.


Le 8 février une nouvelle assemblée nationale est élue.

 

Sur 750 députés, 450 sont des monarchistes (sans compter les bonapartistes). La seule exception est Paris où sur 43 députés 33 sont des républicains plus ou moins radicaux et quatre des révolutionnaires. Le 26 mars les Parisiens élisent la Commune de Paris.

On a souvent parlé de ses décrets mais, pour mémoire, citons-en quelques uns des plus frappants :

  • l’armée permanente est supprimée. Paris aura « une milice nationale qui défend les citoyens contre le pouvoir au lieu d’une armée permanente qui défend le pouvoir contre les citoyens ».
  • les expulsions de locataires sont interdites et les dettes depuis octobre annulées
  • les élus sont responsables et révocables à tout moment
  • les élus et fonctionnaires (du plus haut au plus bas de l’échelle) sont payés le même salaire qu’un ouvrier
  • toutes les Eglises sont dissoutes et expropriées dans la mesure où elles constituent des corps possédants et les prêtres sont renvoyés « à la calme retraite de la vie privée »
  • les magistrats et les juges sont élus, responsables et révocables
  • les établissements d’instruction sont ouverts à tout le peuple et gratuits
  • le travail de nuit des boulangers est interdit

Ce changement entre les deux élections s’explique-t-il par un simple débat d’idées, par la force d’une belle campagne électorale ? Bien évidemment que non. Mais comment expliquer alors la transformation d’un Paris républicain en un Paris rouge et révolutionnaire ? D’abord, une partie importante de la population des quartiers riches de Paris, soit fuit la capitale pour rejoindre la réaction à Versailles, soit s’abstient. Si les quartiers populaires votent massivement pour la Commune (le 20e à 76 %) la moyenne est à peine 50 % car dans certains quartiers bourgeois à peine 25 % des inscrits se déplacent. Mais la raison principale se trouve dans l’incroyable intensification de la lutte des classes entre les deux élections.

Thiers attaque

Au lendemain du 8 février le gouvernement Thiers lance une attaque des plus brutales contre le peuple parisien qui, à son tour, résiste avec des formes d’organisation et de représentation très particulières. Avant d’examiner ces formes rappelons-nous quelques éléments de l’offensive du gouvernement.

  • Le 15 février, sous prétexte que la guerre est terminée, l’Assemblée décide d’arrêter la solde des 180 000 gardes nationaux. Pas de solde et pas de travail de remplacement signifie la précipitation dans la misère de dizaines de milliers de familles.
  • Le 6 mars, le général bonapartiste Vinoy, devient gouverneur militaire de Paris et suspend six journaux révolutionnaires et ferme les clubs.
  • Le 10 mars l’Assemblée supprime le moratoire sur les loyers et les effets de commerce. Le résultat de cette provocation calculée est un chômage dans toutes les branches industrielles, 40.000 commerçants en faillite et 300.000 locataires menacés d’expulsion.

Adolphe Thiers est à la tête d’un véritable gouvernement de classe aux ordres des riches mais pour assurer leur victoire définitive ils ont besoin de désarmer le peuple parisien comme le confirme très clairement Thiers dans sa déposition plus tard à l’enquête parlementaire sur la Commune : « Les gens d’affaires allaient répétant partout : vous ne ferez jamais d’opérations financières si vous n’en finissez pas avec ces scélérats et si vous ne leur enlevez pas les canons. Il faut en finir, et alors on pourra traiter d’affaires. » S’ils ne ripostent pas, la victoire de l’ordre est immédiate, dans le cas contraire tout est prêt pour les mater, pour « en finir »

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Le 18 mars il manque l’incident qui doit créer l’état de conflit – la reprise des canons déplacés sur les hauteurs de Montmartre et de Belleville.


Le 18 mars Thiers tente le coup mais grâce à la résistance et la fraternisation entre les soldats et le peuple de Montmartre, le plan échoue. « Depuis le 18 mars, Paris est mené par des inconnus, ce qui n’est pas bon mais par des ignorants, ce qui est pire »Victor Hugo, dans une lettre.

La résistance à cette offensive ne surgit pas de nulle part car depuis des mois ça bouillonne dans tous les quartiers populaires de Paris – l’installation du gouvernement Thiers à Versailles plutôt qu’à Paris à partir du 10 mars est d’ailleurs le signe de la crainte qu’il ressentait. Ceci nous permet d’aborder la deuxième question posée au début puisque la résistance se développe à travers plusieurs types d’organisation, au niveau local – les clubs populaires et les comités de vigilance dans les quartiers et au niveau parisien - le comité des vingt arrondissements et surtout la Garde nationale et son Comité central élu par les différents bataillons parisiens.

Clubs populaires

Comme bien d’autres aspects de la Commune (comme le nom même et la reprise du calendrier révolutionnaire) les clubs trouvent leur inspiration dans ceux de la Révolution de 1789.

Les clubs se réunissaient le soir et souvent dans des églises, les seuls endroits assez grand pour tenir tout le monde. Occupées par le clergé dans la journée ces églises se transformaient le soir. Le compte rendu d’une de leurs réunions, paru dans le Journal officiel , nous donne une idée de cette démocratie directe.

« (à) L’Église St Nicolas-des-Champs, chaque soir (...) le spectacle est saisissant. Citoyennes et citoyens, les premiers le chapeau sur la tête et le cigare aux lèvres, les secondes s’appuyant sur les piliers, achevant leur repas du soir, sont entassés dans un épais désordre.

De la chaire, au lieu du prêtre en surplis blanc, (…),un homme est debout qui, la main sur la garde de son sabre, le képi au front, l’écharpe rouge autour des reins, adresse à la multitude un sermon d’un genre nouveau. (…)

On entre, on sort, on circule, on s’attroupe. Le rire du gamin de Paris interrompt les discussions politiques. Approchez-vous des groupes, écoutez. Tout un peuple s’entretient de choses graves : pour la première fois, on entend les ouvriers échanger leurs appréciations sur des problèmes qu’avaient abordés, jusqu’ici, les seuls philosophes. De surveillants, nulle trace : aucun agent de police n’obstrue la rue et ne gêne les passants. La sécurité est parfaite. »

Ce sont les mêmes scènes qu’on retrouvera dans les descriptions de toutes les grandes révolutions du 20e siècle comme celles de la Révolution russe par John Reed ou de l’Espagne par George Orwell. C’est l’image même de ce « festival des opprimés » : les débats, la libération de la parole, la prise de confiance et de conscience qui caractérisent une révolution.

 

Lire la suite

 

Pour aller plus loin :
  • Le numéro spécial de TEAN la Revue, n°19, mars 2011.
  • Karl Marx, La Guerre civile en France, 1871, La Commune de Paris, Éditions Sociales.
  • C.Talès, La Commune de 1871, Spartacus.
  • Prosper-Olivier Lissagaray, Histoire de la Commune de Paris, La Découverte.
  • Jacques Rougerie, Paris insurgé, La Commune de 1871, Découvertes Gallimard.
  • DVD, La Presse de la Commune de 1871, www.association-radar.org.

Voir aussi:

 

http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=2012:il-y-a-140-ans-la-commune-de-paris&option=com_content&Itemid=53

 

http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?option=com_content&view=article&id=2343:la-commune-de-paris-1871&catid=97:D%C3%A9bat&Itemid=53

 

http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?option=com_content&view=article&id=769:la-commune-letat-et-la-revolution&catid=52:Marxisme&Itemid=53

 

 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 12:11

ogm2009

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Depuis que les transgéniques ont été introduits commercialement aux Etats-Unis en 1996 – en 2012, 10 pays ont 98% de leurs terres cultivables semées avec des transgéniques tandis qu’une majorité ne permet pas leur utilisation – ses promoteurs affirment que les OGM augmentent la production. Mais ses affirmations ne sont pas prouvées et il apparaît tout le temps de nouvelles évidences qui démontrent le contraire.

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Le mécontentement des agriculteurs, qui paient plus cher la semence transgénique et ne voient pas de différence de rendement, est croissant. En outre, pour le malheur des entreprises concernées, à partir de 2015 les brevets de plusieurs transgéniques (comme le soja RR) arrivent à expiration.


Pour toutes ces raisons, les multinationales – avec l’aide de riches mécènes comme Bill Gates et Carlos Slim – sont en train d’élaborer de nouvelles stratégies, non seulement afin de maintenir leurs oligopoles mais aussi pour étendre leurs marchés sous couvert de « philanthropie ».


Un nouvel article publié dans la revue scientifique « Nature Biotechnology » en février 2013 montre que le maïs transgénique a presque toujours une productivité inférieure au maïs traditionnel. Des chercheurs de l’Université du Wisconsin (Guanming Shi, J. Chavas et J. Lauer) ont analysé la productivité du maïs dans cet Etat pendant plusieurs décennies et, malgré leur sympathie évidente pour les transgéniques, ils concluent que seules deux récoltes de maïs génétiquement manipulé ont démontré une légère augmentation de la productivité.


Quand il s’agit de plusieurs caractères transgéniques combinés (par exemple le maïs résistant à l’herbicide combiné avec du maïs Bt insecticide), ils ont constaté qu’il y avait toujours une moindre productivité, ce que les auteurs attribuent à une interaction négative des transgènes, en dépit du fait qu’ils sont supposés additionner leurs caractéristiques. Pour équilibrer les mauvaises nouvelles, ils soulignent que, cependant, les transgéniques démontrent une meilleur stabilité. Autrement dit, ils produisent moins, mais toujours la même quantité. Quel avantage !


Au-delà de l’ironie, cette interaction inattendue démontre que ceux qui élaborent les transgéniques ne connaissent pas réellement le spectre des conséquences de la manipulation génétique, ce que des scientifiques plus responsables ont pourtant souligné de manière répétée. L’ingénierie génétique est une technologie qui compte tellement de facteurs inconnus qu’elle ne devrait pas s’appeler ainsi, ni même être jamais sortie d’un laboratoire.


Mais il n’est pas nécessaire qu’une technologie soit bonne pour qu’elle gagne le marché, avec des entreprises assoiffées de profit disposées à payer ce qu’il faut en marketing, en corruption ou en stratégies pour contrôler les marchés.


Un exemple de cela est que les mêmes multinationales qui contrôlent les transgéniques contrôlent également le marché des semences hybrides traditionnelles ayant une meilleure productivité, mais elles préfèrent vendre des transgéniques parce qu’ils sont protégés par des brevets. Ainsi, la contamination est détectable et cela leur permet à la fois de soumettre l’agriculteur à une plus grande dépendance et de faire un business additionnel en demandant des indemnités à l’agriculteur dont la récolte a été contaminée pour utilisation illégale de transgéniques brevetés.

 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 11:58

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lundi 18 mars 2013
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La centrale tient, à partir d'aujourd'hui, son congrès, à Toulouse. Thierry Lepaon, le nouveau leader, sera intronisé à cette occasion. Les chantiers qui l'attendent sont nombreux.

 

Un nouveau chef


Désigné en octobre par la Commission exécutive de la Confédération générale du travail (CGT), Thierry Lepaon, succédera officiellement à Bernard Thibault, cette semaine, à Toulouse, devant un millier de délégués. Cet ancien soudeur de 53 ans, né à Caen, n'était pas le premier choix du secrétaire général sortant. Mais l'ancien cheminot, mis en minorité dans les instances dirigeantes de la centrale, a dû se résigner à un successeur de compromis. Thierry Lepaon aura fort à faire.


Assurer la relève


La centrale syndicale est dans la tourmente, même si elle reste, en voix, la plus puissante de France (33,8 % aux dernières élections prud'homales). « Le premier défi c'est de rendre la CGT accessible aux salariés des PME et très petites entreprises », souligne Thierry Lepaon. « Nous ne sommes pas équipés pour les accueillir. » La CGT est en effet confrontée à une hémorragie de ses adhérents. Ils étaient 2 millions en 1980. Moins de 700 000 aujourd'hui. L'objectif est de revenir à un million. Pas gagné. Un militant sur deux a aujourd'hui plus de 50 ans. En trente ans, le taux de syndiqués a été divisé par trois : il est aujourd'hui inférieur à 8 %.


Se réorganiser


Le congrès, qui se réunit tous les trois ans, doit décider de l'orientation politique (privilégier la lutte ou la négociation) et décider des stratégies d'alliance. L'autre défi du nouveau secrétaire général sera donc de constituer une direction rassurante (qui passera de huit à dix membres), pour apaiser les tensions internes et résorber les divisions.

La CGT doit également gérer ses relations exécrables avec la CFDT. Les deux centrales sont divisées au sujet de l'accord sur la sécurisation de l'emploi. Récemment des délégués CGT ont brûlé des drapeaux CFDT.


Contradictoire


Le nouveau secrétaire général a envoyé jusqu'ici des signaux opposés. D'un côté, soutien aux conflits les plus durs, dénonciation de l'accord du 11 janvier sur la réforme du marché du travail, critique du président socialiste François Hollande...


De l'autre, une double ouverture.  

 

A l'image de cet entretien, la semaine dernière, dans Les Échos : « Je ne veux pas d'une CGT qui se contente de dire non [...] La CGT n'est pas et ne sera pas le bras armé du Front de gauche. » Mais la situation économique pousse ses troupes à la radicalisation. « On ne sait pas où en est la CGT aujourd'hui », résume Guy Groux, spécialiste des mouvements sociaux. La centrale devra très rapidement répondre à la question. Notamment sur la réforme des retraites et celle de l'État.

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http://www.ouest-france.fr/actu/economieDet_-La-CGT-face-aux-defis-de-son-50e-congres-_3634-2174349_actu.Htm

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 11:36

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18 mars 2013

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C'est un lieu d'écoute et de soutien aux femmes victimes de violences conjugales. Ces permanences de proximité ont accueilli 48 femmes en 2012. Il se trouve sous le toit du pôle de solidarité.

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Ici, la violence n'est pas uniquement physique. Elle peut prendre d'autres formes. « Le harcèlement moral est destructeur », précise Morgane Boëté, psychologue. « La violence conjugale est un vrai fléau. Une femme sur dix en France en est victime », ajoute-t-elle. Depuis décembre dernier, au pôle de solidarité, elle apporte son soutien aux femmes se trouvant dans cette situation.


Écoute, accueil information...

Ce lieu d'accueil de proximité, qui se trouve place du Château à Guingamp, a été créé en 2007. Il en existe deux autres dans le département : Dinan et Lannion. L'association Maison de l'Argoat gère celui qui se trouve à Guingamp. « Son but est d'améliorer les réponses apportées aux femmes victimes de violences et à leurs enfants par la mise en réseau des partenaires sur le territoire concerné et développer des réponses nouvelles en fonction des besoins repérés : droits, intégrité physique, santé, insertion sociale et professionnelle, hébergement... », ajoute Philippe Mével, le directeur de la Maison de l'Argoat. C'est un espace d'écoute, d'accueil, d'information et d'orientation. Il permet d'être au plus près des victimes.

48 femmes accueillies en 2012

En 2012, 48 femmes ont été accueillies, informées, orientées et accompagnées à Guingamp. « La part des femmes âgées de 35-44 ans est la plus représentative. Néanmoins, toutes les classes d'âge sont impactées par les violences. » Majoritairement, les femmes sont originaires de Guingamp communauté (37 %) et du pays de Guingamp (36 %). Elles sont également 17 % à habiter Paimpol. L'enfant est aussi une victime collatérale des violences faites aux femmes. « 78 enfants composant la cellule familiale ont été impactés par les violences intrafamiliales. »

Porter plainte ?

En septembre 2012, l'animatrice est partie pour raison de santé. Jusqu'à décembre, le service du côté des femmes du pays a connu un fonctionnement en pointillé. « Pour des raisons financières, le service n'a été ouvert que partiellement jusqu'à fin décembre. Seule la permanence a été maintenue. Par conséquent, nous notons une diminution des contacts et rencontres avec les partenaires, une diminution des accompagnements ainsi que des visites à domicile. »

 

En 2011, 68 femmes avaient poussé la porte de ce lieu d'accueil contre 48 l'année dernière. En 2012, sept femmes ont finalement décidé de porter plainte. « Elles n'osent pas. C'est une démarche difficile à faire », indique Morgane Boëté. « Quand il y a une plainte, on est plutôt bien suivi par le procureur de la république », commente Philippe Mével, qui note également que les services de gendarmerie ne prennent pas à la légère ces violences. L'alcool n'est pas forcément au coeur des violences subies par les femmes. « On est sur autre chose. On est sur du harcèlement, du dénigrement, du chantage... » Ces violences concernent tous les milieux sociaux. En cas d'urgence, la Maison de l'Argoat possède un studio à Guingamp pour héberger les victimes. « On ne laisse personne à la rue. S'il y a une demande de mise à l'abri, on trouvera une solution ».

Le planning des permanences jusqu'en juin

Jusqu'en juin, le planning des permanences d'accueil a été modifié.

 

Le premier et troisième lundi de chaque mois, un accueil écoute femmes se déroule sur site de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30. Cette permanence spécialisée est gérée par un des partenaires de la maison de l'Argoat : Adalea (bureau départemental accueil, écoute femmes), qui s'occupe de l'accompagnement à long terme.

Renseignements au 02.96.68.42.42.

 

Le lundi, de 14 h à 17 h, la Maison de l'Argoat y assure sa permanence. Renseignements au 02.96.21.27.93 et au 02.96.40.17.40. Le troisième jeudi de chaque mois, de 13 h 30 à 17 h, la permanence est assurée par un troisième partenaire de la maison de l'Argoat : le CIDF (Centre d'information des droits de la femme) qui apporte une aide juridique.

Renseignements au 02.96.78.47.82.

 

Entretien sur rendez-vous. Le deuxième et quatrième vendredi de chaque mois, de 9 h 30 à 12 h 30, permanence d'accueil de la Maison de l'Argoat.

Renseignements au 02.96.68.42.42.

Ces permanences d'accueil sont gratuites. Ce lieu d'accueil se trouve sous le toit du pôle de solidarité, place du Château à Guingamp.

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http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/guingamp/ville/violences-un-soutien-pour-les-femmes-18-03-2013-2038274.php

 


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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 12:16

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17 mars 2013 -

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Près de 2.000 personnes ont défilé dans les rues de Landivisiau (29), hier après-midi. À l'appel de Force ouvrière, salariés, retraités, élus, familles ont dit « non » à la fermeture des abattoirs Gad.

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13 h 30, à Lampaul-Guimiliau (29), hier. À quelques pas du berceau historique de l'entreprise Gad, un petit millier de personnes s'est déjà rassemblé. Des salariés du groupe charcutier, bien sûr, des élus de la communauté de communes du pays de Landivisiau et puis des familles, aussi. « Ne fermez pas Gad ! » brandissent sur leurs pancartes en carton Laure, Aline, Anaïs et Jennifer. Elles sont venues entre voisines et cousines pour défendre « le boulot de papa et des tontons » qui, tous, travaillent à l'abattoir. « À la maison, dans le bourg, dans les commerces, on ne parle que de ça. On est sous le choc, mais il faut espérer ! », témoigne René Péron, 21 ans de boutique « à la Découpe-1 ».

« Solidaires »
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Le soleil brille pendant que le maire de Lampaul-Guimiliau, Jean-Marc Puchois, évoque, lui, « une situation économique délicate, dans un marché soumis à de graves difficultés conjoncturelles et structurelles ». Cette situation qui a entraîné le placement en redressement judiciaire du groupe Gad SAS le 27 février dernier, menaçant 1.700 emplois répartis sur quatre sites. 15 h, devant la mairie de Landivisiau, 2 km plus loin. Les nuages arrivent, les groupes se resserrent. 2.000 personnes écoutent attentivement les prises de paroles. Celles du maire de Landivisiau, Georges Tigréat, « inquiet », celle de la députée de la circonscription, Chantal Guittet, pressée de rappeler « qu'une table ronde va avoir lieu avec les ministres le 25 mars » et celle de la députée européenne Agnès Le Brun, insistant sur « l'impératif de solidarité et de discussions ».
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« Tout le monde a peur »
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Dans la foule, certains grincent des dents. Pierre (*) de Garlan (29), est salarié à Lampaul-Guimiliau depuis 20 ans. « Tout le monde a peur », assure le père de famille, venu avec ses jeunes enfants. Gilbert le Lampaulais (*), 58 ans, 40 ans d'usine, dont 20 à l'affûtage, n'a qu'une hâte : « C'est de foutre le camp ! » Louis, de Saint-Sauveur (29), a pris sa retraite il y a deux ans, après, lui aussi, 40 ans de travail aux abattoirs. Il se dit fâché : « Le problème, il ne vient pas que de Lampaul ou de la filière porcine bretonne ! analyse-t-il. Il faudrait un salaire de base unique pour toute l'Europe et puis c'est tout ! ».
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Quatre « Non ! »
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15 h 15. Le délégué central Force ouvrière Olivier Le Bras lance ses quatre « Non ». « Non à la fuite des cochons ! Non à la distorsion de concurrence ! Non à la perte d'emplois ! Non à la casse sociale ! ». Et, dans le calme et « l'esprit pacifique » souhaité, le cortège, muni de slogans - mais finalement sans tracteurs - peut s'ébranler. « Destruction de la filière porcine ! C'est toute la Bretagne qu'on assassine ! On veut, on veut, garder nos usines ! », répètent en boucle les manifestants. Parmi eux, encore : les Saint-Politains Emmanuel, 33 ans, et Pierre, 53 ans, salariés depuis respectivement 12 ans et 34 ans chez Gad. Il est presque 16 h. Père et fils se demandent encore « comment on a pu en arriver là ? ». « Avant, on était serein, il y avait des bénéfices, soupirent-ils, sous la pluie. Maintenant, on vit au jour le jour ».

* Ils n'ont pas souhaité communiquer leurs vrais prénoms.

  • Sophie Prévost

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/gad-c-est-toute-la-bretagne-qu-on-assassine-17-03-2013-2037564.php

 

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Entreprise-Gad.-2-000-personnes-manifestent-a-Landivisiau-%5BVideo%5D_6346-2173990_actu.Htm

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 10:14

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Révélation du JDD : http://bit.ly/10yF3yY  
Rectificatif piteux de l'IRSN :
http://bit.ly/WfeHyb  
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Où l'on reparle de Patrick Momal, le « Gengis Khan » de l'IRSN (cf revue de presse n°36).

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On découvre que ce curieux économiste a produit diverses estimations du coût d'un accident nucléaire. Officiellement, ce serait 430 milliards. Selon l'IRSN, « en incluant l'impact sur les exportations et le tourisme, le chiffre pourrait même atteindre 1.000 milliards d'euros. »

Une misère en réalité puisque M. Momal a en fait trouvé que la facture pourrait être de 5800 milliards, chiffre gardé secret mais révélé par le JDD. La réalité pourrait même être pire puisque, de l'aveu même du chercheur, l'étude n'a même pas envisagé que la région parisienne soit touchée. Mais, aussi « courageux » que les chefs du Réseau Sortir du nucléaire, les dirigeants de l'IRSN publient vite un piteux rectificatif.

Peu importe finalement : il est évident qu'une catastrophe nucléaire coutera des sommes astronomiques. En plus des souffrances infinies et... sans prix. Ce n'est pas pour rien si l'industrie nucléaire est la seule à ne pas être assurée...

 

Source: Observatoire du Nucléaire

 

 

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 09:37

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samedi 09 mars 2013 Fukushima. De notre envoyé spécial
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Deux ans après la catastrophe de mars 2011, des milliers d'ouvriers précaires continue de risquerleur santé pour démanteler la centrale accidentée et décontaminer la région. Reportage.
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Tetsuya Hayashi, 40 ans, est le premier à dénoncer à visage découvert les abus de Tepco, la compagnie qui exploite la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, et de ses sous-traitants. L'été dernier, il a répondu à une offre d'emploi sur Internet pour un travail à la centrale accidentée où s'activent jour et nuit 3 600 ouvriers.

Sur place, Tetsuya a déchanté. Son salaire a été revu à la baisse, car il a dû payer son hébergement qui n'est pas pris en charge par l'employeur. Au début, on lui a assuré qu'il ne serait jamais en situation de danger. Une fois son contrat signé, il a été affecté dans une zone fortement radioactive. Sa tâche : vider les réacteurs de leur eau contaminée. Quelques heures d'intervention par jour avec, pour seules protections, un masque et une mince combinaison à peine hermétique.


Ce qui l'a frappé, aussi, c'est la jeunesse de ses collègues, « des gars de 18-19 ans, pas vraiment qualifiés pour ce genre de travail ».

 

Deux mois plus tard, Tetsuya a rendu son tablier. Il est rentré chez lui à Kawasaki, banlieue sud de Tokyo. Il a porté plainte contre Tepco et les sept sous-traitants qui l'ont employé. Lorsqu'on interroge Tepco sur ces contrats de sous-traitance annulés pour non-respect du Code du travail, l'entreprise botte en touche, parle d'allégations et martèle que « les embauches d'ouvriers sont de la seule responsabilité des sous-traitants ».


Les forçats du nucléaire, Hiroyuki Watanabe les connaît bien. Cet élu local d'Iwaki, ville proche de la centrale, les défend régulièrement. Ces travailleurs précaires, venus de tout le Japon, sont abusés. « Leurs salaires sont loin d'être à la mesure des risques encourus. Les ouvriers n'ont pas de prime de risque et touchent l'équivalent de moins de 100 € par jour. Les moins bien payés n'ont droit qu'à 50 à 60 € », explique Hiroyuki Watanabe.


L'autre grand chantier, c'est celui de la décontamination.

 

Une tâche sans fin qui occupe des armées d'ouvriers peu qualifiés. Le mois dernier, le ministre de l'Environnement, Shinji Inoue, présentait ses excuses aux habitants de Fukushima après la révélation de travaux bâclés dans la zone d'exclusion autour de la centrale.


Eau et végétaux contaminés jetés dans les rivières


C'est le quotidien Asahi Shimbun qui a levé le lièvre. Ses reporters ont observé, photographié et interviewé les « décontamineurs ». Certains affirment que le rejet dans la nature de végétaux, de terre et d'eau contaminés est monnaie courante. Pour aller plus vite, les contremaîtres demandent de rejeter les eaux usées directement dans les rivières voisines, au lieu de les récupérer et de ne balayer qu'autour des balises mesurant les rayonnements !


Pas de quoi rassurer les habitants de certaines localités de la zone interdite, autorisés depuis peu à retourner chez eux, pendant quelques heures. À Odaka, à moins de 20 km au nord de la centrale, Hidetoshi Tanaka se désole devant le spectacle de sa rizière en friches et encore imprégnée d'eau salée, conséquence du tsunami. Il croit savoir que la décontamination de ses terres commencera dans un an... si tout va bien.

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Vincent TOURAINE.
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Commentaire d'ODN :
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Reportage édifiant de Ouest-France dont le seul défaut est hélas de ne pas signaler que les mêmes crimes seront de mise si le prochain Fukushima a lieu à Flamanville (zone de « couverture » de Ouest-France).
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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 09:29

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Article de La Tribune :
http://bit.ly/Zx8htd  
« Les voitures électriques n'ont pas la cote au salon de Genève »

Depuis quelques années, à l'occasion des Salons de l'Automobile internationaux (Paris, Genève, etc), la voiture électrique était mise en vitrine et célébrée par les médias unanimes. Ces derniers, sans rire (et sans réfléchir), ont martelé à quel point ce véhicule était « propre » et « écologique ».


Surtout en France où, comme chacun le sait, l'électricité est principalement nucléaire et donc « verte »... à condition bien sûr d'oublier les contaminations, les déchets radioactifs, etc, qui ont donc été consciencieusement occultés dans d'innombrables articles et reportages.

Notons d'ailleurs que, même si ses batteries sont rechargées avec de l'électricité renouvelable, la voiture électrique reste une horreur environnementale (énergie et matières pour la fabrication, batteries, pneus, déchets, épave, etc). Mais si on évoque ces « détails », qui concernent pourtant tous les véhicules (électriques et thermiques), on est un mauvais citoyen parce que l'on sape l'industrie et les rêves (vains) de croissance...

Pourtant massif, cet engouement médiatique n'a pas suffit à faire décoller la voiture électrique. Celle-ci serait même déjà en train de... lâcher prise ! Pourtant, l'Etat français, jamais en retard d'une ineptie anti-environnementale, offre carrément 7000 euros au gogo qui croit « protéger la nature » en achetant une auto nucléaire. Mais le résultat est implacable : 99,70% des véhicules français ne sont pas électriques. A vous dégoûter de faire de la propagande...

 

Source: Observatoire du nucléaire

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 09:02

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Brest. Un rassemblement contre la répression politique à Djibouti

Faits de société samedi 16 mars 2013

Ce samedi 16 mars, place de la Liberté, une trentaine de personnes se sont rassemblées pour dénoncer la répression politique qui s’exerce à Djibouti.

 

La manifestation a été organisée par le tout nouveau Collectif breton pour la démocratie à Djibouti, créée cette semaine, « dans l’urgence ». « Nous demandons le respect des droits de l’homme, la libération des prisonniers politiques, et l’instauration d’une vraie démocratie ».

 

Fin février, des élections législatives se sont déroulées.

 

Elles ont abouti à la victoire contestée du parti présidentiel, le Rassemblement populaire pour le progrès, à la tête du pays depuis 1977. « Depuis, des opposants sont arrêtés ou même tués. Il faut que ça s’arrête ! ».


Les membres du collectif sont : Europe Ecologie-Les verts, la Gauche Anticapitaliste, le NPA, le Parti Communiste, Solidaires, l’UDB, l’Université européenne de la paix. Mais il est ouvert à toute organisation soutenant les revendications de l’Union pour le salut national, une coalition des partis d’opposition de Djibouti.

 

Contacts : amigoabdourahman@yahoo ; fr ou kervern.alain@wanadoo.fr

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Brest.-Un-rassemblement-contre-la-repression-politique-a-Djibouti_40779-2174037------29019-aud_actu.Htm

 

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 13:56

 

 

La pétition de soutien : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article134031


Onzième jour sans manger. J'entre donc dans la zone rouge, celle ou des problème de santé irrévversibles peuvent arriver à tout moment. Les courbatures s'installent, la fatigue aussi. Là encore le CMB ne pourra pas dire qu'il n'est pas au courant. J'ai averti la secrétaire de Ronan le Moal le N° 2, que s'il n'y avait rien avant le week end, ils prenaient le risque d'une mauvaise nouvelle le lundi.


Ceux qui ont pris le temps d'écrire au CMB, ont enfin une réponse. Une lettre type qui plus est mensongère. Depuis mardi, je n'ai AUCUN contact avec le fameux DG... Aucun de ces soit disant hommes responsables que sont Jean Pierre Denis, Ronan Le Moal où Jean Pierre le Tennier n'a condescendu à m'appeler. C'est vrai que la vie d'un homme face à l'urgence de faire des profits, n'a pas d'importance pour eux.


Pour faire bouger les choses, tous ceux qui veulent me soutenir peuvent signer la pétition de soutien qui est une adresse publique au élus Bretons pour les mettrent en face de leurs responsabilités. Qu'ils ne puissent pas dire : ON SAVAIT PAS ! Si ils savent, comme le Télégramme et le Ouest France (dont l'un des dirigeants viens du CMB/Arkéa...) savent. Là encore, le poids du CMB en Bretagne fera t'il taire la liberté d'informer et couchera t'il les élus ?

Enfin un dernier mot très important : vos soutien me vont droit au coeur, même ceux qui m'engueule en me disant d'arrêter, c'est aussi une manière de soutien. Je ne peux répondre à tout le monde et probablement, je ne dois pas arriver à tout lire. Sachez que c'est une aide précieuse.


La pétition est à signr sur le site bellaciao que je remercie pour son soutien actif et déterminé. Au dela des clivages poiltiques, cette pétition doit recueillir le maximum de signature pour peser sur des élus et les amener à prendre position. http://bellaciao.org/fr/spip.php?article134031#pagination_signatures . Je reproduit ci-dessous la lettre aux élus. A faire trourner, afficher sur vos murs facebook, twitter, téléphone etc... Il en va de ma vie !


Quand les blés sont sous la grêle

Fou qui fait le délicat

Fou qui songe à ses querelles

Au coeur du commun combat

Louis Aragon

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(Des quatre coins de France et de Navarre, le 15 mars 2013)


LETTRE OUVERTE à MONSIEUR le PRÉSIDENT du CONSEIL RÉGIONAL de BRETAGNE et à Mesdames et Messieurs les ÉLUS de BRETAGNE,


Monsieur Le PRÉSIDENT,

Mesdames, Messieurs les ÉLUS de Bretagne,

Très certainement vous avez été alertés par les médias. France3 Iroise vient hier soir d’y consacrer un reportage assez substantiel en introduction de son 19/20.

Un homme est en train de RISQUER sa VIE parce qu’un Banquier a décidé de lui laisser le choix entre la RUE et la MORT.

Cet homme qui, pour le CRÉDIT MUTUEL de BRETAGNE –ARKEA n’est qu’un numéro de dossier « Contentieux », nous le connaissons, il habite CARHAIX, il fut de tous les combats pour sauver l’hôpital public de cette ville, entre autre,

il s’appelle MICHEL MADEC

Un des membres du Comité de Soutien que nous animons afin, notamment, que la BRETAGNE ne soit pas, comme l’Andalousie ou la Catalogne ou d’autres encore en Europe, une terre où les suicides des victimes de la « Finance »…(le « seul ADVERSAIRE » de l’actuel Président de la République) sont désormais plus nombreux que les offres d’emplois, laissait hier un message sur France INTER ou il affirmait :

« Michel Madec survit à Carhaix en Bretagne. Il s’est endetté pour un appartement avec de faibles moyens puis il s’est trouvé dans le rouge et le Crédit Mutuel de Bretagne lui a donné la solution : un prêt relais avec remboursement différé du Capital. Maintenant la banque parle d’expulsion. Il faut faire vite ! »


OUI, il y a URGENCE – notre ami Michel entame son 11ème jour de grève de la faim.


C’est pourquoi nous vous alertons, par toutes les voies possibles.

Michel n’est pas un « illuminé », un « zozo ». Il s’est battu, avant d’en arriver là, par toutes les voies légales et non-violentes à sa disposition. En vain. La violence du système à son égard, aujourd’hui, il a choisi de la retourner contre soi-même pour pousser un cri, celui de David contre Goliath.


ENTENDEZ-LE !


Le CRÉDIT MUTUEL, comme d’autres établissements dit coopératifs, (malgré des activités bancaires identiques à ses concurrents – puisqu’ainsi en a décidé le législateur) explique sa spécificité dans des publicités où l’on peut lire :

« Crédit Mutuel, la banque à qui parler" n’est pas qu’une simple formule. Cette phrase traduit profondément notre différence, une banque ouverte au dialogue, à votre écoute, à votre service. Une attitude issue directement des valeurs fondatrices du Crédit Mutuel. Les valeurs de la banque qui va avec la vie. »

Est-ce aujourd’hui en lui prenant son toit que le CMB et la BDF entendent mettre en œuvre ces « valeurs » ?

Nous savons que le CMB est présent dans les diverses procédures d’investissement en Région. Quels liens unissent la région Bretagne et le CMB.

La situation de Michel MADEC, situation dont il n’est pas responsable, nous impose cette intervention que nous rendons publique, (et nous informerons des réponses et des actes des uns et des autres).

Car finalement, que réclame notre ami ?

Après avoir été désorienté par des professionnels qui ont, semble-t-il, fait preuve de « légèreté »… dans leur "devoir de conseil", lui dont la finance n’est pas « le monde », il souhaite avoir le droit de vivre, au sens strict, sans l’angoisse permanente d’un harcèlement intolérable, dans la dignité minimum d’avoir encore un toit, même si c’est un toit de pauvre.

Vivons-nous dans un pays où vraiment tous les combats du Conseil National de la Résistance, inscrits dans le Préambule de la Constitution de 1946, intégrés à la Constitution de 1958, seront bafoués, trahis, abandonnés ?

« La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement. Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence. »

A une époque où l’on parle de « droit au logement opposable », après l’épisode des « tentes de Don Quichotte », alors que récemment encore Mme la Ministre Cécile DUFLOT en appelait publiquement à signaler les logements vacants pour les réquisitionner… on jetterait dehors, sur le trottoir, des gens comme Michel MADEC, pour quelques poignées d’euros (car à l’échelle d’une banque on parle de cela) ?

Le pays de l’Abbé Pierre aussi, pour qui le droit au toit était le premier droit humain, un combat de chaque instant, sans lequel il n’y a plus ni dignité ni vie de famille ni droits politiques envisageables ?

Il disait exactement : « Quand il n’y a plus de toit, il n’y a plus de droit ». C’est TOUJOURS VRAI.


Monsieur Le PRÉSIDENT DE RÉGION Mesdames et Messieurs les ÉLUS bretons,


Si une certaine presse tente de poser une chape de plomb sur le drame, non pas seulement individuel, isolé, mais symbolique de milliers d’autres drames similaires qui se jouent chaque jour, nous voulons croire que vos interventions feront comprendre à M.DENIS et aux directions du CMB-ARKEA, ainsi qu’à M. Michel LUCAS qui préside le GROUPE Crédit-Mutuel-CIC, un fait incontournable :

En persistant dans une attitude provocatrice et donc en portant la lourde responsabilité d’avoir à rendre compte de leur implication dans la disparition de Michel MADEC, ils auraient à justifier devant l’opinion, devant leur clientèle, et d’autres devant leurs électeurs… d’un comportement qui méprise l’humain, sa vie et ses valeurs, où l’irresponsabilité le dispute à la cupidité et à l’âpre appât du profit.

On ne dépouille pas les gens de leurs toits "comme ça" quand on affiche une prétention "mutualiste" et qu’on appartient à un groupe qui a des milliards de capitaux propres et des centaines de millions de chiffre d’affaires.

Maintenant, personne, aucun d’entre vous ne pourra dire « Nous ne savions pas, nous ne pensions pas que .... » etc.

Michel, comme d’autres, a mis sa vie dans la balance, dernier recours pacifique pour défendre son droit au toit ; mettez votre courage politique dans le plateau d’en face.

Nous mettons, nous, la force de notre amitié, de notre fraternité, de notre solidarité, pour certain-e-s, nos combats, au nom de tous les Michel Madec, de France et d’Europe, pour voir enfin la finance remise au pas, et le surendettement éradiqué.

Croyez, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les ÉLUS Bretons, en nos respectueuses salutations, et que chacun prenne désormais ses responsabilités.


Premiers signataires :

puce-8130d.gif Fanch Ar Ruz, Dessinateur et Illustrateur, Bretagne

puce-8130d.gif Alain CHANCOGNE, Retraité BNP Paribas, ancien élu de la République, Gironde,

puce-8130d.gif Georges GASTAUD, Philosophe, Lens, Pas-de-Calais

puce-8130d.gif Stathis KOUVELAKIS, Professeur, Londres, Athènes, Paris

 

... / ...

( Vous pouvez continuer à signer sur le site et à faire circuler cette lettre à volonté)

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