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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 11:56

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Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 186 (14/03/13)

Dans les 27 pays de l'Union européenne, dont évidemment la France, le chômage augmente. D’après les statistiques publiées par la commission européenne elle-même, il y avait fin janvier 26, 2 millions de personnes sans emploi, soit 10, 8 % de la population active.


En Grèce, ce chiffre atteint 27 %, 26, 2 % en Espagne et 17, 6 % au Portugal. Les jeunes sont les premières victimes. 5, 7 millions de moins de 25 ans sont sans travail, soit plus de 23 %. Mais ils sont près de 60 % en Grèce, plus de 55 % en Espagne, plus de 38 % en Italie et au Portugal. Cette situation dramatique n'est en rien la conséquence d'une crise face à laquelle nous ne pourrions rien, sinon nous résigner. Elle est le produit direct de la politique des États entièrement soumis à la stratégie financière des sociétés transnationales.

La saignée comme politique


Cette régression sociale est bien le fruit des politiques d'austérité qui se sont appliquées et continuent à s'appliquer partout en Europe. Ces dernières devraient permettre de lutter pour l'emploi. « La compétitivité, c'est l'emploi » prétend toujours de façon péremptoire Ayrault ! C'est un mensonge : cette politique sécrète le chômage, la précarité et une dégradation des conditions d'existence. Loin d'être une réponse à la crise, elle l'entretient et l'aggrave comme elle entretient et aggrave la dette qu’elle est prétendument censée diminuer.


La Banque centrale européenne (BCE) vient d'annoncer des prévisions à la baisse pour le produit intérieur brut (PIB) en 2013 et 2014 et une croissance en berne. Par contre, les profits continuent de bien se porter au prix d'un terrible recul social. Loin d'annoncer la moindre mesure visant à inverser les choses, la BCE prône le laisser-faire pour les patrons et les financiers. Ce laisser-faire, c'est aussi la hausse des prix qui vient amputer les salaires pour transférer toujours plus de richesses entre les mains des capitalistes de l'industrie et du commerce. « Enrichissez-vous », leur dit la BCE…

L'austérité sans fin


Patrons, dirigeants des banques ou ministres ont tous conscience des conséquences de leur politique pour la population. Qu'importe, leur seule boussole reste la rentabilité financière. Ils conduisent la société droit dans le mur sans s'en inquiéter, en continuant à laisser croire à « une reprise progressive », selon les propos du président de la BCE, Mario Draghi. Tout va très bien Madame la marquise !


« N'inquiétez pas les Français ! », lance Hollande à ses ministres, alors que le gouvernement vient de décider 5 milliards d'euros d'économies supplémentaires qui s'ajoutent à celles déjà prévues pour le budget 2014, qu'il relance aussi l'offensive contre les retraites, avec pour objectif une nouvelle augmentation de la durée de cotisation, sans oublier une hausse des impôts sur le revenu pour financer en particulier les 20 milliards d'euros donnés aux patrons.

Eux ou nous !


L'appétit de la finance ne connaît d'autres limites que les résistances, les mobilisations des travailleurs et des peuples. Ces dernières semaines ont vu ce mouvement se développer par la grève et les manifestations dans l’État espagnol, au Portugal, en Grèce, aussi dans les récentes élections en Italie qui ont été marquée par un désaveu profond des partis institutionnels. Les journées de grève générale, véritables lames de fond populaire, se sont multipliées dans l'ensemble de ces pays, car partout, les discours hypocrites des gouvernements sont déconsidérés par la brutalité de leur politique et les ravages de l'austérité. Et ici aussi, le mécontentement croît et cherche les moyens de s'exprimer avec plus de force.


Oui, il y a urgence à mettre un coup d'arrêt à cette folie. Il y a urgence à construire une opposition de gauche à ce gouvernement pour imposer une autre politique qui refuse de payer les intérêts de la dette et mette en œuvre un audit public de celle-ci pour imposer son annulation ; une politique qui empêche les responsables de la crise de nuire en les expropriant, pour créer un service public bancaire qui serve la marche de l'économie et des services publics, plutôt que les spéculations.


Une telle politique au service de la collectivité ne pourra venir de ce gouvernement, qui montre tous les jours qu'il ne défend en rien nos intérêts, mais bien de nos mobilisations, d'un gouvernement au service de la collectivité sous le contrôle de la population.

Yvan Lemaitre

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 11:37

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Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 186 (14/03/13)

 

« Tourner la page de la loi Hôpital patients santé territoire et en écrire une autre… ».

 

« À ceux qui veulent considérer l’hôpital public comme une entreprise, je veux dire qu’ils se trompent ». Marisol Touraine, ministre de la Santé, n’a pas lésiné sur les formules-choc à l’occasion de la remise du rapport Couty intitulé un « pacte de confiance pour l’hôpital ».


Mais derrière l’écran de fumée des mots, les 13 mesures annoncées, loin de rompre avec la politique des précédents gouvernements ne constituent que des aménagements mineurs et s’inscrivent dans la même politique de réduction de la place du service public et de privatisation de la santé.


Le service public défavorisé dans les faits


Conformément aux promesses de campagne de Hollande, la notion de service public, supprimée par Sarkozy, sera réintroduite dans la loi. C’est bien sûr positif mais cela n’aura guère de conséquence pratique face l’austérité renforcée (– 650 millions d’euros) qui pèse sur l’hôpital.


Alors que les dépenses hospitalières, à effectifs constants, augmentent de 3, 5 % par an, le gouvernement vient de décider pour 2013 une baisse des tarifs de 0, 84 % (le tarif est ce que la sécurité sociale rembourse à l’hôpital pour le séjour d’un patient). Ce sont des milliers d’emplois hospitaliers qui sont à nouveau menacés, et les restructurations et fermetures de services et d’établissements vont se poursuivre.

 

L’hôpital public est même défavorisé dans les faits par rapport au secteur privé commercial, ce dernier voyant en effet ses tarifs baisser seulement de 0, 21 % (soit quatre fois moins que le public). Contrairement au secteur public, il vient en outre de bénéficier des largesses du « pacte de compétitivité » (500 millions d’euros).


L’amélioration du financement des missions de service public de l’hôpital est renvoyée aux conclusions d’une « mission ». Il s’agira d’un simple ajustement : dores et déjà, la ministre a prévenu, la « tarification à l’activité » génératrice de course à la productivité, au toujours plus avec moins de personnel, sera maintenue, avec ses conséquences sur la qualité et la sécurité des soins, ainsi que sur la souffrance et l’épuisement professionnels des personnels.


Le « pacte de confiance » propose enfin un simple rééquilibrage du pouvoir entre directeurs administratifs et médecins, le personnel hospitalier étant totalement ignoré.


La « territorialisation » au service de la privatisation


La principale innovation annoncée par Marisol Touraine est la création d’un « Service public territorial de santé ». Derrière ce qui semble une idée de bon sens – mieux coordonner l’ensemble des acteurs du soin – s’en cache une autre, la même que celle de Sarkozy : réduire les missions du service public pour les transférer à des acteurs privés libéraux, commerciaux, ou associatifs, essentiellement dans un but d’économie.


Contrairement aux affirmations de Marisol Touraine, ce gouvernement n’a en réalité aucune intention de « tourner la page » de la loi HPST et maintient en place son pivot : les agences régionales de santé. La mobilisation unitaire, pour l’abrogation de la loi Bachelot, contre l’austérité dans la santé, pour une extension du service public de santé dans et hors l’hôpital et pour plus de moyens, conserve toute son actualité. Il reste maintenant à la construire.


J.C. Delavigne

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 10:56

Par Rédaction (14 mars 2013)


Lors de son déplacement en Grèce en février, François Hollande a appelé les entreprises françaises à investir dans la terre et l’eau.

 

Dans une lettre ouverte, Save Greek Water rappelle que ces biens communs n’appartiennent à personne. « L’eau n’est pas seulement un bien commun, c’est le symbole de la justice et de la liberté », écrit ce mouvement, qui considère que l’Europe se comporte en « oligarchie anti-démocratique ».

 

« Les tyrans ont toujours quelque ombre de vertu. Ils soutiennent les lois avant de les abattre. » Voltaire, Catilina, acte I, scène 5.

 

Français, nos frères !

 

Le 19 février 2013, votre président, François Hollande, s’est rendu dans notre capitale Athènes. « Notre message envers la Grèce est un message d’amitié profonde, de soutien, de confiance et de croissance » : voilà ce qu’a dit votre président. Avant d’appeler les entreprises françaises à investir… dans la terre et l’eau. François Hollande et Antonis Samaras (Premier ministre grec) parlent « d’investissements » dans la gestion des ressources en eau, ressources naturelles protégées par la Constitution grecque, qui n’appartiennent à personne d’entre nous, ni même au Premier ministre qui veut en faire commerce.

 

 

Nous connaissons bien votre combat pour la protection des biens publics et sociaux et votre sensibilisation au sujet de la gestion de l’eau. Après des dizaines d’années de gestion privée de l’eau, et bien que Suez et Veolia, les deux grandes multinationales de l’eau, aient des intérêts français, les villes de Paris, Brest, Varages, Durance-Lubéron, Castres, Cherbourg, Toulouse et d’autres, se sont battues et ont obtenu que la gestion de l’eau redevienne publique. Ces villes ont agi ainsi après avoir vécu les conséquences de la marchandisation de l’eau, la montée vertigineuse des prix, l’accès inégal aux services hydrauliques, la baisse des investissements dans l’entretien du réseau, et les pratiques monopolistiques.

 

Même si en Grèce les citoyens ont oublié les temps lointains de 1925, quand l’eau d’Athènes était aux mains de l’entreprise américaine Ulen, nous les plus jeunes avons étudié et réfléchi à cette question, et nous avons des inquiétudes similaires aux vôtres concernant la privatisation à venir des Compagnies des eaux ΕΥΑΘ et ΕΥΔΑΠ (compagnies de gestion de l’eau à Athènes et à Thessalonique), et de nombreux autres services municipaux selon les bruits qui courent.

 

Notre inquiétude grandit et se transforme en colère quand nous lisons la réponse du commissaire européen Olli Rhen aux organisations de la société civile, qui confirme que la Commission européenne promeut à dessein la privatisation dans tous les pays qui bénéficient de plans de sauvetage. Bien que cela soit totalement contraire à la Directive de neutralité concernant la propriété ou la gestion privée ou publique des services de l’eau [1], mais aussi contraire au Protocole concernant les Services publics du Traité. Dans le même temps, la Commission et le gouvernement grec font semblant d’ignorer que la Commission elle-même effectue une recherche sur les pratiques monopolistiques de Suez, Veolia et Saur.

 

Dans notre pays qui se trouve au bord de la faillite et qui jour après jour perd une partie de sa souveraineté et de son indépendance, où les protestations des citoyens contre le bradage colonialiste de ses ressources naturelles sont noyées sous le dogme de la « tolérance zéro », le gouvernement grec – qui a escamoté le vote des Grecs pour « renégocier » le mémorandum – considère qu’il est urgent de remplir les caisses du pays avec tout ce qui peut se vendre. Il semble qu’il vende non seulement son héritage, mais aussi une partie de son âme. Nous, les citoyens grecs, nous retournons, humiliés, aux temps du protectorat, obligés de privatiser notre eau – ce qui la rend chère et peu sûre.

 

Après l’impressionnant référendum italien pour l’eau, en 2011, le retour à la gestion publique dans de nombreuses villes françaises, la réglementation aux Pays-Bas en 2004 qui impose une gestion publique des services de l’eau, et la protection de l’eau par la Constitution allemande, nous ne pouvons que nous demander : l’Union européenne nous considère-t-elle encore comme des Européens ? Et nous sommes tristes, justement parce que nous sommes Européens, non seulement pour nous, mais parce que nous allons devenir contre notre volonté le cheval de Troie de la marchandisation de l’eau partout en Europe. Nous savons que le peuple français ne s’enrichira pas de l’activité des multinationales françaises de l’eau, même si elle devait s’étendre jusqu’à la dernière de nos îles. C’est pourquoi nous vous invitons à vous tenir à nos côtés. Nous ne voulons pas de ces « investissements », qui signifient privatisation des gains et socialisation des coûts. Et qui conduiront notre pays à s’endetter jusqu’à la nuit des temps.

 

Nous voulons vous crier du fond de notre âme que la privatisation de l’eau, en Grèce, est une question qui concerne tous les Européens qui depuis des années résistent vigoureusement à toute marchandisation des services de l’eau. C’est un pas en arrière dans notre combat pour les biens publics et pour la vie humaine. Pour nous tous, l’eau est plus qu’un bien commun, c’est le symbole de la justice et de la liberté, un héritage collectif que nous avons le devoir de protéger, pour le transmettre libre et sûr à la génération future.

 

En conclusion, le destin de la Grèce est aussi le destin de l’Europe. Une Europe qui se comporte en oligarchie anti-démocratique, installant une féodalité du XXIe siècle d’un nouveau genre, où la prise de décision est réservée aux lobbies.

 

Français, nos frères, nous les citoyens grecs, nous vous demandons d’être à nos côtés dans le combat que nous menons pour une gestion démocratique de nos ressources en eau, face à une troïka (FMI, Banque mondiale, Commission européenne, ndlr), qui décide et ordonne, et un gouvernement grec qui n’est qu’aliéné, parfois de bon gré, aux directives du mémorandum. L’heure est venue que nous donnions ensemble un nouveau souffle à la devise liberté-égalité-fraternité.

 

Το εναντιούμενον τω δυναστεύοντι δήμος ωνόμασται. « On appelle démos (le peuple), ceux qui s’opposent au tyran. » Thucydide (460-394 av. J.-C.).

 

Save Greek Water


Voir leur site

Notes

[1] Article 345 TFEU et article 171 de la Directive 2006/123/EC, en rapport avec les services de marché intérieur

 

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 10:38

Par Nathalie Pédestarres (15 mars 2013)

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La Loi espagnole sur les hypothèques a été jugée, le 14 mars, non conforme au droit communautaire par la Cour de justice européenne de l’Union européenne (lire notre article).

 

Elle violerait notamment la directive concernant les clauses abusives dans les contrats conclus avec les consommateurs [1].  Le ministre espagnol de la Justice, Alberto Ruiz-Gallardón, a annoncé dans la foulée que le gouvernement allait respecter la sentence européenne et modifier la loi ad-hoc.


La Cour de justice européenne condamne en particulier l’interdiction faite aux juges espagnols de geler un processus d’expulsion - de façon préventive - en attendant que soient démontrées d’éventuelles clauses abusives dans un contrat d’hypothèque.

 

Pour Vicente Pérez, porte-parole de la Plateforme citoyenne de défense des victimes de crédits hypothécaires, cette décision est une victoire morale et juridique : « Les banques vont désormais avoir beaucoup de mal à expulser les gens de chez eux dès lors que des clauses abusives sont reconnues par le juge dans les contrats. » Comme quoi, l’Europe peut aussi être au service des droits des gens.

Notes

[1] Directive 93/13/CEE.

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http://www.bastamag.net/article2983.html

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 09:54

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15 mars 2013 

 

Des salariés des associations ADMR de Concarneau et de Quimper, respectivement sous administration judiciaire et en redressement judiciaire, sont à bout de nerfs. Ils sont sans réponse quant à l'avenir des structures.

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L'audit du cabinet Ascor sur le réseau ADMR du Finistère, commandé par le conseil général et restitué récemment, plaçait les associations de Quimper et de Concarneau au rang des associations les plus mal en point financièrement, avec des fonds propres négatifs de 428.775 € et de 334.871 €. Concarneau qui, en termes d'activité, est la plus importante du département (746 personnes aidées en 2011 et entre 95 et 100 salariés), a été placée sous administration judiciaire par le tribunal de grande instance de Quimper le 19 février. Elle est sans président depuis des mois.

 

« Mardi soir, une réunion d'information des salariés a eu lieu. Nous étions une cinquantaine. Elle était menée par Dominique Derrien, assistant des ressources humaines. Il nous a annoncé que l'association n'en avait plus que pour une semaine d'activité. La veille, il m'avait dit que dans un mois tout serait fini », indique, inquiète, Laurence Adam, secrétaire CGT du CE. Selon le cabinet Ascor, « la situation financière est très préoccupante en raison d'un fonds de roulement fortement négatif (- 354.833 €, pour un besoin en fonds de roulement de 146.266 €). Les disponibilités et les créances ne couvrent pas la dette à court terme : l'association risque la cessation de paiement ».

Concarneau : vers le redressement judiciaire

Avec un taux d'absentéisme compris entre 18 % et 19 % (la moyenne du secteur de l'aide à domicile oscille entre 8 % et 12 %), l'audit note également un climat social très dégradé. Coût d'encadrement et de structure fort et non-respect de la convention collective sont d'autres points négatifs relevés. Selon nos informations, le 26 mars, une demande de mise en redressement judiciaire sera sollicitée auprès du tribunal, pour une poursuite de l'activité. Un mandataire judiciaire pourrait alors se pencher sur les comptes de l'association qui présenteraient des anomalies, pour une recherche des responsabilités.

Quimper : décision du tribunal le 9 avril

À Quimper (64 salariés), une partie du personnel s'est aussi réunie, mardi. « Le climat est pourri. Nous sommes inondées de lettres recommandées, témoigne une salariée désireuse de conserver l'anonymat. Nous sommes à bout de nerfs et sans réponse de notre président. Les personnes âgées ne sont pas servies comme elles devraient. Les factures ne sont pas forcément justes (*).

 

Mais, au 1er avril, tous les salariés du GCSMS (le seul des huit groupements de coopération sociale et médico-sociale du réseau finistérien à avoir refusé les services d'Onyx et d'Est-en-Ouest, NDLR) vont être équipés de smartphones. Où les responsables ont-ils trouvé l'argent ? ». Contactés, ils ne nous ont pas répondu. Pour Quimper, la période de redressement judiciaire s'achève le 9 avril. Elle ne pourra être renouvelée. Un plan de continuation de l'activité devrait être proposé. Le TGI de Quimper le validera-t-il ?

* Sur l'association de Concarneau, l'audit a constaté des erreurs dans les factures émises par d'Est-en-Ouest (prestataire) et Onyx (mandataire), ainsi que dans le transfert des payes à d'Est-en-Ouest, avec qui la communication est difficile.

  • Karine Joncqueur

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/admr-concarneau-et-quimper-a-bout-de-nerfs-15-03-2013-2035523.php

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 09:48

cireur pompes

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15 mars 2013 

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Nouvel épisode dans le conflit qui oppose la fédération des Ogec (Organismes de gestion de l'enseignement catholique) et les syndicats.

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En décembre dernier, les employeurs et deux syndicats signaient une nouvelle convention collective. Dans la foulée, quatre syndicats de l'enseignement privé (CFDT, FO, CGT et CGC) exerçaient leur droit d'opposition et rendaient cet accord invalide. Les employeurs ont alors lancé une procédure en référé pour faire appliquer la nouvelle convention. Mercredi, le tribunal a rendu son jugement : la demande des employeurs a été rejetée.

 

« Comme les employeurs refusent d'appliquer l'ancienne convention, les salariés (près de 2.000 dans le Morbihan) vont se voir encore appliquer le droit du travail, beaucoup moins favorable. Il est urgent de reprendre les négociations », estime Fabrice Hamelin de la CFDT du Morbihan.

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http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/index_finistere.php

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 09:40

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15 mars 2013 à 09h21 

 

Depuis 7 h 30 et jusqu'à 10 h, la quasi totalité des 95 salariés d'AEG manifeste devant le siège d'Alcatel-Lucent pour s'opposer au projet de vente d'AEG Lannion qui "tourne au vinaigre" selon la CFDT, à l'origine de cette manifestation.

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http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/lannion-paimpol/ville/lannion-manifestation-d-aeg-ce-matin-devant-alcatel-lucent-15-03-2013-2036322.php

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 08:12

bashar

 

Le groupe Amnesty International de Brest et le CCFD - Terre Solidaire de Brest invitent la population brestoise à venir nombreuse s'associer à la mobilisation de solidarité avec les Syriens :

 

Vendredi 15 mars 2013, entre 19 h et 19h30, devant la mairie de Brest.

Munissez vous d'une feuille blanche , portant l'inscription : "STOP"

 

A l'occasion du 2ème anniversaire de la révolution syrienne, le 15 mars, de 19h à 19h30, auront lieu des rassemblements dans plusieurs villes de France et du monde.

 

Pour dire « STOP » aux crimes contre les civils, pour réclamer que justice soit rendue en faveur des victimes, et pour faire savoir au peuple syrien qu’il n’est pas seul, l'opération “UNE VAGUE BLANCHE POUR LA SYRIE” appelle à manifester à la même heure locale, un papier ou un tissu blanc à la main, le mot « STOP » écrit dessus.

 

Se déclenchera ainsi, au fil des fuseaux horaires et à travers le monde, une «ola» mondiale de protestation, une immense vague blanche, reprise au fil de la journée par les médias.

 

Renseignements sur la mobilisation :

http://www.vagueblanchepourlasyrie.org/repertoire-des-vagues-blanche/

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 13:56
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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 13:23

Ce mercredi 13 mars, les syndicats CFE-CGC, CFDT et FO de Renault ont validé, par leur signature, l’accord que leurs représentants avaient approuvé lors de la réunion du Comité Central d’Entreprise de mardi.

 

La CGT conteste la validité juridique de cet accord et en dénonce les profonds reculs. Sud Renault, qui n'est pas représentatif, est également opposé à cet accord.

Cet accord prévoit la suppression de 7500 postes de travail, une augmentation de 6, 5% du temps de travail, le gel des salaires pour 2013 et une refonte du système d’épargne temps. Les prétendues contreparties ne sont que des engagements auxquels même le PDG Ghosn ne croit pas. La réalité ce sont les milliers de postes de travail supprimés et l’aggravation des conditions de travail.

Cet accord s’inscrit dans la logique de l’Accord National Interprofessionnel (ANI) de sauvegarde de la compétitivité qui va être validé par la loi. Il s’agit en fait de la sauvegarde des profits. Le NPA s’emploie et s’emploiera à ce que la mobilisation contre la loi scélérate rejoigne celle des salariéEs de Renault, celle des salariéEs de PSA et de toutes les entreprises contre la politique imposée par le patronat et le gouvernement.

 

http://npa2009.org/node/36070

 


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