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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 13:53

 


par marsactu

 

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 13:52

 


 par marsactu

 

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 13:40
Daniel Schneidermann | Fondateur d'@rrêt sur images

Enfin vendus, ces avions de chasse ! Enfin fourgués à l'Inde (disons, presque). Cocorico !

 

De tous côtés, ça exulte. Sur France Inter, le chroniqueur économique Philippe Lefébure se félicite : c'est une bonne chose, explique-t-il, d'abord (petit un) pour Dassault, qui cessera d'être victime de « railleries », ensuite (petit deux) pour la France qui exporte sa haute technologie, et enfin (petit trois) pour l'emploi. C'est ce classement, qui en dit long sur le tropisme des journalistes économiques.

 

Au premier rang, ils voient l'entreprise, son patron, et l'ego de son patron. En deuxième, la politique. Et sur la troisième marche du podium, médaille de bronze, assez loin derrière, le social. Vous me direz que je suis dur pour Lefébure, qui n'est pas le pire journaliste économique, loin de là, et souvent très intéressant ; vous me direz qu'il a troussé son papier en dix minutes, aux petites heures de la matinée, sans réfléchir particulièrement à ce classement ; vous me direz que j'enc... je cherche la petite bête.

 

Mais c'est justement parce que ce classement n'a pas été mûrement réfléchi, parce qu'il lui est venu spontanément à l'esprit, qu'il est significatif d'une hiérarchie implicite, et qu'il trahit une représentation inconsciente du monde, dans laquelle les usines et les bleus de travail sont loin derrière.

Le vieil argumentaire communiste

On ne saurait faire ce reproche à Mélenchon, invité de la matinale, à qui Patrick Cohen pose d'emblée la question :

« Peut-on être favorable au désarmement, et se féliciter de la vente d'avions de chasse ? »

Et Mélenchon de ressortir tel quel le vieil argumentaire communiste, rodé par des décennies de défense des usines d'armement tricolores : que les Russes et les Américains commencent à désarmer, et après on en reparlera. La France, elle, n'agresse personne ! (C'est bien connu, en effet, elle ne fait la guerre ni en Afghanistan, ni en Côte d'Ivoire, ni en Libye).

 

S'ensuit, entre Cohen et son invité, un assez long échange sur la sympathie personnelle entre Mélenchon et Serge Dassault. Cette sympathie vient d'être révélée par une biographie de Mélenchon. C'est notamment elle, cette sympathie, qui a poussé Mélenchon à s'abstenir, lors d'un vote au Sénat sur le point de savoir si le mandat de sénateur était compatible avec le statut d'industriel dépendant des commandes de l'Etat. Sur les raisons de cette abstention, Mélenchon, d'habitude si clair sur d'autres sujets, s'embrouille légèrement, sans que l'on comprenne bien s'il est favorable à l'incompatibilité tout en y étant opposé, ou l'inverse.

 

Ces sinuosités laisseront sans doute perplexes les jeunes matinautes. Mais elles rappelleront aux plus anciens la trouble inclination que nourrissaient les uns pour les autres, tout au long de la guerre froide, gaullistes et communistes, meilleurs ennemis réciproques, sur fond de nationalisme farouche et d'anti-atlantisme. Les vieilles lignes de front ont la vie dure.

 

http://www.rue89.com/rue89-eco/2012/02/01/melenchon-et-dassault-impressions-et-souvenirs-en-rafales-228962

 


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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 13:29

A la fin de ses vœux à la presse, mardi après-midi, Nicolas Sarkozy a salué l'audience, a commencé à descendre de l'estrade. Son regard a croisé celui de Serge Dassault, qui était là au titre de patron du Figaro. Ce dernier lui a fait comprendre qu'il aurait pu parler des ventes de Rafale à l'Inde. Sarkozy est alors remonté sur scène pour pousser un cocorico :

« Cela faisait trente ans qu'on attendait ce jour, 126 Rafale de dernière phase en Inde ! [...] C'est un signe de confiance pour l'économie française. »


Ventes de rafales à l'Inde : le Sarkocorico

La presse n'est pas en reste. Quelle formidable nouvelle ! Le contrat du siècle ! Douze milliards d'euros ! Des emplois ! Un succès commercial sur un marché extraordinairement difficile !

Nous ne partageons pas cet enthousiasme. Au risque de paraître naïf, nous pensons que la France devrait s'abstenir de vendre des matériels de guerre.

Des armes qui servent

La vente de Rafale à l'Inde est d'autant plus contestable que c'est un pays qui connaît des tensions avec le Pakistan voisin... auquel la France a d'ailleurs vendu des sous-marins. Ce ne sont donc pas des avions de parade que nous leur cédons.

Certes, la situation actuelle est calme. Mais ces armes n'ont pas de date de péremption : les matériels que l'on vend à un pays dont les relations avec ses voisins semblent « stabilisées » peuvent servir, quelques années plus tard, à tuer des innocents.

Parmi les clients de la France, on compte des pays qui traversent des conflits comme la Colombie, Israël ou le Tchad. La France a ainsi vendu des munitions à la Syrie ; elle a vendu des missiles antichars Milan et des réseaux de télécommunication au régime libyen du colonel Kadhafi. Est-on fier de l'usage qui en a été fait ?

Des marchés corrompus

Ces marchés militaires reposent sur les commissions occultes énormes. Des élites corrompues, dans le monde entier, se sont enrichies grâce à ces ventes. Cet argent détourné est un facteur d'aggravation de la pauvreté dans les pays du sud. Comment peut-on se réjouir de participer à un tel système ? Ceux qui parlent de « moraliser » ces marchés sont des joueurs de pipeau.


Mettre un terme à ces ventes d'armes coûterait cher en emplois, c'est certain. L'industrie de la défense, en France, représente 165 000 emplois directs et autant d'emplois indirects. Et un tiers du chiffre d'affaires du secteur est réalisé à l'exportation. Autrement dit, une reconversion du secteur, si elle devait être décidée, prendra du temps. Pour commencer, il faudrait que la France s'interdise de vendre des armes à des pays impliqués dans un conflit armé et aux pays qui violent les droits humains.


Mais le système des exportations d'armement n'a pas que des vertus économiques : il conduit parfois à des gaspillages gigantesques, comme ce fut le cas avec les mésaventures du Rafale (la Cour des comptes ferait d'ailleurs bien de se plonger dans le dossier Dassault Industrie). Par ailleurs, ces contrats à l'exportation ont toujours des contreparties cachées. Qu'a-t-on promis à l'Inde en échange des 126 Rafale ? Quels seront, par exemple, les transferts de technologie ?

Enfin, il ne faut pas sous-estimer le coût de ces ventes d'armes, pour la France, en termes d'image et de crédibilité diplomatique.

Que fait le Parlement ?

C'est au Parlement, censé contrôler ces ventes d'armes, de se saisir de ces questions. Hélas, personne ne semble très préoccupé par la question au palais Bourbon. L'opacité règne sur ces marchés, comme l'a dénoncé Amnesty international. Et les parlementaires se contentent d'applaudir docilement quand le Président, VRP en chef de nos armements, annonce des contrats juteux.

 

 

http://www.rue89.com/rue89-eco/2012/02/01/contrat-du-siecle-pour-le-rafale-il-ny-pas-de-quoi-se-rejouir-228967


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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 13:21

Par Nadia Djabali (31 janvier 2012)


Les associations seraient des entreprises comme les autres.

 

C’est en substance ce qu’affirme une circulaire de François Fillon, qui depuis deux ans met à mal le secteur associatif. Appels d’offres, mise en concurrence, marchandisation : la nouvelle vision du gouvernement transforme encore davantage les associations en prestataires de services, qui doivent rentrer dans les cases de « dispositifs ». Une logique de marché, au détriment de la connaissance de terrain ou de l’expérimentation sociale.

 

La mauvaise nouvelle est tombée : le centre social Accueil Goutte d’Or (AGO) n’a pas été retenu par le département de Paris pour le suivi d’allocataires du RSA. Une centaine de personnes, au 31 décembre, ont été réorientées vers les onze associations choisies par la commission d’appel d’offres. L’arrêt forcé de cette activité est révélateur de difficultés auxquelles sont maintenant confrontées les petites structures associatives.

 

En 1997, AGO avait constaté que beaucoup d’allocataires du RMI à la Goutte d’Or n’étaient pas suivis dans leur parcours d’insertion. Le centre social avait déposé un projet, accompagné d’une demande de subvention, afin de pallier ce manque.

 

L’action a été mise en place. Mais, en 2006, le gouvernement s’appuie sur une directive européenne qu’il interprète d’une façon restrictive pour obliger les départements à financer cette action sous forme d’un marché public. Résultat : un appel d’offres qui met en concurrence les structures susceptibles d’effectuer le suivi des personnes en difficulté. Le 18 janvier 2010, une directive Fillon confirme cette vision en affirmant que « la grande majorité des activités exercées par des associations peut être considérée comme des activités économiques ». La directive encadre sévèrement les règles de subventionnement des associations.

 

Les associations, des prestataires de services ?


« Cette directive libérale sous-entend qu’un service public doit avant tout être rentable », assène Bernard Massera, vice-président d’AGO. Ce changement transforme fondamentalement les relations entre les associations et les collectivités territoriales. « Avec le système de subvention, les citoyens, au travers de leurs associations, pouvaient imaginer et mettre en œuvre des dispositifs, des actions correspondant à leurs besoins spécifiques », précise Bernard Massera. La relation est inversée avec la procédure d’appel d’offres : là, ce sont les pouvoirs publics qui déterminent les besoins et qui transforment les associations en entreprises prestataires de services. Les difficultés sociales deviennent un marché. Plutôt que de collaborer, les associations sont mises en concurrence.

 

Dans le monde « merveilleux » de la concurrence, les allocataires du RSA sont répartis en plusieurs lots. Un lot pour les SDF, un autre pour les plus de 50 ans, un pour les familles monoparentales, un pour les personnes souffrant d’addictions. Fini, le « ça dépend » reflétant la complexité des situations vécues. Finie, la transversalité que fournissent les petites structures. « Même si on recevait les allocataires individuellement, on leur proposait des activités collectives, explique Christine Ledésert, directrice du centre social. Un exemple parmi beaucoup : deux allocataires écrivains ont mené un débat autour de l’écriture d’un roman policier, du coup un certain nombre d’allocataires ont décidé d’écrire un polar. »


Quand les grosses associations raflent tous les « marchés »


Ce travail de mobilisation tous azimuts a été possible car les ressources de tout le centre social ont été mises à contribution pour sortir les allocataires de leur isolement afin qu’ils se remettent à se projeter dans l’avenir. « On a fait l’erreur d’être candidats sur un seul arrondissement », poursuit-elle. Car, désormais, les commissions favorisent les grosses associations qui travaillent sur plusieurs arrondissements. Pour les pouvoirs publics, la crédibilité ne passe plus par la connaissance minutieuse du territoire et des populations, mais par le volume d’activité : les grosses associations proposent des prestations moins chères, car leur taille leur permet des économies d’échelle. Les petites structures sont incapables de s’aligner. Comme pour les travaux publics, le « moins-disant » a toutes chances de rafler « le marché ».

 

À la clé, la disparition pure et simple des petites structures ou leur absorption par de plus grosses. Autre danger : les associations ont un rôle de laboratoires d’expérimentations sociales. Or, la procédure d’appel d’offres met en place des cahiers des charges extrêmement détaillés. Les associations devraient alors se contenter de fournir les prestations attendues par les pouvoirs publics, ou bien les plus rémunératrices, plutôt que d’innover, ce qui est pourtant une de leurs missions.

 

Faire reconnaître les spécificités des associations


Qu’en pensent les élus ? Ils semblent majoritairement persuadés que l’appel d’offres est une preuve de transparence et ne paraissent pas choqués par la transformation des citoyens en consommateurs et des associations en exécutants. « On ne peut s’empêcher d’éprouver un sentiment de gâchis, remarque Anne, une allocataire suivie par AGO. Quelle économie y aura-t-il à recommencer ce qui a déjà pris du temps à se mettre en place ? »


Le Collectif des associations citoyennes est né en 2010 de la réaction d’une vingtaine d’associations après la publication de la circulaire Fillon. « Le rôle des associations n’est pas uniquement ni même essentiellement un rôle d’opérateurs économiques, explique le collectif. Les associations représentent, avec les instances politiques et les syndicats, l’un des trois piliers de notre vie démocratique. Leurs objectifs, les valeurs qu’elles portent et leurs pratiques sont l’expression de la société civile et de sa contribution à la vie démocratique. »


Le collectif rassemble aujourd’hui plus de 200 associations, dont 35 réseaux nationaux. Il demande que soient reconnues les spécificités de l’action associative, pour les actions qui relèvent des aides d’État : une association ne rend pas les mêmes services qu’une entreprise privée, du fait de sa dimension sociale, participative et du fait de la place du bénévolat.

 

De nombreuses propositions ont été élaborées pour une nouvelle politique associative, à destination des candidats aux élections présidentielle et législatives : agir sur la réglementation européenne, abroger la loi sur réforme des collectivités territoriales, mettre en place une autre RGPP (Révision générale des politiques publiques), redéfinir la réglementation nationale des subventions aux associations, élaborer une loi de définition de l’économie sociale et solidaire, construire de nouvelles relations entre associations et collectivités. Pour que les associations ne connaissent pas le sort actuel des services publics : une remise en cause totale, au profit de logiques marchandes.

 

Nadia Djabali

 

Voir les propositions du Collectif des associations citoyennes

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 13:15

Par Agnès Rousseaux (1er février 2012)


Les agrocarburants polluent, contribuent fortement aux émissions de CO2... et coûtent cher à la collectivité. Un rapport de la Cour des comptes analyse les incohérences de la politique française, en particulier les incitations fiscales, aujourd’hui injustifiées. Un système qui bénéficie notamment au fonds d’investissement Sofiprotéol, dirigé par le patron de la FNSEA, Xavier Beulin.

 

La Cour des comptes vient de publier un rapport très critique sur les agrocarburants, demandant l’arrêt des subventions au secteur en France. Principal argument avancé : le coût pour les consommateurs s’élève à près de 3 milliards d’euros pour 2005-2010. Et les agrocarburants occupent aujourd’hui 6 % de la surface agricole en France, malgré une pertinence environnementale « difficile à mesurer et de plus en plus contestée », relève le rapport. Celui-ci pointe aussi la « rente de situation » pour Sofiprotéol, principal producteur de biodiesel, sur lequel Basta ! avait enquêté en juin dernier.

 

Selon le rapport, la politique française en faveur des agrocarburants a rapporté plus de 500 millions d’euros à Sofiprotéol, fonds d’investissement dirigé par Xavier Beulin, actuel président de la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire. Son Diester® est pourtant une « arnaque écologique » au bilan « catastrophique », dénoncent les organisations environnementales : à cause de la déforestation, le Diester® engendrerait deux fois plus d’émissions de gaz à effet de serre que le gazole, à production alimentaire constante [1].

 

Transferts financiers au profit de l’agro-industrie


« Les factures de carburant [de l’automobiliste] financent, sans qu’on le sache et pour des montants considérables, la totalité de la politique française en faveur des biocarburants », affirme Didier Migaud, président de la Cour des comptes, qui fustige les « objectifs nombreux, peu explicités et mal hiérarchisés » de la politique française en ce domaine. Le développement des agrocarburants – biodiesel issu notamment du colza ou du soja, ou éthanol issu de la betterave – a été rendu possible en France grâce à d’importantes incitations fiscales. Les agrocarburants bénéficient notamment d’une forte réduction de la taxe sur les produits pétroliers (ex-Tipp, devenue TIC). Un manque à gagner pour l’État de 2,7 milliards d’euros, entre 2005 et 2010. Et des « transferts financiers non négligeables en direction de l’agro-industrie », pointe le rapport de la Cour des comptes.

 

Les objectifs d’incorporation fixés par le gouvernement (7 % de biodiesel dans le gazole et de 10 % d’éthanol dans l’essence) ne sont pas compatibles avec les contraintes techniques de qualité des carburants. Ni avec la réalité des infrastructures de distribution, souligne le rapport. Ce qui coûte plus de 100 millions d’euros aux distributeurs de carburant, qui ne peuvent respecter la réglementation. Autre problème : les agrocarburants ont une « densité énergétique » moins forte que les carburants et sont plus vite « brûlés » par les voitures… Avec une facture plus onéreuse pour les automobilistes.

 

Dans un communiqué, Sofiprotéol tente de minimiser ces constats, affirmant que l’entreprise « se réjouit que le rapport de la Cour des comptes mette en exergue l’utilité des biocarburants pour la collectivité »... La politique française a permis le développement « d’un appareil agro-industriel de taille européenne et désormais en partie amorti [2] », souligne le rapport. On n’est donc pas prêts d’en sortir.

 

Agnès Rousseaux

Lire le rapport de la Cour des comptes.

Lire le résumé.

Notes

[1] La production de soja en France pour fournir Diester industrie engendre une déforestation à l’autre bout du monde pour maintenir la production mondiale en huile alimentaire. Et donc un coût en termeS d’émissions de CO2.

[2] Capable de produire 1,91 million de m3 de biodiesel et 1,25 million de m3 de bioéthanol.

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 13:07
Politique mercredi 01 février 2012

Le candidat du Front de gauche à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a espéré, ce mercredi, bénéficier d’un ralliement de Jean-Pierre Chevènement, qui vient de se retirer de la course présidentielle, assurant que ce serait un « honneur ».


« Ce serait un honneur de l’avoir avec nous », a dit l’eurodéputé sur France Inter, en relevant que Jean-Pierre Chevènement, président d’honneur du MRC (Mouvement républicain et citoyen), devrait vraisemblablement choisir entre le Front de Gauche et le candidat socialiste, François Hollande.


« J’attends avec beaucoup d’impatience de savoir ce qu’il décide. Même si nous sommes très différents à maints égards », a poursuivi M. Mélenchon. « Qu’il ne soit pas candidat, je le comprends. La difficulté pour lui était extrême », a encore déclaré le candidat du Front de Gauche.

 

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Melenchon-Ce-serait-un-honneur-d-avoir-Chevenement-avec-nous-_6346-2039136-fils-tous_filDMA.Htm

 

Un commentaire éclairé:

 

francois-hollande-813067

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 12:20

 

La marque «Produit en Bretagne» vient de nouveau de perdre en crédibilité en s’offrant une campagne de pub remerciant pêle-mêle, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Jean-Luc Melenchon, François Bayrou, l’anecdotique mais très droitier Nicolas Dupont-Aignan … et la candidate de l’extrême droite française Marine Le Pen.

 

Une vraie campagne de soutien en pleine période électorale ! C’est d’ailleurs et notamment pour dénoncer l’absence de leur candidate parmi les préférés des patrons bretons que l’UDB et Europe Ecologie sont montés au créneau.

 

Au nom de quoi un lobby économique s’est permis ce week-end d’imposer dans les médias breton une campagne de pub, s’apparentant clairement à des consignes de vote ? Ce serait selon eux pour promouvoir la «relocalisation», que produit en Bretagne serait seul à défendre depuis vingt ans : «Chacun aura compris que nous nous réjouissons, avec un certain sourire, de voir la Relocalisation ENFIN entrer au cœur du débat public, de façon très large, quand nous y consacrons tous nos efforts depuis presque vingt ans.» écrivent-ils dans un communiqué de presse.

 

Pour ceux qui voudraient voir en «Produit en Bretagne», les inventeurs de la «relocalisation» nous les informons qu’un des premiers à avoir analysé ce processus économique en opposition aux délocalisations est l’économiste E. M. Mouhoud à la fin des anées 80 … donc bien avant la création de «Produit en Bretagne». Il définit d’ailleurs la relocalisation comme : «le retour ou le maintien dans leur pays d’origine d’unités productives, d’assemblage ou de montage antérieurement délocalisées sous diverses formes dans les pays à faibles coûts salariaux».


«C’est bien l’Emploi et l’Economie que nous défendons en Bretagne» dit «Produit en Bretagne». En 2008, l’émission Capital de M6 avait épinglé «Produit en Bretagne» pour vendre des produits non produits en Bretagne (!). C’est notamment le cas des Poêlées Celtiques dont l’ensemble des légumes viennent de Chine, et qui plus est, avec de vrais bouts d’OGM ! L’année dernière on a aussi vu l’entreprise Armor Lux, membre influent de Produit en Bretagne s’inquiéter de l’impact de la transition révolutionnaire en Tunisie … en effet la Tunisie représente près de 50% de la production d’Armor Lux, avec des ouvrières payées 250 euro pour 48h de travail hebdomadaire, on sentait alors que la marque bretonne avait peur d’y perdre quelque chose…

 

Faire de la pub, et donc mentir pour vendre ses produits, jouer sur des valeurs «d’éthique et de solidarité», sans les respecter, tout ça n’est pas très étonnant pour le lobby patronal qu’est «Produit en Bretagne». La participation de «Produit en Bretagne» à la banalisation de l’extrême droite, aura sans doute été la provocation de trop. Mais la marque se défend, comment ignorer près de «20% de part de marché»* (sic), écrivait-elle sur son compte facebook. Pas sûr non plus que toutes les entreprises adhérentes s’y retrouvent. Voire des associations ou entreprises comme, au hasard, les trans-musicales, coop breizh, le festival interceltique ou oceanopolis, tous membres de « Produit en Bretagne », remercier Marine Le Pen pour son discours sur la « relocalisation », pas sûr que ça produise le meilleur effet !

 

Après avoir appelé les consommateurs de Bretagne à devenir les «présidents de la relocalisation des achats», nous attendons que «Produit en Bretagne» devienne «le président» de la relocalisation des productions et des emplois en Bretagne.


* Nous rappelons à «Produit en Bretagne», que la Bretagne n’est pas la France, et que le FN n’y a jamais atteint de tel score; peut être car nous y avons un «esprit d’éthique et de solidarité» différent de celui de cette marque.

 

http://www.breizhistance.tv/2012/01/30/quand-produit-en-bretagne-rime-avec-pourris-en-bretagne/

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 11:43

Alrededordelfuego Castelao

1 février 2012 - 

 

Dans le pays de Guingamp, plus de700 élèves sont scolarisés à Diwan et dans les classes breton-français. Une progression de 80% en dix ans. À la rentrée, une classe maternelle bilingue pourrait ouvrir à Ploumagoar. Pourquoi la filière bretonnante a-t-elle le vent en poupe ? Enquête.

> Un projet de classe maternelle bilingue à Ploumagoar

Quelle est l'offre scolaire bretonne dans le pays de Guingamp (1)?


De la maternelle au CM2, les petits Guingampais peuvent apprendre le breton dans trois établissements: à l'école Diwan, à l'école privée Saint-Léonard, toutes deux à Guingamp, et à l'école publique de Pabu. Entre2003 et2011, l'offre d'enseignement bilingue s'est considérablement développée dans le pays de Guingamp. Ce qui correspond à la tendance régionale: en dix ans, les effectifs ont doublé (2)!

 

En parallèle de la filière guingampaise, seuls les sites bilingues de Louargat et Belle-Isle-en-Terre existaient en 2003. Depuis, quatre écoles ont vu le jour. «En dix ans, les chiffres ont augmenté de 80%», se félicite Guillaume Morin, chargé de développement à l'Office de la langue bretonne, basé à Cavan. Un projet d'ouverture de classe maternelle bilingue pourrait aboutir à la rentrée de septembre à Ploumagoar (lire par ailleurs). Après le CM2, les élèves peuvent poursuivre le breton en intégrant le collège Prévert de Guingamp (filière bilingue) ou le collège Diwan de Plésidy.

Comment se porte la filière?


Ici, le breton ne connaît pas la crise! Plus de 700 élèves pratiquent le breton (sur 2.716 Costarmoricains). «On a un taux de scolarisation très important à Pabu, souligne Guillaume Morin. Un tiers des enfants de la commune sont à l'école bilingue.Cette filière marche bien!» Soixante-dix-huit enfants y sont inscrits (un chiffre à rapprocher des 82élèves de Diwan). Plus de 200 élèves vivent à l'heure du breton au collège Diwan de Plésidy, contre une quinzaine au collège Prévert de Guingamp.

Pourquoi les écoles bilingues ont la cote?


Immersion totale à Diwan ou moitié des cours en breton dans les classes bilingues... Dans le pays de Guingamp, apprendre le breton est presque devenu naturel. Peut-être parce que la langue y est encore «vivante». «On recense 17% de locuteurs sur le secteur», indique GuillaumeMorin. Le pays guingampais est le deuxième pays du département après le Trégor-Goëlo et leCentre-Ouest Bretagne (exaequo) où l'on parle le plus le breton. Autre atout convaincant: les arguments de la filière bretonnante. Le bilinguisme précoce, une pensée plus créative, des compétences intellectuelles développées dans certains domaines... Il n'enfaut pas plus pour séduire les jeunes parents à l'heure des inscriptions.

1. Le pays regroupe 65 communes, de Belle-Isle-en-Terre à Châtelaudren et de Bulat-Plestivien à Plouha, ce qui représente une population de plus de 80.000habitants.

2. De la maternelle au lycée, 14.082 élèves (Bretagne et Loire-Atlantique).

  • Soizic Quéro

    «Le bilinguisme peut être une chance pour l'enfant»

    Plaquettes breton-français à la main, Guillaume Morin, chargé de développement à l'Office public de la langue bretonne, s'installe à la garderie de l'école maternelle Christian-Le Verge. Hier, il est un peu plus de 17h et nous sommes à Ploumagoar. La mission de Guillaume? Informer les parents sur le projet de la classe maternelle bilingue.

    Né un an trop tôt!

    Catherine attend son petit dernier. Antonin, 5 ans, termine son goûter. L'échange s'engage. «La filière bilingue, c'est comme l'enseignement monolingue, sauf que la moitié des cours sont dispensés en breton», explique Guillaume Morin. Son discours est rodé. «Très tôt, l'enfant entend une langue différente. Il comprend assez vite et passe facilement du français au breton.

     

    On ne lui demande pas de travail supplémentaire, ni une prédisposition particulière aux langues. Le bilinguisme peut être une chance pour l'enfant.» Catherine jette un coup d'oeil à la plaquette. «Mon fils est né en 2006», sourit-elle. Un an trop tôt en effet pour être inscrit... . Dommage, le projet aurait pu l'intéresser. «Les parents se posent beaucoup de questions. Le but est d'engager la conversation.» Hier soir, une dizaine de familles ont discuté avec Guillaume Morin. «C'est une bonne formule. J'ai senti un bon accueil, conclut-il, prêt à recommencer. Maintenant, la réflexion va se poursuivre à la maison.»

     

    «À Pabu, un tiers des enfants de la commune sont à l'école bilingue. »

    • Guillaume Morin, chargé de développement à l'Office de la langue bretonne

    http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/guingamp/ville/enseignement-breton-la-crise-connait-pas-01-02-2012-1585731.php

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    1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 11:40

    1 février 2012 


    Une nouvelle suppression de poste à l'école de Kérénoc en Pleumeur-Bodou serait, à terme, la condamner, pensent les parents d'élèves. Hier matin, ils manifestaient devant l'antenne del'Inspection académique, à Lannion.


    Pour l'école Armand-Lagain, les scénarios de la rentrée 2012 n'ont rien de réjouissant: «On nous propose soit la suppression d'un poste chez nous, à Kérénoc, avec les effectifs du CE1 au CM2 à Jean-Le Morvan (l'école du bourg) qui passeraient de 25 à 28 élèves par classe, soit la suppression d'un poste à Jean-Le Morvan et le maintien de deux postes à Kérénoc, avec une classe unique CP-CM2», expliquaient, hier, les parents d'élèves, venus déposer une pétition à l'antenne lannionnaise de l'Inspection d'académie.

     

    Une façon de déshabiller Armand pour rhabiller Jean, ou l'inverse, qui ne satisfait personne. «C'est la troisième fermeture de classe en trois ans, rappelle Marianne Billard, présidente de l'Amicale laïque. Un premier poste d'enseignant supprimé à la rentrée 2010 avait eu pour effet le passage de deux à trois niveaux par classe». À la rentrée 2011, rebelote, nouvelle suppression de poste: «On a perdu le cycle 3 (CE1-CM1-CM2) qui est parti à Jean-Le Morvan. Conséquence: trois niveaux par classe».

    Plus que la maternelle

    «C'est le cycle 2 qui est visé cette année (GS, CP, CE1). Il ne resterait alors plus que la maternelle», renchérit Françoise Fessant. Pour la représentante des parents d'élèves de l'école Armand-Lagain, ces coupes sombres «obéissent à une seule logique arithmétique au détriment d'une qualité d'enseignement pour tous» et s'apparentent même à de «l'acharnement». Pour les parents d'élèves, une autre fermeture de poste signifierait la mort de l'établissement à très court terme. «On demande à ce qu'on laisse l'école le temps de souffler. Les effectifs devraient remonter l'année prochaine (38 élèves prévus). Un lotissement neuf est en construction et des logements sociaux destinés à des familles, devant l'école, seront livrés en 2013».

    Soutenus par la mairie

    «La mairie soutient notre action, poursuit Françoise Fessant. Une motion a même été votée par le conseil municipal à l'unanimité. Dans cette école neuve (cinq ans d'existence), elle a mis les moyens et les personnels nécessaires à son bon fonctionnement. Dans le cas d'une nouvelle suppression de poste, les infrastructures périscolaires (cantine, garderie) seraient saturées». Les pétitionnaires comptent bien continuer leur action. Ils ont déjà prévu, jeudi, une occupation symbolique de l'école, à partir de 18h 30. École qui n'a même pas de nom apparent sur la façade. «Depuis dix ans, dans tous les conseils d'école, on parle de mettre une pancarte...» Symptomatique pour les parents d'élèves qui s'estiment décidément les mal aimés du secteur.

    • Marie-Hélène Clam

    http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/lannion-paimpol/ville/kerenoc-les-parents-d-eleves-veulent-sauver-l-ecole-01-02-2012-1585787.php

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