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13 avril 2013 à 09h36
Areva s'apprête à envoyer du MOX, un combustible composé de plutonium, au Japon, un convoi des plus contestés
au moment où Pyongyang se dit en état de guerre et que Tokyo n'en finit pas de se battre contre les conséquences de la catastrophe de Fukushima.
"Ce transport partira prochainement de Cherbourg et sera réalisé par les navires spécialisés Pacific Heron et Pacific Egret de la
compagnie britannique PNTL", a annoncé vendredi dans un communiqué le groupe nucléaire qui présente le MOX comme une opportunité pour recycler le plutonium issu
des centrales nucléaires.
L'entreprise est la seule au monde à produire à l'échelle industrielle ce combustible composé de 5% à 10% de plutonium et de 90 à 95% d'uranium, depuis que
l'Angleterre a cessé d'en fabriquer. Selon Greenpeace, ce transport "dangereux" aura lieu entre lundi 0H00 et mercredi à minuit.
Selon l'ONG, ces 10 tonnes de MOX doivent quitter l'usine Areva de Beaumont-Hague (Manche) la nuit, à bord de trois
poids-lourds, pour rejoindre le port de Cherbourg et être chargées dans la journée. "La route entre l'usine et le port sera alors
bouclée, avec des gendarmes à tous les carrefours", dit Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire de Greenpeace France. L'usine est distante de 20 km du
port mais le convoi en fera 40 pour des raisons techniques selon l'ONG.
Sortir du nucléaire Paris et le Réseau "Sortir du nucléaire" se mobilisent contre l’envoi de MOX au Japon.
Date : Lundi 15 avril 2013
1er RDV : de 12h15 à 14h
2ème RDV : de 17h à 19h
Lieu : La Défense - RDV au pied des marches de la grande arche
La projection d'un film et le débat qui suivra nous permettront de faire le point sur la situation dans les prisons (grévistes de la faim, enfants prisonniers...) et
sur les actions menées, en particulier la campagne de parrainage des prisonniers, déjà bien entamée, et qui demande à être élargie pour permettre le parrainage de tous les prisonniers.
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Jeudi 11 avril 2013 Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 190 (10/04/13)
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17 novembre, 13 janvier, 24 mars, tout ce que le pays compte de réactionnaires et d'homophobes ont occupé la rue contre le droit au mariage pour toutes et tous.
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Il faut bien se l'avouer, c'est l'opposition de droite – voire d'extrême droite – au gouvernement qui tient le haut du pavé. Et maintenant que la crise politique éclate, que les partis de l'alternance, les partis de l'austérité, sont rattrapés par les affaires dans lesquelles leurs dirigeants se sont vautrés, il ne suffira pas de dénoncer les liens intimes, légaux et illégaux, de la politique et de la finance concernant aussi le Front national et la famille Le Pen, pour écarter le danger de voir l'extrême droite bénéficier de cette crise.
Oui la corruption du personnel politique provoque le dégoût et le rejet. Mais elle ne doit pas conduire à l'abattement et à l'impuissance.
Au contraire nous devons descendre dans la rue, le 1er mai et le 5 mai pour dire que c'est leur « évasion fiscale » qui fait le déficit – et pas notre santé, nos
retraites ou nos salaires – et qu'ils n'ont aucune légitimité pour nous imposer austérité et sacrifices, réduction des budgets sociaux et destruction des services publics, mise à mort du droit du
travail et pillage de la protection sociale…
Descendre dans la rue et discuter, échanger idées et propositions pour une démocratie réelle et l'égalité totale des droits entre toutes et tous. Bref, reprendre la main et l'initiative collective, pas seulement pour dire qu'ils ne nous représentent pas, mais pour commencer à dire comment nous voulons nous représenter nous-mêmes et décider de nos vies.
Nos exigences sont indissociablement politiques, démocratiques et sociales.
Les manifestations du 1er puis du 5 mai ne sont pas un partage des tâches entre un mercredi revendicatif et social et un dimanche politique. Elles sont plutôt l'occasion de passer deux couches d'une même peinture afin qu'elle tienne mieux !
Dans la foulée, le 11 mai, nous prendrons la rue ou plutôt nous encerclerons la ZAD à Notre-Dame-des-Landes où il est désormais possible que l'unité
et la radicalité de la mobilisation fassent reculer le gouvernement et Vinci. Parce que l'Ayraultport est un symbole des grands projets productivistes, inutiles et destructeurs dictés par les
pieuvres capitalistes et imposés aux populations par les élus, une première victoire dans le bocage serait un bel encouragement.
Christine Poupin
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Jeudi 11 avril 2013 Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 190 (10/04/13)
Alors que le gouvernement recule sur bien des sujets, il y a un terrain sur lequel Hollande et Ayrault restent droit dans leurs bottes : faire passer dans la loi l’Accord national interprofessionnel Medef-CFDT-CFTC-CGC dit de « sécurisation de l’emploi »…
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Une semaine de débat à l’Assemblée nationale est prévue, avec une procédure d’urgence. Avant comme après le vote, l’enjeu est bien la capacité du monde du travail à
construire une opposition aussi déterminée et présente sur le terrain social que la droite radicalisée l’est par exemple contre l’égalité des droits.
Le Medef à l’attaque, avec l'appui du gouvernement
L’objectif est l’application dès le mois de juin de cette loi partout où les patrons voudront l’utiliser contre leurs salariéEs. Le 6 mars déjà, Renault annonçait la
signature pour tout le groupe d’un accord de compétitivité après plusieurs mois de mobilisation des salariés contre ce projet. La direction de PSA a annoncé fin mars que dès que les syndicats
auraient signé le PSE supprimant 11 200 emplois, elle envisageait (si possible dès le mois de mai) de proposer de supprimer à Poissy l’équipe de nuit et d'augmenter d’une heure à une heure et
demie par jour le temps de travail, avec l'objectif de réduire de 600 euros le coût de production d’une voiture. Et dans nombre d’entreprises moins médiatisées, les patrons mettent en place le
même type d’accords. Le projet gouvernemental vise à alléger encore davantage les obligations des employeurs et à réduire les droits des salariéEs et des syndicats qui voudraient s’opposer aux
attaques patronales.
Le gouvernement et le PS ne s’embarrassent pas de scrupules pour justifier leur politique. Cette loi permettra « d’éviter les licenciements » a déclaré Sapin,
ministre du Travail, en ouverture du débat le 2 avril. Les salariéEs de Continental Clairoix qui avaient subi une expérimentation de ce genre, deux ans avant la fermeture pure et simple,
apprécieront. Quant aux différences avec les propositions d’accords de compétitivité et de flexisécurité proposés par Sarkozy, le gouvernement se réfugie derrière les amendements de l’UMP pour
faire mine d’y voir des désaccords.
Des contradictions paralysantes
Les faiblesses de la riposte du monde du travail expriment à la fois un rapport de forces dégradé et les contradictions internes aux organisations syndicales. D’un
côté, la troïka CFDT-CFTC-CGC se fait la meilleure défense du projet. De l’autre, les opposants refusent de s’engager dans une opposition résolue. Une contradiction patente chez FO lorsque,
malgré les déclarations de la direction contre l’ANI, les délégués centraux du syndicat chez Renault signent les accords qui en sont une déclinaison, ou qu’à PSA, les délégués soutiennent le plan
de licenciement de la direction jusque devant les tribunaux.
Le tout sans être désavoués par leur direction. Contradiction à la FSU qui appelle à la manifestation du 9 avril, mais n’y met aucune force pour la réussir. Contradiction enfin à la CGT, quand nombre de délégués au congrès confédéral réclamaient que le retrait du projet de loi soit l’objectif revendicatif dans la résolution d’actualité, ce qui a été refusé par la direction.
Le fond de ces tergiversations a été clairement formulé par Thierry Le Paon, nouveau secrétaire général de la CGT qui refuse d’être une « opposition » au
gouvernement. Il déclarait ainsi le jour de la manifestation que le gouvernement a « une oreille droite bien ouverte aux revendications du Medef, et une oreille gauche un peu bouchée » : la manif
avait donc pour objectif de « souffler dedans très fort, de manière à ce qu’il puisse entendre nos revendications »…
Une riposte qui reste à construire
Après 6 jours de débats et des manifestations syndicales nettement en recul par rapport à celles du 5 mars, les députés PS ont voté leur loi grâce à l’abstention de
la droite et d’une partie de la gauche du PS et des élus EÉLV. Les députés du Front de Gauche et sept députés PS ont voté contre ainsi que les deux du FN. Mais ce vote n’enterre pas la colère,
bien au contraire : l’abrogation est à ajouter aux revendications du monde du travail contre ce gouvernement.
Des luttes, comme celle contre le CPE, ont réussi à contraindre un gouvernement à abroger une loi qu’il venait de faire voter. Mais pour cela il faut être capable de
construire une mobilisation de toute la population qui s’appuie sur la force du monde du travail, sa capacité de paralyser l’économie par la grève. Encore faut-il pour cela se sentir entièrement
légitime, en toute indépendance de ce gouvernement qui n’est pas le nôtre. Parce qu’il le vaut bien !
Cathy Billard
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Mercredi 10 avril 2013
L’émeute aux portes de l’assemblée nationale contre la république parlementaire dans la nuit du 6 février 1934 marque un tournant de l’histoire française de l’entre deux guerres. Ce jour-là, toute la droite fait bloc dans la rue contre le gouvernement du radical Daladier.
Quittant la stabilité relative existant depuis la fin de la première guerre mondiale, le pays s’avance vers des affrontements majeurs. De fait, de 34 à 37, une nouvelle vague révolutionnaire surgit, après celle de 17-23, dont l’issue décidera de l’entrée ou non dans une nouvelle guerre mondiale. Derrière les forces qui s’affrontent ce 6 février, se profilent les ombres d’Hitler, des tenants du régime de Vichy, et le combat antifasciste, le Front Populaire, la grève générale de juin 1936 et la résistance.
Les effets de la crise de 1929
La France n’est touchée par la crise économique mondiale de 1929 qu’à partir de 1930, et surtout 1931, essentiellement en raison décollage économique survenu entre 1913 et1929 : l’indice de production industrielle a progressé de 40%. Le pays a rejoint le peloton de tête des pays développés, même si un tiers de la population active reste paysanne.
Les gouvernements de droite (« bloc national ») ou dirigés par les radicaux socialistes (soutenus par le PS dans le cadre du « cartel des gauches ») tentent de remédier à la crise par la diminution des dépenses publiques.
La crise provoque entre 1929 et 1935 un effondrement de la production industrielle (moins 25% et plus encore dans le textile, la métallurgie, le bâtiment) et du commerce extérieur (moins 60%). Le pouvoir d'achat moyen diminue de 20%, le chômage double, des renvois massifs d’immigrés sont organisés.
La montée du fascisme
Partout en Europe prospèrent sur la crise des organisations fascistes, nationalistes, racistes, pratiquant volontiers une certaine démagogie anticapitaliste, mobilisant des masses de petits bourgeois en voie d’être ruinés, d’ouvriers déclassés, de lumpen-prolétaires et d’étudiants qui font des démonstrations de force et s’attaquent aux organisations ouvrières. Soutenues, financées par une partie des capitalistes, elles servent de masse de manœuvre à la bourgeoisie dans ses projets d’instauration d’Etats forts mieux à même que le régime parlementaire classique à répondre à la situation, en attendant d’être l’ultime recours.
Mussolini prend le pouvoir en 1922, Salazar en 1926. Mais la victoire d’Hitler en 1933 a une autre signification, dans un pays où 6 millions de travailleurs sont organisés dans les syndicats et les partis ouvriers (PS et PC). En réponse à la crise économique aussi bien que devant ce danger autoritaire voire fasciste, et en particulier après la victoire emblématique en Allemagne, une réaction va s’opérer dans les profondeurs des classes ouvrières de différents pays et des luttes, parfois désespérées, vont s’engager avec ou sans l’aval des directions traditionnelles. L’URSS elle-même, qui avait sous-estimé le danger fasciste, craint maintenant pour elle.
Service d'ordre de la CGT à la manif du 12 février
Les forces en présence en France
C’est la période de division acharnée entre le Parti Communiste (30 000 adhérents : la politique de division a provoqué une diminution par quatre du nombre des adhérents de 1921) et les socialistes appelés « sociaux-fascistes » par les communistes (120 000 militants, ils viennent de perdre un courant sur leur droite, les « néo-socialistes »). La même division existe entre la CGT (dirigée par les socialistes) et la CGTU (dirigée par les communistes).
L’extrême-droite est forte de 100 à 150 000 militants dont une partie est militarisée.
De multiples ligues nationalistes, groupuscules fascisants réclament le renversement de la république, un état autoritaire ou corporatiste. Des groupements de combat des jeunesses patriotes, des chemises bleues de Coty défilent dans Paris au pas militaire, sous les ordres de chefs. L’organisation pour la restauration de la monarchie, l’Action française regroupe des dizaines de milliers de militants et des groupes d’action, les camelots du roi. Les Croix de Feu, l’association fondée en 1927 au départ composée d’anciens combattants décorés au feu, dirigée par de La Rocque depuis 1930, est devenue une ligue d’extrême droite, avec un programme peu défini, mais contre les métèques, profiteurs, politicards. C’est rapidement l’organisation la plus massive et la mieux organisée, avec une association soutenant son action regroupant, en 1934, 130 000 militants, des groupes de « combat » et de « défense », les « dispo» organisant de 1200 à 1500 militants. Les milieux d’affaires leur apportent un soutien financier.
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Mittal veut mettre à l'arrêt définitif les deux hauts-fourneaux de Florange.
C'est ce qu'il veut faire entériner par le CCE de l'entreprise. Et c'est avec la bénédiction du gouvernement Hollande-Ayrault qu'il veut passer à l'acte. C'est un crime social et économique.
L'accord lâchement donné début décembre n'a rien évité, surtout pas le pire : ce sont 629 emplois directs qui sont sacrifiés, des centaines d'emplois d'intérim qui disparaissent, d'innombrables emplois dans la sous-traitance et dans l'activité générale des vallées de la Fensch et de la Moselle qui partent en fumée.
Autant de personnes qui viendront rejoindre les rangs des 168 840 chômeur (se)s que compte la Lorraine ! Au plan économique, l'arrêt des hauts-fourneaux c'est la casse de la filière chaude, c'est la casse de la cohérence d'ensemble du site de Florange alors même que les besoins en acier restent très importants. C'est la pérennité de tout le site qui est mise en péril.
Plus que jamais, c'est la nationalisation d'ArcelorMittal-France qu'il faut imposer, sous contrôle des travailleurs. L'ensemble du groupe doit devenir propriété publique sans indemnité ni rachat.
Empêchons Mittal et ceux qui s'aplatissent devant lui de nuire plus longtemps !
NPA Lorraine Nord, le jeudi 11 avril 2013
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Nous l'avons souvent écrit, et il n'est pas inutile de le répéter
:
le 11 mars 2011 n'est pas « la date
» de la catastrophe de Fukushima, mais seulement la date du début de ce drame, qui va continuer à s'aggraver pendant des siècles. D'ores et déjà, l'opérateur Tepco est dépassé
par les évènements. Sans parler du risque d'effondrement d'une piscine de combustible, la « gestion » quotidienne de la centrale en perdition reste insoluble . Par exemple, « chaque jour, le
refroidissement produit 400 t d'eau hautement contaminée. ».
Tous les jours, 400 000 litres supplémentaires d'eau hautement radioactive, à stocker tant bien que mal, avec des fuites qui se multiplient,
des coupures de courant potentiellement catastrophiques. Pendant ce temps, on trouve encore (en particulier en France) des imbéciles et/ou criminels pour prétendre que « les enseignements de
Fukushima ont été tirés » et que « la sûreté nucléaire est désormais assurée ». Qu'ils aillent donc à Fukushima assumer leurs crimes en travaillant dans la centrale en
perdition.
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Article du Monde :
http://bit.ly/14UNshg
« Le stockage de l'eau contaminée de Fukushima est de plus en plus problématique »
Article du Monde.fr : http://bit.ly/10NWzuZ
« Fukushima : les fuites d'eau très radioactive toujours inexpliquées »
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Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00