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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 12:16


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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 08:57
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mercredi 28 septembre 2011

Ce mardi, les salariés (245 personnes) craignaient qu'on leur présente un projet de chômage partiel. Le carnet de commandes de la Sobrena, premier chantier de réparation français, est à sec d'après eux. La semaine dernière, les salariés tiraient la sonnette d'alarme. « La direction envisage du chômage partiel, des licenciements et un dépôt de bilan avant fin 2011 », rapportaient-ils (Ouest-France du jeudi 22 septembre).

 

Un nouveau comité d'entreprise s'est tenu hier. « On nous a dit qu'ils ne mettraient pas le chômage partiel en place », résume Thierry Beuzet de la CGT. Dans le flou, les représentants des salariés confient : « On ne sait pas où on va. »

Selon eux, la direction leur a demandé d'apurer leurs RTT et congés payés, et proposé que 25 personnes soient replacées au sein du groupe. Hier, malgré nos sollicitations, le PDG, François Meunier, n'a pas donné suite à nos appels.

« On essaye de remuer ciel et terre pour alerter préfet, sous-préfet, la Région, les acteurs du port... Si demain la Sobrena disparaît, s'il n'y a plus de chantier naval, c'est tout le développement du port qui disparaît », prévient Thierry Beuzet.

 

« On ne se laissera pas faire »


La Sobrena est la locomotive de la réparation navale à Brest. Avec ses propres sous-traitants et ceux de DCNS, le secteur emploie 800 personnes dans les entreprises Snef, Endel, SPRD, Sobec...

Les salariés ont suspendu leur mouvement qui consistait à boycotter les heures supplémentaires. Ils ont débrayé le temps du comité d'entreprise. D'après la CGT, la pression de ces derniers jours a payé. « On ne se laissera pas faire, insiste Thierry Beuzet. On sait qu'on a les moyens de maintenir l'emploi à la Sobrena et celui des sous-traitants. »

Ils ne veulent pas en démordre : « On sait qu'il y a du travail, qu'il y a de la réparation navale à faire. Il y a aussi du boulot sur l'arsenal. »

Lors de cette réunion, « on nous a fait part qu'ils avaient des projets mais qu'il n'y avait rien de concret ». Pour l'instant, « on ne nous parle plus de dépôt de bilan mais de difficultés, d'un manque de charge de travail, mais qu'ils essayent de décrocher des marchés ».


« Faire bouger les choses »


Pour les représentants des salariés, il faut se faire aider par l'État, les collectivités« pour ramener des bateaux ». Lundi, « nous avons rencontré Gérard Lahellec, vice-président du conseil régional chargé des infrastructures et des transports pour faire bouger les choses ». Pour eux aussi, il ne faut pas laisser filer des contrats comme en 2004, quand les bateaux de la Brittany Ferries sont partis se faire entretenir en Pologne pour un coût moindre.

Peut-être en sauront-ils davantage, mardi, lors d'un nouveau comité d'entreprise.

 

Sophie MARÉCHAL
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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 08:33

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 08:29
SOURCE "LE TÉLÉGRAMME" ET "OUEST-FRANCE" - 27 SEPTEMBRE 2011
Une grève dans l'Éducation nationale quelques semaines après la rentrée, cela n'a certes rien de très original. Mais cette fois-ci, la participation du privé a donné au rituel une nouvelle dimension. Ce matin, Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, a annoncé 29 % de grévistes dans le primaire et 22,3 % dans le secondaire. Les syndicats ont, pour leur part, annoncé 53,75 % de grévistes dans le primaire et 50 % dans le secondaire. Toujours selon eux, il y a eu un total de 165.000 manifestants, dont 45.000 à Paris. En Bretagne, ils ont été plus de 20.000. 


 Brest

Le cortège des enseignants du public et du privé, réuni derrière le même mot d'ordre (contre la casse dans l'Education nationale), a rassemblé plus de 5.000 personnes dans les rues de Brest. Au sein de celui-ci, la colère gronde et touche à la fois le primaire comme le secondaire. Les organisations syndicales se réjouissent de ce "succès" populaire certain.

 
 Quimperlé 

 
Le privé suit le mouvement de grève des enseignants. A Quimperlé, par exemple, à l'école Sainte-Croix, seule la directrice est présente. "Sur 180 élèves en maternelle et primaire, nous n'en avons qu'une quarantaine. Moitié-moitié, à peu près, entre les deux écoles".

 
 Quimper


Ce matin, 1.600 personnes ont manifesté dans les rues de Quimper. Dans le cortège, on a relevé une forte présence des enseignants du privé aux côtés de leurs homologues du public, plus habitués à descendre dans la rue. Des parents, accompagnés de leurs enfants, ont aussi défilé.

 
 Landerneau


Les enseignants des cinq écoles primaires publiques de Landerneau, touchées par deux suppressions de poste à la rentrée (aucune ouverture), ont fortement suivi l'appel à la grève : 51 grévistes sur 57 professeurs. "La casse de l'Education nationale", mot d'ordre de cette journée d'action, a également été dénoncée dans le primaire privé, en particulier à Saint-Julien, où seize professeurs, sur 20, se sont mis en grève. La grève a été moins suivie dans les trois autres établissements catholiques (3 sur 13).
Leurs collègues des établissements secondaires de la ville ont, eux aussi, manifesté leur exaspération. Il y a eu 40 % d'enseignants en grève au lycée de l'Elorn, à peu près le même taux au collège de Mescoat et, du côté du privé, très peu de classes en fonctionnement au collège-lycée Saint-Sébastien et au lycée professionnel Saint-Joseph.


 Châteaulin : la grève bien suivie dans le privé


La mobilisation des enseignants est bien suivie, ce mardi, dans les établissements scolaires de Châteaulin, notamment dans le privé. A l’école maternelle et primaire Saint-Joseph-de-la-Plaine, les 14 enseignants sont en grève mais une permanence est assurée pour les enfants. Au collège et lycée Saint-Louis, 32 professeurs sont en grève, sur un total de 70, ainsi que deux membres du personnel. « C’est une grosse mobilisation, confirme le directeur Olivier Queneuder. On n’a jamais vu ça dans le privé. »
        
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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 08:23
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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 08:12


 

Pierre Rousset

Le 19 septembre, avec pour mots d’ordre « Plus jamais de Fukushima » et « arrêt des centrales nucléaires », Tokyo a abrité la plus grande manifestation contre le nucléaire civile depuis la catastrophe du 11 mars avec, selon les organisateurs, plus de 60.000 participant.e.s, souvent venus en famille. Très colorée, réunissant des intellectuels, associations antinucléaires, ONG, comités citoyens, syndicats, groupes d’extrême gauche, elle a commencé par un rassemblement au parc Meiji avant de partir en trois directions sillonner la capitale [1].

 

Le succès de cette initiative est très significatif. Il a dépassé les attentes (les organisateurs espéraient 50.000 participant.e.s). Le 11 juin dernier, trois mois après la catastrophe, quelque 70.000 personnes avaient certes manifesté, mais dans plus de 140 localités. Ils étaient alors 20.000 à Tokyo.

Comme l’expliquait la veille du 19 septembre à Asian Times Online, Satoshi Kamata – 73 ans, écrivain et journaliste spécialiste du nucléaire et des mouvements sociaux japonais – « les manifestations au Japon sont un peu différentes d’aux Etats-Unis ou en Europe, où des centaines de milliers de personnes peuvent s’opposer à l’énergie nucélaire. Ici, des mobilisations nationales ont attiré 10.000 ou 20.000 participant.e.s. Cette fois, nous en espérons 50.000. » [2]

 

Personnalités


Le 19 septembre – intitulé « Sayonara genpatsu », « Adieu au nucléaire » – a été préparé par une semaine nationale d’actions, débutant le 11. L’appel initial avait été formellement lancé par neuf personnalités, dont l’acteur Taro Yamamoto, le musicien Ryuichi Sakamoto, le journaliste Satoshi Kamata, l’auteure Keiko Ochiai et le prix Nobel de littérature Kenzaburo Oe. [3] : « Nous avons toujours été conscients de ce que les êtres humains ne peuvent vivre avec le nucléaire. Nous regrettons profondément que – bien que nous connaissions ce fait – nos voix et nos actions de protestation ont été beaucoup trop faibles.


« Nous sommes déterminés à engager des actions pour ’une société pacifique et durable’, en reconsidérant notre mode de vie qui exploite la nature et gaspille sans limite l’énergie, et en focalisant les énergies naturelles. Dans cette perspective, nous avons définis les objectifs suivants :

« 1. L’abandon des plans de construction de nouvelles centrales nucléaires.

« 2. La fermeture planifiée des centrales nucléaires existantes, y compris celle d’Hamaoka.

« 3. L’abolition [du suréacteur] de ’Monju’ et des centres de retraitements qui utilisent le plutonium, le plus dangereux des éléments radioactifs. »


En sus des signataires de l’appel, une centaine de personnalités se sont engagées pour le 19 septembre, comme le cinéaste Yoji Yamada et le docteur Masazumi Harada connu pour son traitement des victimes de la maladie de Minamata, provoquée par une pollution industrielle au mercure.

Lors du rassemblement, l’un des signataires, le prix Nobel Kenzaburo Oe, a déclaré : « Certains disent qu’il est impossible de se passer d’énergie nucléaire, mais c’est un mensonge. L’énergie nucléaire est toujours accompagnée de destructions et de sacrifices » ; « Nous devons faire savoir aux dirigeants des principaux partis et au patronat japonais notre intention de résister. » [4].

 

Venus de Fukushima


La présence à la manifestation de nombreux riverains de la centrale de Fukushima Daiichi, contraints d’évacuer leurs domicile pour cause de radioactivité, avait une forte portée politique. Pour Kazuhiro Hashimoto, un employé médical, « si nous n’arrivons pas à sortir du nucléaire maintenant, nous ne pourrons jamais construire un monde sans cette énergie »« Il sera trop tard pour protester après le prochain accident nucléaire. Nous espérons que celui de Fukushima sera le dernier »

« Six mois après », notait Ruiko Muto, membre d’un groupe citoyen de Fukushima, « nous y voyons plus clair. » « Nous savons maintenant que les faits ne nous ont pas été révélés, le gouvernement ne protège pas la population, l’accident est toujours en cours... mais il y a encore des gens qui promeuvent le nucléaire ». « Depuis le 11 mars, nous devons chaque jours prendre des décisions sur des questions comme faut-il évacuer, faut-il faire porter des masques aux enfants, faut-il faire sécher le linge dehors, faut-il labourer les champs ? »


Yamazaki a évacué Kawasaki (préfecture de Kanagawa) avec son épouse, sa fille et sa petite-fille. Son fils, un pompier, est resté sur place. « Nous voulons revenir chez nous, mais en pensant à ma petite-fille âgée d’un an, nous ne pouvons y vivre tant que la ville n’a pas été décontaminée. Je n’aurai jamais pensé me retrouver à mon âge loin de chez moi. Je suis préoccupé et triste mais, à moins que nous nous engagions dans l’action, rien ne changera jamais. »

« Si je suis ici, note une femme de 40 ans, c’est, pour une part, parce que je m’en veux d’avoir été si indifférente (à la question de l’énergie nucléaire). Je ne peux nul part exprimer ma frustration, mais au moins aujourd’hui je peux la crier. »


Une autre manifestante, âgée de 72 ans et originaire de Koriyama (préfecture de Fukushima) expliquait pour sa part : « Tous les enfants sont partis. Je veux que la ville soit remise en état pour entendre à nouveau leurs rires dans les parcs et les écoles. Je ne peux faire confiance ni en la TEPCO ni dans le gouvernement. Je pense qu’ils cachent encore quelque chose d’embarrassant pour eux. Le fait que nous soyons si nombreux aujourd’hui montre que personne n’a confiance. »

Les parents de Miki Ogawa, 40 ans, habitent non loin de la centrale nucléaire de Hamaoka (préfecture de Shizuoka). Elle vit dans la peur depuis la catastrophe de Fukushima. « J’ai réalisé que le gouvernement nous mentait quand il nous disait que les centrales nucléaires étaient sans danger. » Sa petite sœur réside à Toda (préfecture de Saitama) ; elle n’ose pas sortir son nouveau né par peur des radiations émises de Fukushima Daiichi. « Je veux que le gouvernement abolisse toutes les centrales, insiste Ogawa, pour la sécurité future de nos enfants. Voyant aujourd’hui que tant de monde partage mon sentiment, je pense que nous pouvons l’obtenir ».

 

Syndicats


Côté mouvement ouvrier, l’initiative de la manifestation fut prise par des syndicats proches du Parti social-démocrate, mais la fédération liée au Parti communiste, Zenrohren (Confédération nationale des syndicats), Zenrokyo (Conseil national des syndicats, indépendante) et des mouvements d’extrême gauche étaient aussi très mobilisés, avec un contingent de plus de 5.000 militant.e.s. Signe des temps et de la pression populaire, le Parti communiste japonais commence à s’investir plus activement dans le mouvement antinucélaire. Il a modifié son programme pour demander la sortie immédiate de l’atome. [5]

« Nous n’avons pas besoin de centrales nucléaires ! », « L’entreprise TEPCO doit payer des compensations aux victimes » scandaient les manifestant.e.s. « Nous voulons que le gouvernement dise clairement quand ils vont cesser d’utiliser l’énergie nucléaire de façon à ce que nous soyons tous soulagés et que nous puissions travailler dur au développement des renouvellables. » déclarait Yasunari Fujimoto. Pour Yoshiharu Saito, résident de Fukushima, « nous, les gens, ne voyons évidemment pas la radioactivité et nous ne pouvons pas la sentir. Mais nous n’avons aucun doute sur ce le fait qu’elle s’étende ».

 

Les initiateurs de l’appel se donnent pour objectif de réunir 10 millions de signatures pour la sortie du nucléaire. L’opinion publique est en effet de plus en plus hostile à la poursuite de la politique énergétique antérieure. A un sondage effectué par le quotidien Mainichi Shimbun, 65% des personnes interrogées en dehors des zones sinistrées se sont déclarées prête à une réduction de la consommation électrique pour se libérer de la dépendance à l’égard de l’atome.

Pour Satoe Sakai, venu d’Osaka, « c’est aujourd’hui que nous pouvons vraiment changer la politique nucléaire ; c’est le moment le plus favorable pour agir. ». Mais la partie n’est pas gagnée, comme en témoigne le pas-de-deux des experts.

 

Experts et juges


Le monde des experts, scientifiques et juges est en effet plongé dans l’embarras. Ils doivent faire aujourd’hui un certain mea culpa, en reconnaissant qu’ils ont pris trop facilement parti pour l’industrie nucléaire contre les associations citoyennes. Ainsi, le professeur Haruki Madarame (université de Tokyo) assurait en février 2007 que l’hypothèse d’un accident touchant simultanément deux réacteurs était si improbable qu’elle devait être ignorée – ce fut pourtant le cas de quatre réacteurs à Fukushima ! Des géologues ont « scientifiquement » assurés que les centrales résisteraient au pire des tremblements de terre. Le 22 mars dernier, revenant sur ses affirmations, Madarame a déclaré : « Je réalise maintenant que la façon dont j’ai simplifié la question dans mon témoignage n’était pas correcte. Une révision fondamentale des centrales nucléaires doit être engagée. » Les géologues reconnaissent de même que « le tsunami n’a pas été pris suffisamment en compte dans l’évaluation de la sécurité » des installations. [6]

 

La Société sur l’énergie atomique du Japon (AESJ) s’est réunie le 19 septembre pour la première fois depuis la catastrophe de Fukushima. A la question « pourquoi a-t-il fallu attendre ce désastre pour réaliser l’existence des problèmes ? », le professeur Akira Yamaguchi a répondu par une litote qui en dit long : « Je pense que nous étions dans un environnement qui ne nous encourageait pas à exercer notre imagination. » Mais il ne faut pas espérer pour autant que les éminents membres de cette société poussent loin l’autocritique. La nécessité même du nucléaire n’a pas été soumis à discussion. Bien au contraire, pour le président Tanaka, « l’énergie nucléaire est indispensable. ».

 

Gouvernement


Le gouvernement sent la pression. Il prévoyait, avant la catastrophe du 11 mars, d’augmenter la part du nucléaire dans la production d’électricité en la faisant passer des 30% actuels à 50% en 2030. Il doit y renoncer et promettre le développement des renouvellables. Mais il n’en pousse pas moins à la relance de réacteurs aujourd’hui à l’arrêt, il veut maintenir sa politique d’exportation de l’atome et il reste sous l’emprise du puissant lobby nucléocrate. Il n’y aura pas de sortie du nucléaire sans luttes d’ampleur. « Nous devons exercer une forte pression sur le gouvernement par des mobilisations encore plus massives » souligne Kenji Kunitomi, un membre de la Ligue communiste révolutionnaire du Japon.

Notes

 

[1] Sauf indications contraires, les citations inclues dans cet articles proviennent des agences de presse AFP, AP, Euronews, Kyodo et Reuters ou des quotidiens Japan Times et Mainichi Shimbun. Toutes les sources utilisées ici sont disponibles sur le site d’ESSF.

[2] Interview réalisée par Daniel Leussink, publiée par Asia Times Online, September 21, 2011

[3] Appel disponible en anglais sur ESSF (article 22970).

[4] Voir aussi sur ESSF (article 22948), Kenzaburo Oe : Resignation to and responsibility for Fukushima disaster.

[5] Voir sur ESSF (article 22809) Kenji Kunitomi, Fukushima, 6 Months After : September 19 « Goodbye Nuclear Power Plant » Rally in Tokyo, 10 septembre 2011.

[6] Mainichi Shimbun, 20 Septembre 2011.

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 18:55
Les grévistes d’Even rencontrent la direction ce matin
socialmardi 27 septembre 2011

Une rencontre entre les délégués du personnel de la laiterie Even de Ploudaniel et la direction doit avoir lieu à 10 h 30 au centre de congrès de Mescoat, à Landerneau.

En grève depuis vendredi, 230 des 650 salariés que compte le site Even réclament l’attribution d’une prime d’ancienneté. Si les discussions de ce matin échouent, les employés d’Even qui ont débrayé n’excluent pas de durcir le ton dès cet après-midi.

 

 Ploudaniel : de nouvelles discussions, ce soir
socialmardi 27 septembre 2011

Les discussions vont reprendre ce soir. Ce matin, les délégués du personnel de la laiterie Even, de Ploudaniel, sont ressortis déçus de leur entretien avec des représentants de la direction, au centre de congrès de Mescoat.

Actuellement, les 230 grévistes occupent les alentours du rond-point devant la maison-mère. De nouvelles discussions doivent être entamées, à 17 h, à Brest, au siège de Laïta, dont Even est l’actionnaire majoritaire.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Laiterie-Even-a-Ploudaniel-de-nouvelles-discussions-ce-soir_-1993895------29179-ald_actu.Htm

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 18:33

Social

mardi 27 septembre 2011

Les salariés du Crédit mutuel-Arkéa dont le siège est situé au Relecq-Kerhuon, près de Brest, ont répondu en nombre à l’appel à la grève lancé par l’intersyndicale CGT-Unsa-CFDT-FO-syndicat de la banque. Ce mouvement d’action solidaire avait été décidé en mai. La principale revendication porte sur une augmentation de salaire de 2217 € annuels par personne. Réunis en assemblée générale, les grévistes ont montré toute leur détermination à faire durer le conflit si nécessaire. La direction doit rencontrer les organisations syndicales à 17 h 30.

 

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Greve-suivie-au-Credit-mutuel-Arkea_40779-1993867_actu.Htm

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 13:22

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PAR SOPHIE CHAPELLE (27 SEPTEMBRE 2011)


Le 23 septembre, une manifestation contre le nucléaire à Tokyo s’est soldée par des violences policières. Selon le réseau international No-Vox, cette« intervention brutale » visait directement Ryoto Sono, un militant pacifiste radical antinucléaire. « Pour se saisir de Sono, les policiers ont tabassé les manifestants qui essayaient de le protéger, puis ils l’ont menotté et conduit avec force dans la voiture de police », relate No-Vox.

 

Depuis la catastrophe de Fukushima, Ryota Sono a impulsé plusieurs actions de protestation à l’encontre de la compagnie d’électricité Tepco, exploitant de la centrale de Fukushima. Syndicaliste du Freeter Union – syndicat des jeunes précaires – et membre de No-Vox Japon, il est également l’initiateur des « 50 jours de manifestations consécutives pour la liberté ». Pour No-Vox, cette arrestation marque la volonté de « faire taire une voix importante du mouvement antinucléaire ». Une pétition exigeant sa mise en liberté et le respect du droit à manifester est en ligne ici.

 

http://www.bastamag.net/article1761.html

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 13:12

PAR NOLWENN WEILER (27 SEPTEMBRE 2011)

 

Il n’y a pas que dans les champs que l’on pulvérise des pesticides. Et les agriculteurs ne sont pas les seuls travailleurs victimes de ces produits chimiques. Les salariés qui s’occupent du stockage des céréales sont aussi très exposés. Trois d’entre eux, malades depuis leur intoxication en 2009, ont décidé de porter plainte contre leur employeur, Triskalia, géant breton de l’agroalimentaire. En réponse, l’entreprise a procédé à deux licenciements…


Imaginez un immense silo. À l’intérieur : 20 000 tonnes de céréales, de blé, d’orge, de tritical (mélange de blé et de seigle). Le tout à Plouisy, une commune située à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor. Destinées à l’alimentation animale, ces céréales attendent d’être transportées vers l’usine qui les transformera et les conditionnera pour les vendre aux agriculteurs. Nous sommes en février 2009. L’entreprise qui stocke, c’est Eolys. Celle qui transporte la marchandise et assure la fabrication en aliments, c’est Nutréa. Toutes deux sont des filiales du groupe Triskalia, géant breton de l’agroalimentaire, qui détient les marques Régilait ou Paysan breton et les enseignes Gam Vert et Magasin Vert.


Mal ventilées au cours de l’hiver 2009, les céréales stockées par Eolys moisissent. Charançons, sylvains et moucherons s’y installent. Pour se débarrasser de la vermine, des ouvriers aspergent les graines d’insecticides. Un de leur collègue, chargé de transporter la marchandise du silo vers les camions, se sent mal : brûlures du cuir chevelu, de la langue, des narines et de la peau.« Ces brûlures étaient intenses, ça piquait, raconte-t-il. Le premier jour, une douche a suffi à faire passer ces sensations. Mais, progressivement, même les douches n’y pouvaient rien et les symptômes s’aggravaient : vomissements, yeux qui collaient, sensation terrible de soif. »


Pesticides à haute dose


Un autre, qui fait partie de l’équipe de fabrication – celle qui réceptionne les céréales, les broie puis les transforme en aliments –, se plaint également de graves maux : « Cela a commencé par un picotement de la langue, puis un mauvais goût dans la bouche, la salive devenait épaisse, la peau me brûlait puis, juste avant de quitter le travail, j’ai craché du sang. »

Alertée, l’inspection du travail mène l’enquête et relève l’utilisation d’un produit interdit depuis deux ans : le Nuvan total. L’insecticide se trouvait dans l’entreprise pour stockage en attendant sa destruction, affirme la direction. Entendus par la gendarmerie à la suite de la plainte contre X déposée par deux des leurs, divers salariés font par ailleurs état d’un surdosage de Nuvagrain, autre produit de traitement, pour l’instant encore autorisé. Le débit de la pompe était réglé sur 48 % au lieu des 10 % réglementaires. Il est même arrivé que le pesticide soit carrément injecté dans le système de ventilation générale sans être dosé correctement.

Le délai de de 48 h à 72 h avant lequel il ne faut pas entrer dans les lieux traités, et spécifié sur les modalités d’utilisation du Nuvagrain, n’a pas été respecté. Aussitôt le traitement terminé, les salariés manipulaient déjà les grains. Des résultats d’analyses effectuées sur les céréales pulvérisées révèlent que certaines atteignent sept fois la dose maximale autorisée ! Il est clair qu’à ce tarif-là les charançons ne résistent pas. Ni les ouvriers, malheureusement.

 

Les salariés victimes mis à la porte


Selon le syndicat Solidaires, qui soutient les travailleurs, 18 personnes sont concernées, sur les 70 salariés que compte le site de Plouisy. « Il arrive de plus en plus souvent que les entreprises fassent appel à des intérimaires, pour ces missions de pulvérisation. Il est probable que plusieurs d’entre eux souffrent de maux semblables à ceux dénoncés par les salariés qui ont porté plainte », insiste Éric Beynel, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires. Soutenus aussi parAttac ou les écologistes de Générations futures et Phyto-victimes, les salariés espèrent rompre l’omerta qui règne dans le milieu agroalimentaires sur ce sujet. Ils entendent par ailleurs engager une action en reconnaissance de faute inexcusable de leur employeur devant les juridictions des affaires de sécurité sociale.

« Ils comptent enfin porter devant les prud’hommes le licenciement de deux d’entre eux pour inaptitude, au début de l’été, considérés comme abusifs », ajoute Éric Beynel. Qui précise aussi qu’avant « il y avait beaucoup moins d’utilisation de produits phytosanitaires dans les silos ». Pour éviter que les grains ne se détériorent, sous l’effet conjugué de l’humidité et de la chaleur, un système de ventilation doit souffler de l’air en permanence dans les silos. Mais il arrive désormais que cette ventilation soit coupée, notamment la nuit, histoire de faire quelques économies. Autre nouvelle habitude de gestion : l’allongement des temps de stockage, le cours du marché influant sur la date de commercialisation. Autant de prises de risque que les salariés paient très cher.

Nolwenn Weiler

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