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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 12:33

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« Niger : slogans anti-Areva lors d'une manifestation d'étudiants à Niamey »
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Avant même la date du 16 avril (cf revue de presse de la semaine dernière), une première manifestation anti-Areva a eu lieu au Niger. Sachant qu'ils risquaient de se voir interdire leur action, les manifestants avaient indiqué que la manifestation concernait "la déconfiture du système éducatif nigérien" : il faut être malin lorsqu'on veut critiquer l'entreprise coloniale dont l'emprise reste totale sur le pays.

En tant que « mauvais patriotes », incapables de voir la beauté de l'atome hexagonal, nous notons avec plaisir les slogans scandés par les manifestants : "Non à Areva !", "A bas l'impérialisme!", "Non au système français" ou encore  "Non à l'exploitation et au néocolonialisme". On ne saurait mieux dire.

Mais cette information fondamentale a curieusement été « oubliée » par l’ensemble des médias français. Pourtant, l'AFP était sur place, comme on peut le constater en lisant le compte rendu fait par Afriqu’Echos Magazine (AEM). D'ailleurs, le texte est estampillé AEM-AFP et on peut y trouver la mention caractéristique «... a constaté un journaliste de l'AFP ».

Il est donc clair qu'une dépêche AFP a été rédigée, et qu'elle est arrivée jusqu'à certains médias africains. Par contre, elle n'a pas été diffusée en France. Comment ne pas soupçonner l'AFP de protéger les intérêts d'Areva et du lobby nucléaire dans l'opinion française ?

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Dépêche AEM-AFP : http://bit.ly/11y217w 

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Source: Observatoire du nucléaire

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 11:18

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  11 avril 2013 Librered

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Les deux plus grands syndicats du Royaume-Uni ont lancé un appel à organiser une grève générale de 24 heures pour s’opposer aux politiques néolibérales imposées par le gouvernement (coupes dans les dépenses sociales, privatisations dans le secteur public et baisse des impôts aux plus riches).

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Cette grève générale serait la première à être organisée à l’échelle du pays depuis… 1926, soit il y a plus de 80 ans, quand les travailleurs des secteurs privés et publics avaient coordonné une action de masse au niveau national. Cet appel a été présenté jeudi dernier par le syndicat Unite – qui compte 1,4 millions d’affiliés – et par Unison, le plus grand syndicat du secteur public et commercial, qui compte 1,3 millions d’adhérents.


Cette initiative sera discutée le 24 avril prochain lors d’une réunion du Conseil Général du Congrès des Syndicats Britanniques (TUC, pour ses sigles en anglais) qui rassemble les syndicats du pays.


Les syndicats veulent ainsi manifester leur désaccord vis-à-vis des recettes capitalistes mises en œuvre par la coalition au pouvoir et considèrent que la grève « sera une étape dans la récupération de notre mouvement, de son moral, pour obtenir la force et la capacité de jouer un rôle inédit dans une société qui a besoin d’une direction crédible et honorable ».

Bien qu’aucune date n’ait été fixée, on estime que cette grève aura lieu dans les prochains mois.


Si cet appel se concrétise finalement, Unite estime que plus de 6 millions de travailleurs pourraient participer à cette grève.


En 1926, la grève générale avait duré 9 jours, avec la participation de 1,7 millions de travailleurs publics et industriels en solidarité avec les mineurs, qui exigeaient une augmentation des salaires.

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Source : http://www.librered.net/?p=25839
Traduction pour Avanti4.be «  »

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http://www.avanti4.be/actualite/article/vers-une-greve

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 10:29
vendredi 12 avril 2013
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Face à une surcapacité de production, GDF Suez va stopper, en été, ses centrales à gaz. Dont celle de Montoir (Loire-Atlantique).

Trois des centrales à gaz françaises de GDF Suez qui produisent de l'électricité vont réduire leur activité de production dès cette année. Deux d'entre elles, à Montoir-de-Bretagne (près de Saint-Nazaire) et à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), seront mises en arrêt saisonnier.

Cela se fera à partir de juin-juillet et jusqu'en novembre. Et ce, pendant plusieurs années.

La seconde unité de Fos-sur-Mer sera mise sous cocon, c'est-à-dire en arrêt total jusqu'en 2016. En revanche, celle de Dunkerque continuera de tourner à temps plein.

Ce projet a été présenté, hier, lors d'un comité d'entreprise exceptionnel.

 

Pas d'inquiétude pour le consommateur, il n'y aura pas de pénurie. Au contraire, cette décision a été prise pour éviter la surcapacité actuelle de production d'électricité en Europe, qui s'explique par une baisse globale de la consommation. Le résultat de la crise économique et d'une baisse sensible du prix du charbon. Le choix de maintenir l'activité en hiver se justifie par une plus grande demande d'électricité durant cette période.


GDF Suez précise, qu'en cas de besoin, ces centrales pourront redémarrer assez rapidement. Ce projet sera validé, dans les jours à venir. Les conséquences sociales seront précisées ultérieurement, avec sans doute des reclassements.


À Montoir-de-Bretagne, l'annonce de cet arrêt partiel a de quoi surprendre. La centrale est toute neuve... et a coûté cher. Elle a ouvert en avril 2011, pour un investissement de 300 millions d'euros. L'équivalent d'un petit paquebot et d'un demi-aéroport Notre-Dame-des-Landes. Elle emploie vingt-huit salariés.

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Éric MARTIN.
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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 10:16

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12 avril 2013 

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Le tribunal de commerce de Saint-Brieuc a prononcé, mercredi, la liquidation judiciaire de Guingamp Transports, basée à Louargat. Les 23 salariés vont recevoir une lettre de licenciement.

Fabrice Masson a commencé hier à appeler ses 23 salariés. Le gérant de Guingamp Transports leur a annoncé que la société cessait son activité. Mercredi, le tribunal a prononcé la liquidation judiciaire de cette entreprise qui acheminait des fruits, des légumes et des oeufs vers Paris et le Sud de la France. La société comptait encore il y a quelques années 24 camions frigorifiques de 44 tonnes. Elle n'en a plus que dix. Le patron explique la dégringolade par plusieurs facteurs : « En 2009, on a perdu un gros client, le groupe Chéritel, qui représentait 30 % de notre activité. Après ça, on a conclu avec la société Jacob, à Paimpol, mais on n'a pas souhaité continuer. On ne dégageait pas assez de marges pour supporter nos charges. » Problème : ce client faisait rouler quatre camions par jour, selon d'anciens salariés.

Guerre patron-syndicats

En 2009 toujours, le dialogue social s'envenime. Fabrice Masson raconte : « Alors que le chiffre d'affaires était en hausse, on avait une baisse du résultat, une consommation de carburant en hausse et des heures supplémentaires en hausse. J'ai tapé du poing sur la table pour qu'on retrouve une meilleure productivité. » La volonté du patron : faire signer aux salariés des contrats trimestriels. Refus de ces derniers. L'opposition mène à une grève, en février 2011. Principales revendications des salariés, à l'époque : le paiement des salaires au 5 du mois et « l'arrêt des brimades ». La grève est conclue par l'intervention d'un médiateur de l'inspection du travail.

Redressement de 18 mois

En juillet 2011, l'entreprise est placée en redressement judiciaire pour six mois, renouvelés deux fois. Au terme de ces dix-huit mois, bonne nouvelle : l'entreprise sort du redressement judiciaire. Le tribunal de commerce décide d'un plan d'apurement du passif de la société. Il prévoit que le remboursement des créances soit étalé sur dix ans.

Grévistes écartés

Mais finalement, l'entreprise a déclaré il y a quelques semaines l'état de cessation de paiement. Pourquoi ce retournement de situation ? Selon Fabrice Masson, « on a perdu entre-temps un gros client. Un partenaire financier est revenu sur certaines décisions qui nous permettaient de passer le cap. Et le noyau dur de syndicalistes a repris de plus belle. » Le gérant n'a pas de mots assez durs contre la « confrérie de syndicats ». De leur côté, plusieurs salariés confirmaient hier, sous couvert d'anonymat, que le climat social était empoisonné.

 

Les élections des délégués du personnel en 2011 ont même dû être réorganisées après leur annulation par la justice. Les grévistes de février 2011 ont été écartés : ils ne sont pas envoyés au travail, parfois pendant plusieurs semaines. Les délégués du personnel de l'époque ont quitté l'entreprise. Un salarié contacté hier évoque aussi un matériel dégradé : « Pas d'ampoule sur un phare, un rétroviseur cassé, un pare-chocs qui tient avec du ruban adhésif... » Interrogé hier sur la liquidation, un autre salarié confiait : « Vous me l'apprenez ! Je ne suis pas surpris, car des bruits courraient. Mais ça me fout une grosse claque. »

  • Alix Froissart

http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/guingamp/ville/guingamp-transports-23-licenciements-12-04-2013-2067278.php

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 14:43

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Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 190 (10/04/13)

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Si l’affaire Cahuzac en dit long sur les pratiques d’un certain nombre de dirigeants politiques qui imposent aux plus pauvres des « sacrifices » desquels ils choisissent de s’exempter, elle révèle également, une fois de plus, les connivences, pour ne pas dire les liens incestueux entre sphères politique, économique et médiatique.


S’il serait exagéré d’affirmer que les journalistes de Mediapart n’ont reçu le soutien d’aucun de leurs confrères, force est de constater que durant les quatre mois séparant les premières révélations du journal et les aveux de Cahuzac, le bruit médiatique dominant s’est résumé à une mise en cause de Mediapart et à une attitude particulièrement conciliante à l’égard du ministre.


Nombre d’éditorialistes, de Laurent Joffrin à Christophe Barbier en passant par l’inénarrable Jean-Michel Aphatie, ont ainsi choisi de taper sur Mediapart, contestant les méthodes d’investigation de ses journalistes, exigeant du journal qu’il produise des « preuves » (en contradiction manifeste avec le principe du secret des sources), et apportant du crédit aux mensonges de Cahuzac.

 

Aphatie écrivait ainsi sur Twitter, quelques jours avant les aveux du ministre : « Personne ne sait si Cahuzac a un compte en Suisse. Bravo Mediapart, ça c’est du journalisme… ». Un des 80 (!) tweets de l’éditorialiste de RTL et de Canal plus au sujet de l’affaire, dans lesquels il n’a cessé de décrédibiliser Mediapart, messager devenu accusé.


Tristes médias…


L’ensemble des journalistes n’a évidemment pas emboîté le pas de ces éditorialistes pour qui la parole des puissants est parole d’évangile, mais le moins que l’on puisse dire est que Mediapart n’a guère été soutenu par les autres médias qui ont, au mieux, fait état des révélations du journal en se dissimulant derrière des formules du type « selon le site Mediapart », sans chercher à les confirmer et entretenant, dès lors, la suspicion.

 

De toute évidence, la stratégie de Cahuzac et de ses communicants a fonctionné auprès des grands médias, et les déjeuners du ministre, organisés depuis décembre, avec les équipes de Libération, de France Inter, du Point, du Nouvel Observateur et de bien d’autres ont porté leurs fruits.


Au-delà de ces connivences et de ce suivisme à l’égard des classes dirigeantes, qui se manifestent par une sacralisation de la parole des puissants et par une autocensure de la plupart des journalistes, l’affaire Cahuzac révèle le triste état du paysage médiatique en France.

 

Par souci d’économie, les grands médias exigent de leurs journalistes de publier des articles à la chaîne, ce qui interdit les enquêtes au long cours et les investigations dignes de ce nom. Et lorsque certains, comme Mediapart, tentent de pratiquer un journalisme qui se fixe pour premier objectif d’informer, et non d’être rentable, quitte à fragiliser les pouvoirs en place et l’ordre établi, les chiens de garde aboient. Cahuzac a démissionné et s’est excusé pour ses fautes. La moindre des choses serait que Barbier, Joffrin, Aphatie et consorts en fassent de même.


Julien Salingue

 

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 14:26

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L'aggravation de la crise politique ouverte par l'affaire Cahuzac, a obligé une nouvelle fois Hollande à intervenir pour présenter son fameux "choc de transparence". Au vu des annonces faites, rien ne changera.


Alors que la justice voit ses moyens de plus en plus réduits, le président propose de créer, sans moyens supplémentaires, des structures juridiques, qui pour partie existe déjà, comme un parquet financier contre la corruption ou une « haute autorité indépendante» chargée de surveiller le patrimoine des éluEs.


Pour lutter contre les paradis fiscaux, Hollande propose simplement d’en établir la liste annuelle.

 

Suprême audace il demande aux banques françaises qu’elles lui communiquent la liste de leurs agences installées dans ceux-ci. Comment mieux dire que le but recherché est bien un effet d’annonce sans aucune volonté politique de s’attaquer à la fraude fiscale.


Par sa deuxième intervention en une semaine, Hollande démontre qu’il ne cherche que le maintien d’institutions au service de ceux qui licencient, ferment les entreprises, précarisent au nom du profit et qui mettent leur argent aux quatre coins de la planète pour payer le moins d'impôt possible. Il recadre au passage ses quelques ministres qui ont osé exprimé un désaccord avec sa politique d’austérité.


Il y a urgence à reprendre nos affaires en main, en commençant dans la rue lors des prochaines échéances sociales, le 1er mai, le 5 mai et le 11 mai à Notre-Dame-Des-Landes. Il faut en parallèle nous rassembler, débattre afin de faire émerger un nouveau système réellement démocratique, social, au service du plus grand nombre et non plus des riches et des patrons.

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http://npa2009.org/node/36566

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 14:15

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Par Ivan du Roy (11 avril 2013)

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Du plutonium est en partance pour le Japon.

 

Alors que, deux ans après Fukushima, populations et autorités locales se débattent toujours face aux contaminations radioactives, un convoi nucléaire, affrété par Areva, doit appareiller mi-avril de Cherbourg vers l’archipel japonais. Pourquoi l’entreprise continue-t-elle à exporter du combustible nucléaire vers un pays traumatisé ? Quels sont les enjeux commerciaux et industriels qui se cachent derrière le Mox ? Et les menaces potentielles que fait planer ce business nucléaire ? Enquête.

 

Les exportations de combustibles nucléaires reprennent vers le Japon.

 

Après deux ans d’interruption, liée à la catastrophe nucléaire de Fukushima, Areva s’apprête à y expédier une nouvelle cargaison de « Mox », alors même que les contaminations radioactives se poursuivent. Le Mox, c’est cet assemblage d’uranium appauvri et de plutonium, fabriqué par l’usine Melox, située sur le site de Marcoule, dans le Gard. C’est aussi un combustible vivement critiqué par les écologistes ainsi que par des experts indépendants, pour sa haute toxicité et les nombreux problèmes de sûreté nucléaire qu’il pose.

 

Pourquoi Areva s’entête-t-elle à fabriquer et à commercialiser du Mox ?

 

Pourquoi en expédier au Japon, alors même que du Mox a probablement fondu au sein de l’un des réacteurs de la centrale de Fukushima, contribuant à disperser du plutonium alentour ? Quels sont les enjeux qui se cachent derrière ce combustible hautement dangereux ?


Un assemblage de Mox contient environ 500 kg de matières fissiles sous forme de « crayon », dont 7% à 9% de plutonium. Un seul assemblage permettrait, selon Areva, « d’alimenter en électricité une ville de 100 000 habitants pendant un an ». Cette évaluation semble très optimiste, et correspondre à un rendement tout à fait théorique : cela signifierait qu’un seul réacteur, qui compte entre 120 et 250 assemblages en activité dans sa cuve, serait capable de produire assez d’énergie pour alimenter en électricité 12 à 25 millions d’habitants par an.

 

La France comptant 58 réacteurs, elle pourrait, selon le chiffre d’Areva, fournir en électricité entre 696 millions et 1,45 milliard d’habitants... Les calculs de Jean-Claude Zerbib, ancien ingénieur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA, principal actionnaire d’Areva), arrivent à une conclusion assez différente : un assemblage produirait en énergie électrique « de quoi alimenter pendant un an 15 736 habitants et non 100 000 », au vu de la consommation d’électricité par an et par habitant en 2009. [1]

 

Lire la suite

 


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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 13:52
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STAMBOUL Pierre 7 avril 2013
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Des officines zélées (CRIF, BNVCA [1] …) ont pris l’habitude de dégainer instantanément pour faire taire toute critique de la politique israélienne.

Une propagande bien rodée

Vous vous réclamez du droit international, vous revendiquez l’égalité des droits pour les Palestiniens ? Vous êtes antisémites. Vous dénoncez l’occupation et la colonisation ? Vous êtes antisémites. Vous n’acceptez pas l’expulsion du peuple palestinien de son propre pays en 1948-49 et vous êtes pour le droit au retour des réfugiés palestiniens ? Vous voulez « jeter les Juifs à la mer » et vous êtes antisémites.


Le tribunal Russell sur la Palestine utilise les mots justes pour qualifier ce qui est à l’œuvre : apartheid, sociocide … ? Ce tribunal est bien sûr antisémite. Sur le modèle de ce qui s’est fait en Afrique du Sud, 172 associations de la société civile palestinienne lancent un appel mondial au BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) de l’État d’Israël ? Les Palestiniens veulent bien sûr « achever l’œuvre des Nazis ». D’ailleurs « Arafat était un nouvel Hitler ». Et ceux qui pratiquent le BDS sont des antisémites.


Des personnalités juives françaises critiquent publiquement la politique israélienne ? On les traîne dans la boue. On fait un procès à Edgar Morin qui fut un grand résistant. On récuse la judéité et les combats dans la résistance de Stéphane Hessel et on proclame qu’il fut « un maître à ne pas penser » (lire Prasquier, président du CRIF). On orchestre une campagne de diffamation contre Charles Enderlin accusé d’avoir « bidonné » un reportage sur l’assassinat de Mohamed al-Durah. Tous ces Juifs critiques sont des « traîtres ayant la haine de soi », voire des Juifs nazis. Les Pays-Bas décident de demander l’étiquetage des produits des colonies ? Cette décision est qualifiée d’antisémite. Et le ministre de l’intérieur israélien déclare que les Pays-Bas n’ont pas correctement indemnisé les Juifs néerlandais victimes du nazisme. Bref, vous leur parlez colonialisme, droit international, égalité des droits et ils vous répondent Shoah.

Comprendre ce qu’est l’antisémitisme…

C’est le christianisme qui a inventé l’antijudaïsme à la fin de l’Empire Romain quand il est devenu religion d’État. Il y a eu l’accusation de déicide et de crimes rituels, les stéréotypes racistes (« les Juifs veulent dominer le monde »), les nombreux interdits professionnels (notamment à la possession de la terre), les expulsions et spoliations répétées, l’enfermement dans les juderias et les ghettos, puis les pogroms qui commencent dès la première croisade et connaîtront leur apogée en Espagne et en Ukraine.


Une réécriture de l’histoire est en marche, à la fois pour masquer l’antijudaïsme chrétien et pour prétendre que les Juifs ont vécu l’enfer dans le monde arabo-musulman. Les Juifs ont eu le statut de « dhimmi » (= « protégé ») auquel avaient droit les adeptes des « religions du livre » non musulmanes : chrétiens, zoroastriens, juifs … Ce n’était certes pas la citoyenneté (elle n’existait nulle part à l’époque). Il y a eu des moments difficiles, mais rien de comparable (avant l’apparition du sionisme) avec les massacres et discriminations incessants subits par les Juifs dans l’Europe chrétienne. Et d’ailleurs c’est au Maghreb ou dans l’empire Ottoman que la majorité des Juifs expulsés d’Espagne trouveront refuge et accueil.


L’émancipation des Juifs commence en Europe à la fin du XVIIIe siècle et c’est paradoxalement elle qui va provoquer la transformation de l’antijudaïsme chrétien en antisémitisme racial. En sortant du ghetto et en se laïcisant, les Juifs deviennent une minorité invisible et un obstacle au rêve fou d’États ethniquement purs. Le consensus antisémite parmi les dirigeants européens apparaît en Europe dans une période d’exacerbation de nationalismes niant les droits de « l’autre ». C’est pourtant sur ce terreau idéologique qu’est né le sionisme.

…qui n’a rien à voir avec l’antisionisme

Les Juifs ont été les parias de l’Europe, réputés être des « asiatiques inassimilables ». Balfour était Premier ministre anglais en 1905. Il prononce devant la Chambre des Communes un discours antisémite virulent considérant les Juifs polonais comme des agitateurs révolutionnaires et il interdit leur immigration en Angleterre. Plus tard en 1917, il envoie à Lord Rothschild (choix pas vraiment neutre) la fameuse déclaration Balfour promettant aux Juifs que la Palestine (où moins de 10% de la population est juive) deviendra un « Foyer National Juif ». Il n’y a là aucune contradiction.

 


Pour Balfour comme pour la plupart des dirigeants européens, les Juifs considérés comme étrangers inassimilables en Europe, vont devenir naturellement des colons européens s’ils partent en Palestine. Le sionisme a sciemment choisi de jouer ce rôle. Il est passé de l’autre côté du miroir. Il a transformé, parfois à l’insu de leur plein gré, des victimes en colonisateurs racistes. Le sionisme a « blanchi » les Juifs. Il les a rendus acceptables par les antisémites.

L’antiracisme est universel

Face à l’antisémitisme et au génocide nazi, il faut dire : « que cela n’arrive plus jamais » ! C’est-à-dire qu’on doit examiner toutes les causes qui mènent à la haine raciste, au militarisme, à l’impérialisme, aux discriminations, à la folie meurtrière et que l’on combatte pour un monde meilleur. Les sionistes disent : « que cela ne NOUS arrive plus jamais ». Et cela veut dire exactement le contraire. Cela veut dire qu’au nom d’une persécution subie, tout est permis contre tout le monde : le vol, le crime, la haine. De telles idées sont porteuses de guerre sans fin. Une telle conception recopie jusqu’à la caricature ce qui a produit l’antisémitisme racial : une essentialisation des êtres humains en fonction de leur religion, de leur nationalité ou de leur identité supposée. Une affirmation que le « vivre ensemble » dans l’égalité des droits est impossible et qu’il faut donc se séparer et dominer ou expulser ceux qui apparaissent comme un obstacle au rêve fou d’un État juif ethniquement pur.

Le génocide nazi n’appartient pas aux sionistes

Il ne reste que quelques dizaines des milliers de survivants du génocide en Israël et la plupart d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté avec des pensions misérables. Il est plus facile d’exploiter sans vergogne leur mémoire que de leur donner les moyens de vivre dignement.


Au moment de la fondation de l’État d’Israël, il y avait beaucoup de mépris à l’égard des victimes du génocide accusées d’être entrées dans les chambres à gaz sans se révolter alors que les Israéliens « transformaient le désert en jardin » pour reprendre un des mythes fondateurs. C’est plus tard avec la création du musée Yad Vashem [2] et le procès Eichmann que les dirigeants sionistes ont vu tout le profit qu’ils pouvaient tirer du martyr des Juifs européens.

Pourtant, s’il y a eu une résistance juive au nazisme (la MOI [3], l’insurrection du ghetto de Varsovie …), les sionistes n’y ont joué qu’un rôle marginal. Pire, de nombreux dirigeants sionistes ont eu un comportement plus que coupable vis-à-vis du fascisme. Vladimir Jabotinsky, maître à penser des dirigeants israéliens actuels, était dans les années 1930 un admirateur de Mussolini et il s’est inspiré de ses méthodes expéditives. En 1933, quand Hitler arrive au pouvoir, malgré l’appel au boycott de l’Allemagne nazie des Juifs américains, Ben Gourion signe avec le régime hitlérien l’accord de Haavara pour obtenir le « transfert » des Juifs allemands vers la Palestine.


Un des groupes terroristes juifs opérant en Palestine, le Lehi (ou groupe Stern) assassinera des soldats britanniques jusqu’en 1943 (alors que des millions de Juifs européens ont déjà été exterminés) et il essaiera de négocier avec le régime nazi. Plus tard, le dirigeant de ce groupe, Yitzhak Shamir, sera à plusieurs reprises Premier ministre d’Israël. Enfin, dans Eichmann à Jérusalem, Hannah Arendt affirme que, sans la collaboration des dirigeants des communautés juives d’Europe, une partie des 6 millions de morts aurait pu échapper à l’extermination. Un de ces dirigeants, Rudolf Kästner, négociera avec Eichmann à Jérusalem le sauvetage de 1600 Juifs hongrois. Il fournira en échange la liste de centaines de milliers de Juifs qui seront gazés à Auschwitz. Kästner était sioniste. Il sera assassiné en Israël en 1957 et son assassin acquitté.


La propagande sioniste utilise sans arrêt le cas de Mufti Amin al-Husseini. Ce dirigeant palestinien fut un authentique Nazi qui a recruté et dirigé des milices musulmanes venues des Balkans et engagées avec l’Allemagne hitlérienne. Mais utiliser son cas très isolé pour affirmer que les Palestiniens poursuivent le génocide nazi en taisant ce que fut la collaboration sioniste est assez indécent.

Il n’y a ni culpabilité occidentale, ni « judéophilie »

Certains s’imaginent que la complicité occidentale avec la politique israélienne est le résultat d’un sentiment de culpabilité. C’est une erreur. Ce n’est pas parce qu’ils sont mal informés que les dirigeants occidentaux ferment les yeux devant les exactions incessantes commises par les dirigeants israéliens et leur accordent une impunité inconditionnelle. C’est parce que cet État surarmé, dépensant 60% de son budget dans l’armement et les technologies de pointe, c’est ce qu’ils désirent. Un Israël vivant en paix et sur un plan d’égalité avec ses voisins, acceptant d’être un pays du Proche-Orient et pas une pointe avancée de l’Occident dans la région ne les intéresse pas. Tenir le Proche-Orient pour l’Occident, c’est être allié à la fois à Israël et aux monarchies pétrolières du Golfe. Cette réalité stratégique est la principale explication de la complicité scandaleuse à laquelle on assiste.


De 1945 au début des années 50, des centaines de milliers de rescapés du génocide ont vécu dans des camps de « transit » essentiellement en Allemagne et en Autriche. Le Yiddishland avait disparu, ils demandaient de pouvoir émigrer vers l’Ouest. S’il y avait eu un « sentiment de culpabilité », on leur aurait dit : « vous avez été persécutés pendant des siècles, maintenant vous aurez l’égalité des droits ». Au contraire, on leur a dit : « maintenant vous avez un pays, vous partez quand vous voulez ». Et la majorité de ceux qui étaient dans ces camps (comme 40 ans plus tard les Juifs soviétiques) ont été envoyés, souvent contre leur gré, en Israël.


L’Europe s’est débarrassée de son crime sur le dos du peuple palestinien qui n’avait aucune responsabilité dans l’antisémitisme. En même temps subsiste toujours cette idée raciste que le pays des Juifs , ce n’est pas ici, c’est Israël, bref qu’ils sont toujours des « étrangers » en Europe.

L’extrême droite

Pendant des décennies, tous les partis ou groupuscules d’extrême droite ont eu pour dénominateur commun l’antisémitisme et encore récemment les déclarations répétées de Jean-Marie Le Pen sur « le point de détail de l’histoire » attestaient la permanence du rôle « fédérateur » pour ces idéologies de l’antisémitisme.


La réalité a beaucoup évolué. L’islamophobie a largement remplacé l’antisémitisme comme destination de la haine ordinaire. Le « choc des civilisations » défini par Samuel Huntington et sa reprise sous forme de « guerre du bien contre le mal » par Georges Bush Junior ont clairement placé Israël dans le camp du « bien », le mal étant l’Islam, les Arabes, les bronzés, les terroristes … Le fait qu’en Europe, les Musulmans soient des post-colonisés discriminés et prolétarisés explique qu’ils sont depuis longtemps la cible principale de l’extrême droite. Le norvégien Breivik qui a commis un meurtre de masse pour « protester » contre l’islamisation de la société est l’exemple de la virulence de cette haine qui se développe dans les sociétés occidentales.


Les dirigeants de l’extrême droite européenne sont devenus de grands amis d’Israël. En décembre 2010, ils sont allés en Israël. Il y avait le flamand Dewinter, le néerlandais Wilders, le dirigeant du FPÖ autrichien Strache dont le parti abrite beaucoup de néo-nazis. Ils ont discuté avec leur partenaire Avigdor Lieberman de l’interdiction de l’Islam. Marine Le Pen rêve de pouvoir elle aussi être reçue officiellement à la Knesset et à Yad Vashem.


En Europe Orientale (Pays Baltes, Pologne …), les partis politiques antisémites qui sont parfois les descendants de ceux qui ont accompagné les Einsatzgruppen dans l’extermination des Juifs européens, sont tous pro-israéliens. Toujours le même phénomène. Les Juifs du Yiddishland étaient des « étrangers inassimilables » mais en Israël, ils deviennent des colons sympathiques.


D’autres antisémites jouent un rôle fondamental dans l’aide à Israël et surtout dans l’aide à la colonisation et à l’expropriation des Bédouins du Néguev de leurs terres : ce sont les « Chrétiens Sionistes » particulièrement puissants et nombreux aux États-Unis. Pour eux, les Juifs doivent revenir en Terre Sainte, expulser le mal (Armageddon), c’est-à-dire les Arabes puis se convertir à la « vraie foi » faute de quoi ils disparaîtront. Ces divers antisémites sont devenus des partenaires même plus encombrants en Israël. Le CRIF ou le BNVCA ne critiquent jamais ce partenariat.

A quoi servent les antisémites ?

La question peut paraître provocatrice. Tous les racismes sont immoraux et criminels. Les sionistes martèlent partout que juif = sioniste. Ils ne combattent pas l’antisémitisme. Ils l’instrumentalisent, ils l’utilisent, ils s’en servent comme carburant pour interdire à l’intérieur de la société juive israélienne ou des communautés juives organisées toute dissidence, tout doute, toute critique de la voie criminelle contre les Palestiniens et suicidaire pour les Juifs qui est en cours. Ils utilisent l’antisémitisme pour essayer de relancer l’Alyah, l’émigration juive vers Israël.


L’antisémitisme alimente le « complexe de Massada », cette « certitude » inculquée aux Israéliens que les victimes ont été, sont et seront toujours les Juifs et que le suicide est préférable au compromis. La politique israélienne provoque (volontairement) un antijudaïsme en plein essor et met en danger les Juifs. Face à cela, les « protestations » sionistes sont totalement inopérentes. On ne combat pas le racisme avec une idéologie raciste ou en défendant inconditionnellement un régime qui pratique l’apartheid.


Le combat le plus conséquent contre cette nouvel vague d’antisémitisme, c’est de faire comme l’UJFP. Manifester sous une banderole : « Juifs et Arabes ensemble pour la justice en Palestine », organiser des missions communes en Palestine avec nos partenaires arabes comme l’Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), montrer partout que, de même qu’il existe une minorité d’Israéliens anticolonialistes, il existe des Juifs qui défendent les droits du peuple palestinien.


Lutter contre l’antisémitisme, c’est expliquer inlassablement que cette guerre n’est ni raciale, ni religieuse, ni communautaire. Elle porte sur des questions essentielles : le refus du colonialisme et l’égalité des droits. Lutter contre l’antisémitisme, c’est refuser toute logique communautaire alors que les sionistes ont un comportement de plus en plus tribal.


Les antisémites existent toujours. Il y a une poignée de grands malades qui rivalisent dans la nostalgie du IIIe Reich ou dans la négation du génocide nazi. Mais il y a incontestablement, dans la grande variété des antisémites, des gens qui essaient de s’infiltrer dans le combat pour les droits des Palestiniens.


Fondamentalement, ces personnes pensent (comme les sionistes) que juif = sioniste. Pour eux, les causes du sociocide infligé aux Palestiniens viennent de la nature même des Juifs, de la Torah et du Talmud. Ils reprennent les stéréotypes sur les « Juifs maîtres du monde » contrôlant tout (le courant complotiste est bien représenté parmi eux). Ils pensent que Juifs sionistes et Juifs antisionistes sont les deux faces d’un même problème. Ils écrivent que là où la parole antisémite est brimée, la cause palestinienne est mal défendue alors que là où elle est libre, elle est bien défendue. Ils en déduisent donc que la parole antisémite doit être libre.


En dehors de l’aspect immoral (pour ne pas dire criminel) de telles idées, ELLES FONT TOTALEMENT LE JEU de ce qu’elles sont censées combattre. Elles confortent la névrose entretenue par les sionistes, l’idée que ceux qui critiquent Israël sont des antisémites qui « veulent jeter les Juifs à la mer ». Bref, si on pense qu’un des moyens de mettre fin à la colonisation et à l’apartheid, c’est aussi de « briser le front intérieur » en Israël ou dans la communauté juive organisée, les antisémites sont objectivement des complices du sionisme.

Combattre tous les racismes

L’antisémitisme est-il un racisme à part ? Il l’a été. Tous les racismes n’ont pas pour finalité l’extermination de la communauté humaine désignée à la haine. Mais aujourd’hui en France, le racisme frappe essentiellement les Noirs, les Arabes et les Roms. Les agressions et les discriminations qui les frappent sont beaucoup plus fréquents que les actes antisémites. Et donc l’antisémitisme n’est plus un racisme « à part ».


Il est significatif que toutes les associations religieuses ou communautaires ont exprimé leur désapprobation du comportement des autorités françaises à l’égard des Roms, des immigrés, des Sans Papiers à l’exception notable du CRIF et du Consistoire. Comment ces associations qui affirment que les Juifs français sont en danger et qui sont complices de la propagande israélienne pour les faire émigrer peuvent-elles être silencieuses devant la répétition de processus d’exclusion qui ont été expérimentés contre les Juifs et qui ont fini par aboutir après un changement de régime, aux horreurs de Vichy ? Comment peuvent-elles se rendre complices de l’islamophobie comme Roger Cukierman, ancien président du CRIF, qui estimait que la présence de Le Pen au second tour des présidentielles de 2002 était un message aux Musulmans leur indiquant de se tenir tranquille ? Ces associations sont en rupture complète avec de nombreuses figures du judaïsme qui ont toujours considéré qu’il fallait lutter contre tous les racismes.


Pire, ces associations cautionnent un racisme épouvantable qui est intrinsèque à la société israélienne.

Racisme contre les Palestiniens dans une société d’apartheid. Pour le rabbin Rosen, les Palestiniens sont des Amalécites et la Torah autorise qu’on les tue ainsi que leurs femmes, leurs enfants, leurs troupeaux. Pour le grand rabbin de Safed, Shmuel Eliyahou, la Halakha (loi traditionnelle judaïque) interdit de louer un logement à un « Arabe ». Il n’y a pas que les religieux qui versent dans le racisme à l’état brut : les Palestiniens sont régulièrement traités de « serpents » ou de « terroristes » par tous les politiciens.


Vis-à-vis des immigrés d’Afrique de l’Est qui arrivent à pied en traversant le Sinaï, Israël utilise les grands moyens : construction d’une barrière électrifiée entre Gaza et Eilat, d’un gigantesque centre de rétention à Beersheba, déclaration de Nétanyahou expliquant qu’on ne peut pas scolariser les enfants de ces immigrés car « cela atteindrait au caractère juif de l’État », manifestations à Tel-Aviv aux cris de « Israël est pour les Juifs, le Soudan pour les Soudanais ».


Mais il y a aussi le racisme à l’intérieur de la société juive israélienne. Racisme et discriminations contre les Juifs séfarades et orientaux. On les a appelés les « Schwartz » quand ils sont arrivés. On les a logés dans des régions inhospitalières (la frontière, le désert du Néguev). Dans les premières années d’Israël, on a expérimenté des irradiations mortelles sur des enfants de Juifs orientaux soupçonnés d’avoir la teigne, on a enlevé des bébés juifs yéménites qui ont été adoptés par des familles ashkénazes. Aujourd’hui on stérilise sans leur demander leur avis des femmes falashas (juives éthiopiennes).

Ne nous laissons pas intimider

Face à ceux qui instrumentalisent l’antisémitisme pour en faire une « arme de destruction massive » contre toute critique d’Israël, nous devons être cohérents. Nous nous battons pour les droits du peuple palestinien au nom de valeurs universelles : le refus de l’occupation, de la colonisation, de l’apartheid. L’égalité des droits, le refus de tous les racismes, de toutes les discriminations.


Nous dénonçons aussi bien ceux qui mélangent volontairement antisémitisme et antisionisme que leurs complices. La présence régulière des représentants des plus hautes autorités de l’État ou des dirigeants de nombreux partis politiques aux dîners du CRIF constitue un soutien à la manipulation. La caution apportée par le Président de l’Assemblée Nationale à un « colloque » du BNVCA est un vrai scandale. Rendons à la lutte contre l’antisémitisme son efficacité et sa dignité.


Notes

[1] Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme. C’est une officine d’extrême droite créée par Sammy Ghozlan qui porte plainte systématiquement pour antisémitisme dès qu’on critique Israël.

[2] Ce musée de la Shoah à été construit près de Jérusalem sur le territoire de Deir Yassin, village palestinien où les terroristes de l’Irgoun et du groupe Stern massacrèrent 200 villageois palestiniens en 1948. Comme si un génocide pouvait excuser un nettoyage ethnique.

[3] Main-d’œuvre immigrée, nom de la résistance communiste des immigrés vivant en France.


* Site de l’UJPF, dimanche 7 avril 2013 : http://www.ujfp.org/spip.php?article2679

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http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article28371


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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 13:37

 

Faits de société mercredi 10 avril 2013
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Ce soir, depuis 20 h, une manifestation spontanée rassemble une centaine de personnes place de la mairie, à Rennes, pour dénoncer « le climat homophobe qui règne actuellement en France », explique Erwann le Hô, président du centre gays, lesbiens, bi et trans de Rennes.

 

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Contre le projet de loi sur le Mariage pous tous, examiné actuellement au Parlement, les opposants multiplient les actions. « Des agressions, des locaux associatifs détériorés comment récemment à Paris. Au-delà du débat sur le Mariage pour tous, on assiste à de véritables dérapages. »

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Une nouvelle manifestation aura lieu le samedi 27 avril, à 15 h, là encore place de la mairie, cette fois avec la volonté de mobiliser beaucoup plus de monde.

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http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Rennes.-Une-centaine-de-manifestants-contre-l-homophobie_40823-2182294_actu.Htm

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 13:26

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Social lundi 08 avril 2013
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Marylise Lebranchu est à Rennes ce lundi pour rencontrer les agents de l’Etat en Bretagne.

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A son arrivée à la préfecture Martenot, la ministre de la Fonction publique a été accueillie par une soixantaine d’agents de la Répression des fraudes et de l’inspection sanitaire et vétérinaire. Ils dénoncent la « baisse constante » et la précarisation des personnels affectés à ces missions. « D’un côté le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll fait de la sécurité sanitaire une priorité, mais de l’autre on ne nous donne pas les moyens humains d’assurer ces contrôles sur le terrain. »


Après la RGPP, la Map…


Une délégation de syndicats d’agents de la fonction publique est reçue en ce moment par la ministre à la préfecture de Région Bretagne. Marylise Lebranchu se rendra cet après-midi à l’Agrocampus de Rennes pour évoquer l’action du gouvernement en faveur de la Map, Modernisation de l’action publique.  

 

« Avec Sarkozy, on connaissait la RGPP, Réduction générale des politiques publiques, avec Hollande c’est la Map, mais derrière les mots c’est la même chose », déplorent les agents.

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http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Rennes.-La-ministre-Lebranchu-accueillie-par-des-agents-en-colere_40823-2181271_actu.Htm

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