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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 13:10

charpalisr

Aux organisations s’étant associées à l’initiative “Un bateau français pour Gaza”, signataires du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens ou/et de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine:

 

AFPS, AJPF, ANECR, ARAC, ATTACCCFD-Terre Solidaire, CGT, EELV, FASE, FSU, Les Alternatifs, Ligue des Droits de l’Homme, Mouvement de la Paix, NPA, Pax Christi, PCF, PG, Union Syndicale Solidaires.

Aux autres organisations suivantes: Association Culturelle Turque de Quimper, ATCM, CICODES-RITIMO, CNT, GREF, Peuples solidaires.


ASSOCIATION FRANCE-PALESTINE SOLIDARITÉ
GROUPE DU PAYS DE CORNOUAILLE


Communiqué

Laissez-les partir !


   Depuis 2007, Israël maintient le blocus de la bande de Gaza. Ce blocus illégal, véritable punition collective, réduit à la faim et à la misère la majeure partie d’une population d’un million et demi d’habitants.

 

Devant une telle situation une deuxième Flottille de la Liberté (après celle tragiquement arraisonnée en mai 2010) a été formée, composée d’une quinzaine de bateaux (dont 2 français), transportant plusieurs centaines de personnes venues d’une vingtaine de pays, ainsi que du matériel médical et du ciment.

 

Il s’agit là d’une initiative entièrement non-violente, visant à briser le blocus israélien et à apporter une aide humanitaire à la population de Gaza. En France la campagne pour “Un bateau français pour Gaza” est soutenue par une soixantaine d’organisations (associations, syndicats, partis).


    Vendredi dernier le groupe du Pays de Cornouaille de l’Association France-Palestine Solidarité s’est adressé aux députés et sénateurs de Cornouaille pour leur demander d’intervenir auprès des autorités françaises pour que soit garantie la sécurité des passagers des 2 navires français pour Gaza. Il est également intervenu auprès de l’ambassadeur de Grèce (et a diffusé un modèle de courrier) pour que ce pays laisse les navires de la Flottille de la Liberté partir vers Gaza.


    Aujourd’hui, le gouvernement grec interdit leur départ. Il entrave ainsi la liberté de circulation maritime en violation de la Convention Internationale des Nations Unies sur le droit de la mer dont il est signataire. Il entérine de fait le blocus israélien de la bande de Gaza, étendu ainsi jusqu’en Grèce, avec l’accord au moins tacite de l’Union européenne. Une telle attitude est intolérable.

 

C’est pourquoi le groupe de l’AFPS du Pays de Cornouaille, au nom des organisations ayant soutenu la campagne “Un bateau français pour Gaza”, appelle (comme partout en France) à un rassemblement de protestation (éventuellement suivi d’une manifestation) le mercredi 6 juillet, à 18 h , Place de la Résistance à Quimper.


Pour le groupe de l’AFPS du Pays de Cornouaille,
Yves Jardin

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 11:21

 

 

 C'est les vacances! Aussi, à la demande générale de Marcel, un peu de culture, dans ce monde de brutes, bordel!

Les révolutions de 1830, 1848, étaient "bourgeoises", mais comme les révolutions, même bougeoises, c'est toujours les mêmes qui les font, çà compte quand même!

 

Chopin

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 10:26

Scene anthologique de management  


Le patronat et une partie des syndicats se sont mis d’accord sur un diagnostic commun sur la compétitivité dans un document qui fait passer les intérêts de salariés après la performance et qui remet en cause la protection sociale.

Avec leurs gros sabots, les Échos titraient le 8 juin : « Les partenaires sociaux s’accordent sur une approche commune, et inédite, de la compétitivité. » Pour le Figaro et l’Express : « Syndicats et patronat main dans la main pour redresser la compétitivité ». En fait, un document de 50 pages intitulé « Approche de la compétitivité française » a été cosigné par le patronat (Medef, CGPME, UPA) et trois organisations syndicales (CFDT, CFTC, CFE-CGC). La CGT a refusé de participer au groupe de travail et FO a refusé de signer le document final. Malgré ces refus, ce document est significatif de la double volonté du patronat et d’une partie du mouvement syndical de poursuivre dans la logique du diagnostic partagé qui a plombé les mobilisations sur la Sécurité sociale ou les retraites.


Le préambule est aussi clair qu’inquiétant, puisqu’il s’agit de « dépasser les approches idéologiques » et de reconnaître « l’importance de la compétitivité » et « la nécessité d’une compétitivité durable visant un mode de développement équilibré sur trois piliers, économique, social et environnemental ».

 

Mais, plus grave que l’accord « philosophique », ils en viennent à l’accord sur les critères économiques : « Pour que nos performances économiques progressent, il faut donc améliorer à la fois ce que les économistes appellent la compétitivité coût (coût des matières premières et de l’énergie, travail...) et la compétitivité hors coût : qualité de nos produits et services, formation, organisation du travail et management, recherche et innovation, environnement fiscal et social, tissu productif... »

 

Mais c’est quand les « partenaires sociaux » se penchent sur les remèdes que cela devient franchement inquiétant. Pour eux, il faut « repenser l’assiette du financement de la protection sociale », ils reconnaissent que « le taux de prélèvements sur le travail peut rester un frein au développement de l’emploi et à l’amélioration de la compétitivité des entreprises, malgré les dispositifs d’allègement mis en œuvre depuis près de 20 ans ».

 

Et encore : « Un des enjeux est de penser une fiscalité de croissance, qui favorise notamment le développement d’activités sur le territoire. Un vrai débat sur les modes de financement de la protection sociale est également à engager. Une réflexion approfondie et globale sur une nouvelle répartition entre ce qui doit être payé par la solidarité nationale (l’impôt) et ce qui doit être pris en charge par la solidarité professionnelle (les cotisations sociales), constituerait sans doute une méthode à explorer ».

 

Du pur Parisot-Copé-Bertrand. Bien sûr, le but de ce texte confidentiel est avant tout, pour les directions syndicales, de donner des gages de bonne volonté pour les mois qui viennent. Mais cela ne peut être sans conséquence sur les batailles a mener dès aujourd’hui dans l’automobile et demain dans d’autres secteurs.


D’autant plus que même les non-signataires de ce texte valident d’autres accords tout aussi dangereux tel que l’Accord national interprofessionnel du 31 mai relatif au Contrat de sécurisation professionnelle. Dans le cadre d’une consultation bidon qui donnait cinq jours aux organisations de la CGT pour s’exprimer, la direction confédérale proposait de donner un avis favorable à un accord qui entérine la délégation des missions de Pôle emploi aux opérateurs privés, n’accorde le bénéfice du dispositif que pour les métiers « en tension » et à condition de ne pas refuser deux « offres raisonnables d’emploi » et une baisse de revenus.

 

Toutes ces règles sont combattues depuis toujours par les mobilisations mais de fait entérinées par un accord clandestin au nom d’une prétendue avancée sur la voie de la « sécurisation professionnelle » chère à la CGT et à... Sarkozy.

 

Robert Pelletier

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 10:23


Proposition de loi supprimant la binationalité, chasse aux migrants, refus du mariage homosexuel, fermetures de classes, alignement de la justice des mineurs sur celle des adultes : chaque semaine des annonces gouvernementales mêlent les idées les plus réactionnaires à la démagogie la plus effrontée.

Encore dix mois avant la prochaine présidentielle ! Dix mois, le temps va être long, surtout quand on voit l’agitation désordonnée qui s’est emparée du gouvernement et de sa majorité parlementaire. Un exemple parmi d’autres : Goasguen, député du 16e arrondissement, réclame que la France se préoccupe du sort du soldat Shalit, sous prétexte qu’il est franco-israélien, et dépose dans le même mouvement une proposition de loi qui doit mettre fin à la binationalité (surtout pour les personnes originaires du sud de la Méditerranée). Dans la même semaine, Sarkozy annonce un moratoire sur les fermetures de classes en primaire en 2012, mais sans remplacer les départs en retraite ni revenir sur les 1 500 suppressions décidées pour la rentrée 2011 ! Ben voyons !

 

Xénophobie et démagogie : voilà les deux mamelles de la politique gouvernementale pour les dix longs mois à venir. Les usines ferment, le chômage augmente comme la violence quotidienne, en particulier envers les jeunes et les immigrés. L’insécurité sociale progresse ? C’est la faute aux sans-papiers, aux resquilleurs de la Sécu et au laxisme hérité de Mai 68. La violence scolaire ? Pas de problème, le gouvernement met en place un nouveau dispositif de sanctions. Pendant ce temps, la mairesse UMP de Saint-Gratien (Val-d’Oise), en toute illégalité, refuse cantine et centres de loisirs aux enfants de réfugiés.

 

À grand renfort de médias, on nous annonce 20 milliards d’euros de fraudes sociales, mais on passe sous silence que l’essentiel – plus de 16 milliards – est dû aux patronat, notamment au travers du travail au noir, contre 3 milliards pour les prestataires d’allocations. Peu importe : ce sont les bénéficiaires du RSA et les accidentés du travail qui doivent être traqués et qui vont trinquer !

 

Le message est clair : plutôt que de vous indigner, de songer à vous rebeller, dénoncez votre voisin, le plus pauvre, le plus démuni, l’étranger ! Petit à petit, toutes les digues sont en train de lâcher et une odeur pestilentielle envahit l’atmosphère politique. Les premiers dégâts collatéraux ont été signalés : André Gerin, député PCF, a lui aussi sombré dans la xénophobie, pour le plus grand bonheur de la droite. Manuel Valls, maire PS d’Évry, rivalise de propos sécuritaires et racistes avec les porte-flingues gouvernementaux.

 

En l’espace de quelques années, la droite a réussi un véritable tour de force : transformer les opprimés et les déshérités en ennemis des classes populaires. La femme de ménage épuisée peste contre le RMIste du palier, l’ouvrier au chômage se met à haïr le travailleur étranger et le Rom pourchassé, et les militants syndicaux sont présentés comme des privilégiés. Pendant ce temps, on oublie la suppression de l’ISF et l’augmentation faramineuse des revenus des patrons et actionnaires du CAC 40. Et le gouvernement en rajoute, jouant sur les peurs et les incertitudes. Car ils sont prêts à tout pour conserver leurs postes et rester aux commandes d’un pouvoir qui défend les intérêts de leurs maîtres, les patrons et les banquiers ! Quitte à réveiller tous les vieux démons…

 

Il ne s’agit pas uniquement d’une stratégie électoraliste. La visée est plus profonde. Au cours des dernières années, par trois fois, de grands rassemblements de l’écrasante majorité des classes laborieuses se sont constitués : en 2005 à l’occasion du rejet du Traité constitutionnel européen, en 2006 à l’occasion du Contrat première embauche, et en 2010 dans le cadre du mouvement contre la réforme des retraites. Si les deux premiers furent des succès au moins partiels et momentanés, le troisième s’est soldé par un échec.

 

Car la bourgeoisie a bien défini la feuille de route du sarkozysme, à partir de 2007 : miner le processus de reconstruction d’une identité et d’une conscience de classe à même d’organiser et de rassembler les oppriméEs dans la lutte. Ce mandat a été clairement résumé dans la dénonciation du programme du Conseil national de la Résistance par l’idéologue du Medef, Denis Kessler, avec comme objectif le démantèlement des derniers acquis sociaux. Protégé par une Constitution ultra-présidentialiste et un système parlementaire particulièrement inégalitaire, et assuré de trouver une alternance sans risque avec un gouvernement à majorité socialiste, le pouvoir ne craint qu’une chose : la montée comme dans les pays arabes, en Grèce ou en Espagne d’une indignation qui ferait sa jonction avec le mouvement ouvrier. À nous de la construire !

 

Robert Klément

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 10:01

Par Sophie Chapelle (29 juin 2011)


Le ministère de l’Agriculture vient d’accorder une autorisation de mise sur le marché (AMM) à un nouvel insecticide —le Cruiser OSR — utilisé pour le traitement des semences de colza. Ce pesticide, produit par Syngenta, avait reçu un avis favorable de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). Cette décision est perçue par les apiculteurs comme un véritable coup de massue. L’une des substances actives du Cruiser est « à l’origine de cas avérés d’intoxication d’abeilles ». « Son autorisation sur le colza est gravissime pour l’avenir du cheptel apicole français », dénonce l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF). D’après le Centre national de développement apicole, le taux de mortalité des abeilles est estimé à 30% par an. Une tendance qui pourrait s’aggraver avec cette décision.

Cette autorisation « va complètement à l’encontre de la stratégie nationale de la biodiversité, déplore l’Association des Régions de France (ARF). Le gouvernement cède une fois de plus aux lobbies et ce en totale contradiction avec les engagements du Grenelle. » Le 16 février, le Conseil d’État avait annulé les AMM délivrées en 2008 et 2009 au Cruiser. Il doit statuer dans les prochains mois sur l’annulation d’une autre autorisation concernant le Cruiser 350 délivrée pour les années 2010 et 2011. « Le colza restait jusque là une des rares cultures non traitées d’un attrait majeur pour nos colonies d’abeilles », souligne l’UNAF. L’hécatombe d’abeilles tant crainte par les apiculteurs se profile-t-elle ?

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 09:47

 

Un flot impressionnant de manifestants "No Tav" ("non à la grande vitesse"), opposants à cette ligne ferroviaire, ont rejoint la Val de Suse dans le calme dimanche matin, accompagnés par 23 maires de la région.


Mais la police a essayé d’arrêter la manifestation, résultat, plus de 200 personnes (policiers et manifestants) ont été blessées, dont un manifestant gravement.


Les habitants de la région située entre Turin et la frontière française estiment que cette ligne ferroviaire à grande vitesse entre la France et l’Italie va défigurer la région.


Ils dénoncent le percement d’un tunnel qui risque de provoquer le dégagement de matériaux comme le plomb, l’amiante et l’uranium.


Cet Italien dit être venu de Milan:

 

“Je suis venu dire non au train à grande vitesse, non au gaspillage de l’argent public, non à l’argent qui va à la mafia, non à des bâtiments inutiles, à la destruction d’une aussi belle vallée, non à cette ligne ferroviaire”.

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 09:38

Proclamacion-de-la-II-Republica-en-la-Puerta-del-Sol-de-M.jpg

 

Proclamation de la 2è République, Madrid, Plaza del Sol, 1931

 

Republica_de_Sol.jpg

Par Izquierda Anticapitalista le 3-07-2011

 

Le mouvement des « indignéEs », ou mouvement du 15-M, a surgi dans l’Etat espagnol après une longue période où, malgré le développement des crises économique, politique et sociale, aucune force politique ou syndicale – à commencer par le PSOE (Parti Socialiste Ouvrier Espagnol) au pouvoir – n’a su ou n’a voulu [...] Lire la suite ici

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 09:36
Par Jan Malewski le 3-07-2011

Face aux attaques visant le service public de la santé et les systèmes publics et sociaux de leur financement, les résistances se multiplient dans les pays de l’Union européenne. Ces attaques, même si elles peuvent paraître différentes du fait de la diversité des systèmes de santé existants, sont coordonnées par les [...] Lire la suite ici

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 09:26
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« LAISSEZ-LES PARTIR ! »

Exigeons des gouvernements européens et du gouvernement grec de laisser partir d’Athènes la Flotille internationale chargée d’aide humanitaire vers Gaza

Rassemblement
Lundi 4 Juillet à 18h00
 Place de la Liberté à Brest

L’Europe ne doit pas soutenir le blocus de Gaza ni se soumettre aux volontés du gouvernement israélien

 

ASSOCIATION FRANCE-PALESTINE SOLIDARITE
1 Rue de L'Harteloire
292OO BREST

  
www.france-palestine.org
Communiqué du NPA.
La Méditerranée n'est pas la propriété d'Israël ! Laissez partir, pour Gaza, la flotille de la liberté.

Israël exerce de multiples pressions sur certains Etats, et particulièrement celui de Grèce, pour qu'ils empêchent le départ de la flottille. Dans le même temps les bateaux sont sabotés. Ces actes auraient pu conduire à des naufrages en pleine mer.


La complicité des Etats occidentaux avec Israël est flagrante. Alain Juppé, dans un courrier, donne, de fait, carte blanche au gouvernement israélien en déclarant que c'est la flottille qui est un problème, oubliant la totale inactivité gouvernementale contre le blocus de Gaza.


Le gouvernement grec, si prompt à répondre positivement au diktat du FMI, de la Banque mondiale, de l'Union Européenne, pour appliquer une super austérité au peuple en Grèce, s'ingénie à rendre tout départ des bateaux impossible.

 

La police local grecque empêche la livraison de fioul à l'un des bateaux français, multipliant les contrôles administratifs.


Le NPA appelle à la mobilisation, en particicpant aux actions populaires et unitaires qui se dérouleront aujourd'hui et demain à Paris, Orléans, Bordeaux, Avignon, Montpellier, Lyon, Nantes, Brest .....

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 09:14
samedi 02 juillet 2011

L'usine de traitement de Lantic n'en peut plus. Et, à la suite de plaintes de riverains, une autre plateformede stockage n'en reçoit plus. Le littoral pourrait être vert au passage du Tour, mercredi...

Coucou les revoilà. « Ce vendredi matin, il y a un mètre d'algues vertes sur la plage de Morieux. Il y en avait jusqu'à l'essieu de l'engin qui les ramasse. » Directeur du syndicat mixe intercommunal de Lantic, Mark Briand ne sait plus où donner de la tête avec ce retour en force des algues vertes dans la baie de Saint-Brieuc. « En raison des échouages d'algues importants à Hillion et à Saint-Brieuc, ces jours derniers, l'usine de Launay-Lantic sera saturée ce vendredi soir. »

Ces deux dernières semaines, les norias de camions ont déversé quelque 2 000 tonnes d'algues vertes à l'usine de compostage, située à l'arrière de Binic. Les huit box de 200 tonnes, où sont entreposées les algues avant d'être compostées, sont remplis à ras bord. « Et quand ils sont pleins, j'arrête d'en prendre », ajoute Mark Briand. Logique.

 

Odeurs, problèmes respiratoires...


En cas de saturation de cette usine, l'État et les collectivités ont tout prévu. Le syndicat mixte (Smitom), à Ploufragan, a créé une belle plateforme, opérationnelle depuis la fin août 2010. Sur le sol bétonné de 14 000 m2, 10 000 tonnes d'algues vertes peuvent être compostées pendant la saison. Cette année elle a en reçu un peu moins de 1 000 tonnes. « Pas plus de 200 tonnes d'algues par jour, insistaient les élus. C'est l'une des conditions pour qu'il n'y ait pas de problèmes d'odeurs. » Pour réduire les nuisances olfactives, les mélanges d'algues à des déchets verts broyés sont effectués la nuit.

 

Tout a été prévu. Sauf les vents de sud. Ils renvoient les odeurs nauséabondes des algues en décomposition dans des bureaux d'un bâtiment administratif situé à quelques dizaines de mètres du stockage à ciel ouvert. Des agents de la communauté d'agglomération de Saint-Brieuc y travaillent. Ils se plaignent des odeurs, de problèmes respiratoires, de picotements aux yeux...

 

Fermeture des plages ?


Du coup, les responsables de ce site ont pris la décision de ne plus en recevoir en attendant des résultats sur les taux d'ammoniac. « On a fait des relevés, mais l'appareil n'a pas fonctionné pas. On en a fait d'autres. Et on attend les résultats », explique Jacques Pedron, responsable du site. Des élus ne sont pas surpris par ce qui arrive : « Nous avons toujours eu des doutes sur la création cette plateforme, de 1,8 million, à l'air libre dans une zone industrielle. Les faits nous donnent raison », avance Thierry Burlot, président du Smitom de Launay-Lantic.

 

Si les échouages persistent les jours à venir, sans solution de stockage, les ramassages risquent d'être stoppés. Pas terrible pour l'image du littoral costarmoricain lors du passage du Tour de France, mercredi prochain. Et au-delà de mercredi ? « Impossible d'imaginer qu'on ne les ramassera pas. Ça veut dire putréfaction et fermeture des plages », note Thierry Burlot.

 

 

Jean-Yves HINAULT.
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