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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 09:56

laposte

Social mercredi 15 juin 2011

Après trois heures de négociation à Quimper, les facteurs de Châteaulin ont décidé de reconduire leur grève, débutée ce matin.

En cause : la réorganisation du travail des facteurs proposée par La Pioste, et contre laquelle s’élèvent les salariés, soutenus par la CGT. " Il nous manque encore quinze heures, expliquait Alain Le Berre secrétaire » départemental de la CGT Poste. Dans ses calculs, la direction oublie des tâches, et saucissonne notre travail. "

 

Les facteurs châteaulinois seront demain jeudi en grève, et distribueront des tracts sur le marché.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Les-facteurs-de-Chateaulin-reconduisent-leur-greve_40785-1835563------29026-aud_actu.Htm

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 09:50

 

Social mercredi 15 juin 2011

Dans le cadre de la journée d'action intersyndicale de ce jeudi 16 juin, la CGT appelle les travailleurs sociaux de la région brestoise à se rassembler à 10 h 15 devant l'hôtel de ville de Brest, entrée rue Frézier.

 

A 10 h 30, une délégation représentative des personnels concernés sera reçue par la première adjointe au maire, vice-présidente de BMO. Au cours de cette entrevue l'ensemble des pétitions recueillies, lui sera remis.

 

«Depuis plus de vingt ans les professionnels sociaux et éducatifs attendent une reconnaissance à leur juste qualification de leurs diplômes, expose la CGT. Les trois années d'études nécessaires pour l'obtention du diplôme d'éducateur spécialisé et d'assistant social ne compte toujours que pour 2 années (...). Aujourd'hui, nous vous demandons, en tant qu'employeur (...) de soutenir notre action en leur exprimant la nécessité de revaloriser les diplômes de vos salariés concernés à leur juste qualification.»

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Appel-a-la-mobilisation-des-travailleurs-sociaux-ce-jeudi-a-Brest_40779-1835330------29019-aud_actu.Htm

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 09:17

 

 


ÉGYPTE
La B.O. de la place Tahrir
Chantée par Amir Eid et Hany Adel, Sout Al-Horeya (La voix de la liberté) est devenue la chanson de la place Tahrir.
TUNISIE
Président, écoute !
L’acte d’accusation du "raïs Lebled" (président du pays), par le jeune rappeur hardcore El Général. C’est une des chansons emblématiques de la révolution en Tunisie.

 

 

SÉNÉGAL
Le wolof de la résistance
Keur Gui, l’un des groupes de rap les plus engagés du Sénégal, participe activement au mouvement social "Y en a marre".

 

http://www.courrierinternational.com/article/2011/06/08/a-voir-et-a-ecouter

 

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 08:38
humour+malades
lequotidiendumedecin.fr 15/06/201
Aux cris de « On n’est pas des bouche-trous ! » ou de « J’aime mon médecin d’où qu’il vienne ! », des médecins diplômés hors de l’Union européenne actuellement en poste à l’hôpital mais qui vont se retrouver en situation irrégulière à la fin de l’année ont interpellé ce mercredi le ministre de la Santé sur l’impasse de leur situation.

Devant force micros et caméras, une petite centaine de médecins à diplôme étranger ont manifesté ce mercredi aux abords du ministère de la Santé.

 

Répondant à l’appel du Syndicat national des praticiens diplômés hors de l’Union européenne (SNPADHUE), ils étaient réunis pour dénoncer le sort fait par la législation à deux catégories d’entre eux : ceux présents dans les hôpitaux français dès avant 2004 et qui ont épuisé (ou vont épuiser à la fin de l’année) leurs chances de régularisation par le biais de l’examen de la procédure d’autorisation d’exercice (PAE) ; ceux qui sont arrivés après 2004 et qui n’ont pas pu passer (souvent parce qu’elle n’était pas ouverte dans leur spécialité) cette même PAE – mais cette fois-ci en mode « concours ».

 

Pour les premiers, dont on peut estimer à la louche qu’ils sont autour de 1 500 – dont quelque 500 auraient d’ores et déjà épuisé toutes leurs possibilités de régularisation –, il ne sera plus question de continuer à exercer en France après le 31 décembre (même s’ils sont de nationalité française et même s’ils y sont chirurgiens, anesthésistes ou urgentistes… depuis plusieurs années en toute légalité).

 

Pour les seconds, c’est un peu la loterie, leur avenir dépendant des postes ouverts ou non dans leur spécialité et de leur succès au concours (3 chances seulement).

 

Tout comme la Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH), l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF) a apporté son soutien aux manifestants. Son président, le Dr Patrick Pelloux, a fait ce mercredi le déplacement pour appuyer les demandes du SNPADHUE. Il ironise : « Depuis des années le gouvernement fustige en permanence les étrangers et les sans-papiers. Paradoxe saisissant car même les médecins étrangers qui ont des diplômes et des papiers ne sont pas reconnus et valorisés. »

 

http://www.lequotidiendumedecin.fr/information/chomeurs-la-fin-de-l-annee-des-medecins-diplome-etranger-manifestent

 

 


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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 12:52

Par Xavier Renou (14 juin 2011)

Photo : source


Malgré une opposition forte des populations locales, bétonneurs de tout poil et politiques de gauche comme de droite maintiennent le projet d’un deuxième aéroport nantais, à Notre-Dame-des-Landes. Le 6 juin 2011, les premières opérations de forage ont été menées sur le site, dans une ambiance quasi-militaire, pendant que les opposants au projet tentaient de les en empêcher. Récit.

 

 

Des gaz lacrymogène, le ronronnement d’un hélicoptère, et des dizaines de gendarmes au milieu de la lande. C’est à un débarquement du 6 juin un peu spécial que les résistants de la Zone à Défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes ont assisté ce matin. La veille, ils étaient venus s’installer pour la nuit sur la parcelle visée par les premiers forages, préalables à la construction du second aéroport de Nantes, en plein campagne. Des barricades ont été dressées aux entrées du champ, où paissent plusieurs dizaines de vaches. Des militants sont grimpés sur des « tripodes », des structures de bois qui permettent de s’installer à quelques mètres du sol, et ainsi, de contraindre la police à décrocher les militants un par un et à l’aide de monte-charge (sans quoi les policiers peuvent faire chuter les militants de toute la hauteur, et les blesser).

 

Bientôt deux aéroports à Nantes !


La Zone à Défendre, située aux confins des communes de Notre-Dame-des-Landes, Vigneux-de-Bretagne, Treillières et Grandchamp-des-Fontaines, au nord de Nantes, est aussi appelée – par les bétonneurs, cette fois – Zone d’aménagement différé. Quelques 1.650 hectares de terres agricoles et « d’expansion économique », et quelques hameaux, condamnés à la destruction pour faire place à un aéroport... Un projet aberrant : il existe déjà un aéroport près de Nantes, largement sous-utilisé. Et plus fondamentalement, par ces temps de réchauffement climatique et de raréfaction des hydrocarbures, il est déraisonnable de continuer à développer le transport aérien, au détriment d’autres formes de transport, d’une relocalisation de l’économie et de la préservation de terres agricoles de plus en plus précieuses.

 

 

 

Différé, le projet d’aménagement l’est quelque peu. Cela fait plus de 40 ans que le projet a été décidé, dans un contexte climatique tout autre, et la résistance populaire intense qui s’est formée au fil des années promet de retarder encore de nombreuses années la construction de l’aéroport. Pourtant, pour des raisons encore obscures, décideurs politiques de droite et de gauche, et bétonneurs de tout poil, continuent de vouloir imposer l’aéroport contre la volonté des populations locales. Celles-ci sont mobilisées au sein de l’Association citoyenne intercommunale des populations concernées par l’aéroport Notre-Dame-des-Landes (ACIPA) et du Collectif de lutte contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes.

 

Une mobilisation forte


Cette lutte n’a jamais manqué de créativité, surtout ces dernières années : outre les habituelles manifestations et pétitions, on a multiplié les pique-niques désobéissants, les occupations de fermes et de maisons abandonnées, le blocage des bulldozers, le rachat de terres, les « entartages », les jeûnes, le blocage de l’aéroport de Nantes, les « actions clowns » sur Nantes, etc. À l’été 2009, un camp action climat s’est même installé sur les terres concernées et a attiré plus de 2.000 personnes.

 

À l’aube du 6 juin, un premier hélicoptère sonne le déclenchement des hostilités. Il survole le camp des résistants pour évaluer les forces militantes en présence. Les gendarmes en ont déjà eu un premier aperçu : les premières escarmouches ont commencé sur la route qui mène à la ZAD. Divers obstacles ont été placés pour ralentir leur progression. Des arbres couchés en travers de la route, des barricades diverses, parfois avec des pneus en feu, et des militants allongés sur la route qu’il faut interpeller pour faire passer les foreuses. Les gendarmes mobiles finissent par arriver sur le champ. Équipés lourdement comme pour un siège, parfois habillés en tenue militaire, ils sont venus en force : 27 camions et cars, pas moins !

 

La lande en état de siège


Une pelleteuse se charge de dégager les barricades, tandis que les gendarmes dispersent vaches et opposants à grand renfort de gaz lacrymogène. Des barrages sont même déployés sur certains axes routiers pour empêcher les militants alentours de venir en renfort. Scène surréaliste, quand les fumées toxiques recouvrent la lande d’un épais manteau de nuage au milieu desquelles des Robocops futuristes interpellent brutalement des paysans, des jeunes anarchistes et autres militants écolos. Même Jeanne d’Arc est là, fièrement montée sur son destrier, et qui tente de bouter les agresseurs hors du champ. Elle harcèle les gendarmes, que leurs lourds équipements ralentissent, et freine la progression des véhicules des gendarmes. Un militant est blessé, accidentellement semble-t-il, et évacué.

 

 

Les résistants sont bientôt chassés du champ où les foreuses commencent leur ouvrage. Mais quelques-uns d’entre eux repartent dans la bataille de plus belle. Nouveaux jets de lacrymogènes, on court, on pleure, on crache le gaz et l’amertume. Mais il y a tellement de gaz que les foreurs eux-mêmes sont gênés, et contraints d’interrompre leur travail pour aller respirer ailleurs. Un résistant profite de la confusion pour se hisser sur la pelleteuse qui s’est attaquée aux restes du campement de la nuit, mais il est bientôt attrapé par les gendarmes qui l’entraînent au loin. C’est seulement à l’heure du déjeuner que les choses se stabilisent et que le forage peut commencer véritablement, la résistance ayant été enfin contenue, quoique nullement vaincue.

 

Le « harcèlement populaire » se poursuivra jusqu’à la fin des travaux, vers 18h, ponctuée par le départ des foreuses, sous bonne escorte. Pas question de laisser les engins sur place, les opposants n’en feraient qu’une bouchée... 5 personnes ont été interpellées, l’une est retenue en garde à vue quelques heures. Pour l’heure, il semble que les quatre trous prévus ont été creusés par la foreuse. Les résistants peuvent reprendre des forces, et se préparer pour la bataille décisive, prévue lors de l’installation du « camp de la résistance », sur la Zone à Défendre, le 8 juillet.

Xavier Renou

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 12:49

Par Sophie Chapelle (15 juin 2011)


Une majorité d’Européens est opposée aux OGM. Plusieurs États maintiennent leur interdiction. L’évaluation des risques, très lacunaire, doit être améliorée… Rien n’y fait. La Commission de Bruxelles cherche, à tout prix, à réintroduire les plantes transgéniques en Europe via des autorisations pour importer des OGM interdits ou encore à étouffer toute réelle tentative d’évaluation sanitaire.

 

La surprise est venue du Pérou le 7 juin avec un moratoire de dix ans sur les OGM. Par ce vote, le Pérou rejoint les rares pays d’Amérique latine – Guyana, Surinam, Équateur et Vénézuela – qui ne cultivent pas de plantes génétiquement modifiées. Cette fronde anti-OGM fait écho à une résistance grandissante en Europe où seulement deux OGM sont cultivés, le maïs Mon 810 du géant américain Monsanto et la pomme de terre Amflora de l’allemand Basf. Sept Etats membres – Allemagne, Autriche, France, Grèce, Hongrie, Luxembourg, Bulgarie – maintiennent une interdiction à la culture contre le Mon 810. Quant à la pomme de terre Amflora, elle s’est vue retoquée à la porte de trois pays européens invoquant des inquiétudes sanitaires. Autre nouvelle réjouissante pour les opposants aux OGM : le statut « sans OGM » du territoire hongrois a été intégré dans la nouvelle Constitution votée en avril dernier.

Un récent rapport des Amis de la Terre indique une diminution des surfaces cultivées en OGM avec moins de 0,06% des champs européens plantés d’OGM en 2010, soit une baisse de 23% entre 2008 et 2010. Un recul qui n’est peut-être pas sans lien avec la pression croissante de l’opinion publique. Un sondage publié en octobre 2010 révèle que 61% des Européens se méfient des OGM – des scores allant jusqu’à 96% pour la Norvège ou l’Allemagne. Même l’Espagne, qui concentre les trois-quarts de la superficie totale des terres consacrées à la culture d’OGM en Europe, connaît une opposition de 74% à ces cultures.

 

La Commission européenne fait le jeu de l’agro-industrie


Face au rejet croissant des OGM, la Commission européenne joue la sourde oreille. L’annonce d’une révision générale en 2012 de la législation européenne sur les OGM pourrait bouleverser les règles du jeu. « La commission européenne travaille sur la manière dont elle peut infléchir la législation », confie Éric Meunier de l’association Inf’Ogm. « Cela s’est traduit en début d’année par la remise en cause de la tolérance zéro. » Concrètement, la Commission européenne a proposé un règlement visant à autoriser un seuil de 0,1% d’OGM pourtant interdits et non testés dans l’alimentation animale. Par exemple, si un lot de soja arrive en Europe pour l’alimentation animale et que l’on trouve moins de 0,1% de soja génétiquement modifié non autorisé, le lot pourra quand même pénétrer le territoire.

L’enjeu est considérable. Car si les États membres cultivent moins de plantes génétiquement modifiées sur leur sol, ils en importent des millions de tonnes de l’étranger pour nourrir le bétail. De quoi multiplier les risques de contamination des champs pendant le transport, souligne la Confédération paysanne. « Une décision de justice aux États-Unis rappelle que dans ce pays, une telle présence même faible est illégale », relève Éric Meunier. Une fois n’est pas coutume, les États-Unis sont sur cette question du seuil de présence d’OGM interdits [1] plus stricts que l’Union européenne... Et même si davantage de produits OGM y sont autorisés (mais pas tous), grâce à un système d’évaluation des risques plus laxiste.

 

Une évaluation des risques revue à la baisse


« La Commission européenne avance des pions pour que le système d’évaluation au niveau européen soit harmonisé avec celui des États-Unis », poursuit le membre d’Inf’Ogm. L’évaluation des risques liés aux plantes transgéniques pourrait donc être allégée et calquée sur le modèle américain. Et voilà donc le retour en force de « l’équivalence en substance », un principe qui consiste à comparer les composants d’une plante transgénique (nutriments, protéines, glucides...) avec des plantes conventionnelles. Si les écarts enregistrés correspondent à des écarts connus entre variétés de la même espèce, la plante transgénique est considérée comme étant équivalente en substance. « Et l’évaluation de l’OGM s’arrête là. Il n’y a pas d’analyse de toxicologie, c’est un allègement de l’évaluation et pas un renforcement », alerte Éric Meunier. Le principe d’équivalence en substance a été proposé par l’Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA), comme la clé de toute évaluation. « Un dogme », a rétorqué le député européen José Bové, membre du groupe les Verts. « Le panel OGM de l’EFSA se contente de comparer des données fournies par Monsanto à d’autres données fournies également par Monsanto, explique t-il. C’est un cercle vicieux. »

L’Agence, censée être un organisme de contrôle indépendant, a été décriée ces derniers mois après la révélation de plusieurs conflits d’intérêt au sein de la structure. Une étude du Corporate Europe Observatory publiée le 23 février 2011, apporte les preuves des liens entre quatre membres du conseil d’administration de l’EFSA et l’ILSI (International Life Science Institute), un institut financé par l’industrie agro-alimentaire. En octobre 2010, la présidente de l’EFSA, Diana Banati, a été contrainte de démissionner de l’ILSI où elle siégeait comme membre du Conseil des Directeurs. « Cette réaction montre à l’évidence que ces deux engagements n’étaient pas compatibles », analyse José Bové. Cette affaire révèle aussi la manière dont l’industrie des biotechnologies est parvenue à influencer les décisions de l’EFSA en plaçant dans ses instances décisionnelles des personnalités scientifiques qui reprennent ses analyses et qui partagent ses objectifs.

 

Questions sur les OGM déjà autorisés


Pour l’association Inf’Ogm, ce ne sont pas seulement les procédures d’évaluation des risques liés aux OGM qui doivent être revues de fond en comble. Dans une pétition, ils demandent au ministère de l’Environnement de « réclamer à la Commission européenne une réévaluation statistiquement fiable des plantes génétiquement modifiées autorisées ou en cours d’autorisation ». Tout est parti du maïs Mon 810 qui, dix ans après avoir été autorisé, fait actuellement l’objet d’une réévaluation. Dans un avis émis fin 2009, les experts français réunis au sein du Haut Conseil des Biotechnologies rappellent que la Commission européenne est incapable de dire s’il existe ou non un impact du Mon 810 sur la santé. Ils précisent que l’EFSA « reconnaît implicitement que les procédures [d’évaluation] antérieures ne sont pas satisfaisantes et que les réserves formulées [...] étaient fondées ».

 

 

En février 2011, c’est au tour de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) de se saisir du dossier. Le verdict de l’ANSES ne prête à aucune ambiguïté : les données issues des analyses ne sont pas interprétables du fait de la faiblesse de détection des tests. Par exemple, l’EFSA peut ne pas constater de toxicité dans le dossier présenté par Monsanto, sans pour autant pouvoir affirmer que cette toxicité n’existe pas. Or, l’ensemble des plantes génétiquement modifiées a été évalué selon la même procédure. Inf’Ogm interpelle par conséquent la Commission européenne afin qu’elle réponde clairement à la question de la toxicité du maïs Mon 810. Et appelle à reconsidérer les autorisations précédemment données qui concernent en Europe, outre la culture du maïs Mon810 et de la pomme de terre Amflora, une variété de betterave sucrière, trois de soja, trois de colza oléagineux, six de coton et 17 de maïs.

 

Citoyens et élus contre technocrates


C’est peut-être pour débloquer le dossier OGM que la Commission européenne fait en juillet 2010 une étrange proposition : introduire une nouvelle disposition permettant aux gouvernements nationaux d’invoquer des raisons pour interdire les OGM sur leur territoire. D’emblée, la Commission souligne que les arguments soulevés ne sauraient concerner des risques sanitaires ou environnementaux, la Commission souhaitant garder, via l’EFSA, la main en ce domaine. Que reste t-il alors comme motifs ? L’éthique et la moralité publique qui, en cas de contestation de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), risquent de ne pas être très solides juridiquement.

 

Nommée rapporteur sur cette proposition, la députée Corinne Lepage, membre de l’Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe (ALDE), soumet en février 2011 une version modifiée. Elle invoque notamment le risque de dissémination d’OGM sur un territoire, et l’insuffisance des données sur une semence transgénique pour interdire sa mise en culture. Le 12 avril, la Commission Environnement du Parlement européen vote favorablement à cette proposition. C’est en juillet que le texte sera soumis en plénière au vote des députés européens. Tout cela, à quelques mois d’une remise à plat de la réglementation générale sur les OGM.

 

Dans les couloirs, on s’interroge sur la stratégie de la Commission européenne qui parcellise la question OGM et multiplie les groupes de travail, empêchant toute vision globale du dossier et ce, à quelques mois de sa révision complète. Incertitudes juridiques, isolement des États devant l’OMC, fragilisation des interdictions, autant de points noirs qui laissent à penser que la Commission européenne doit d’abord répondre à la demande, formulée en décembre 2008 par le Conseil des ministres de l’Environnement, de renforcer l’évaluation des OGM. Pour le député européen José Bové, une chose est sûre : « Rien ne peut se faire à l’intérieur du Parlement, sans une forte mobilisation à l’extérieur. »

 

Sophie Chapelle

 

Source / photo

Notes

[1] Dans le cas de l’affaire du riz OGM de Bayer, la Cour fédérale du Missouri a rappelé que la législation états-unienne n’autorise pas la présence à faible dose ou par inadvertance de riz transgénique non autorisé dans les stocks commerciaux de riz.

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 12:46

Par Simon Gouin (15 juin 2011)


Jusqu’où les organisations environnementales sont-elles prêtes à se compromettre pour conclure des partenariats avec des grandes entreprises ? Basta ! a recueilli le témoignage accablant d’une ancienne salariée de la puissante ONG états-unienne Conservation International, Christine MacDonald, journaliste et auteur du livre Green. Inc. En échange de généreuses donations, cette organisation aide des multinationales comme Monsanto, BP, Total ou Walmart à « verdir » leur image. Ou conseille le vendeur d’armes Lockheed Martin pour recycler les éclats d’obus ramassés sur les champs de bataille.

 

Peut-on être à la fois vendeur d’armes et protéger environnement ? Oui, répond Conservation International, une ONG états-unienne. Dans une vidéo publiée par le magazine anglais Don’t Panic (voir ci-dessous), deux journalistes se sont fait passer pour des représentants de Lockheed Martin, une entreprise américaine qui équipe de nombreuses armées en avions de chasse et bombardiers. Leur objectif ? Voir comment l’association de préservation de l’environnement peut les aider à « verdir » leur image.

 

Les actions en faveur de l’environnement présentées par les faux représentants de Lockheed Martin sont pour le moins stupéfiantes : « Nous leur avons dit qu’une de notre principale stratégie pour préserver l’environnement était le recyclage des éclats d’obus des zones de batailles, que nous utilisions pour fabriquer de nouvelles bombes », raconte Heydon Prowse, un journaliste de Don’t Panic. Des arguments développés sur le site de Lockheed Martin. De quoi indigner la représentante de Conservation International ? Pas du tout. Elle propose aux vendeurs d’armes de devenir membre d’un « Conseil du Business et de Soutenabilité » qui rassemble déjà les entreprises Cargill, Shell, Monsanto ou Chevron – des modèles de développement durable ! – et d’apparaître ainsi sur le site de l’ONG dans la liste des entreprises engagées dans la protection de l’environnement.

 

Des « oiseaux de proie » comme mascotte


En échange, l’entreprise américaine doit s’acquitter de 37.500 dollars. Et pour 240.000 dollars environ, d’autres options de sponsoring peuvent être envisagées. Autres possibilités : développer des « messages verts » pertinents ou utiliser les « oiseaux de proie » d’Afrique du Nord, une espèce en danger, comme une mascotte pour Lockheed Martin, actif dans le secteur de l’aviation.

 

Comme l’industrie pétrolière ou celle des OGM, les entreprises de « défense et de sécurité » ne semblent pas être incompatibles, pour Conservation International, avec la défense de l’environnement. Northrup Gruman, une entreprise de défense étasunienne, fournisseur du Pentagone, fait déjà partie de son fameux conseil de « soutenabilité ». Le directeur de Northrup est d’ailleurs membre du Conseil d’Administration de Conservation International. Bienvenue au club !

 

Christine MacDonald connaît bien Conservation International. Cette journaliste indépendante a travaillé pendant sept mois, en 2006, pour l’organisation environnementale, dans le secteur de la communication. De son expérience et d’un travail d’investigation qui a suivi, elle a écrit un livre, Green Inc. : An Environmental Insider Reveals How a Good Cause Has Gone Bad, qui expose son regard très critique sur ces organisations environnementales de conservation.

 

Entretien.


Basta ! : Que pensez-vous de l’enquête réalisée par Don’t Panic ?


Christine MacDonald : Elle souligne combien Conservation International (CI) et ses rivaux parmi les grosses associations de préservation de l’environnement, ont perdu de vue leur mission dans la compétition qu’elles se mènent pour récolter des dons d’entreprises (son budget avoisine les 290 millions de dollars, ndlr). Si vous observez comment la responsable de CI répond (voir la vidéo en anglais ci-dessus), jamais elle ne suggère que CI pourrait aider Lockheed Martin à améliorer ses pratiques environnementales. Au contraire, toute la discussion se centre sur comment CI peut aider l’entreprise à améliorer son image en liant sa marque à des espèces en danger.

 

Comment expliquer que cette organisation environnementale, comme d’autres, semble ne pas se soucier de la nature des activités de grosses entreprises avec qui elle passe des accords ?


Un employé de CI que j’ai interviewé après son départ de l’ONG l’a résumé ainsi : pour ces groupes de conservation, il est « sexy » de recruter des donateurs du monde de l’entreprise, et recruter les entreprises les plus polluantes est ce qu’il y a de plus « sexy ». En accumulant les partenariats, les organisations gagnent du prestige : elles disent qu’elles sont écoutées par le monde de l’entreprise et qu’elles sont donc en train de les influencer vers un plus grand respect de l’environnement. Et puisque les ONG sont de plus en plus nombreuses à chercher à attirer ces fonds, il y a ainsi une véritable compétition entre elles.

Ces organisations environnementales doivent alimenter leurs réserves financières. Elles fonctionnent selon le même modèle que les grosses entreprises, avec des présidents, un conseil d’administration, une hiérarchie verticale. Mais elles ne fabriquent et ne vendent rien. Seules leurs marques, qui sont reconnues par beaucoup de monde, peuvent leur rapporter de l’argent.

 

Comment fonctionnent ces organisations de conservation de l’environnement ?


Comme le montre la vidéo de Don’t Panic, CI est un groupe expert dans la mise en valeur de son nom – sa marque – afin d’attirer les fonds. Des fonds dont l’organisation a besoin pour payer ses hauts salaires [le PDG de CI, Peter Seligmann, a gagné plus de 470.000 dollars en 2010], maintenir ses bureaux huppés tout autour du monde et continuer à redistribuer ses millions de dollars chaque année, à de plus petits groupes environnementaux et des chercheurs [1]. Cette redistribution à des plus petits groupes est très importante puisqu’elle aide les organisations comme CI à maintenir leur position dans le haut de la hiérarchie de ceux qui luttent pour la conservation de l’environnement. En plus, ce poids économique est brandi pour décourager les autres ONG environnementales de les critiquer, par peur de perdre leurs fonds.

 

Certaines organisations, comme le WWF, affirment qu’ils doivent travailler main dans la main avec les grosses entreprises de façon à les faire changer. Qu’en pensez-vous ?


Depuis des décennies, des ONG comme CI, The Nature Conservancy (TNC), le WWF, liées à des grosses entreprises, clament qu’elles influencent leurs bienfaiteurs du monde de l’entreprise vers un fonctionnement plus respectueux de l’environnement. On se rend compte facilement que les progrès réalisés par ces entreprises sont superficiels. L’approche court-termiste, qui valorise les logiques boursières plutôt qu’une croissance soutenable, continue de dominer.

 

Ce qui ne semble pas déranger de nombreuses associations de préservation...


Si vous regardez la composition des donateurs et des membres du Conseil d’administration d’organisations comme CI, WWF ou le TNC, c’est le bottin mondain des pires pollueurs de la planète ! Ces mêmes entreprises financent des campagnes de lobbying extrêmement coûteuses à Washington pour bloquer des lois qui visent à répondre aux enjeux climatiques. Ils attaquent l’Agence étasunienne de Protection de l’Environnement et affaiblissent les lois contre la pollution ou pour la santé publique. Tout en utilisant, parallèlement, leurs liens avec ces groupes environnementaux pour revaloriser leur image publique. Depuis longtemps, ces grands pollueurs savent faire taire les critiques. À chaque fois qu’une entreprise fait une donation à un groupe environnemental, cela sert à « utiliser » l’organisation et à affaiblir ses missions.

 

Quand vous travailliez pour CI, les employés étaient-ils conscients de cette manipulation et de ce greenwashing ?


Il y avait beaucoup de grognements à l’intérieur de CI sur certains de ses partenariats. Particulièrement avec les entreprises pétrolières comme BP et les compagnies minières, qui devaient répondre à la fois aux critiques environnementales mais aussi aux violations de droits humains. Mais peu de gens faisaient entendre leurs critiques, même à l’intérieur de l’organisation.

 

Lors d’une réunion de l’équipe de la communication, un de mes collègues parlait de projets pour étendre une grosse campagne publique menée avec BP. Quelques jours avant, j’avais lu que BP était nommée par l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA) comme le propriétaire de la raffinerie la plus polluante du pays. Une de mes collègues le fit remarquer. Le groupe réagit alors comme si elle avait dit quelque chose de vraiment impoli. Pas une seule personne parmi les 30 à 40 présents, tous soi-disant écologistes, n’avait quelque chose à redire à propos du partenariat entre CI et une entreprise que l’EPA – pas vraiment un repère d’activistes radicaux – avait désignée comme le plus grand pollueur du pays. Après quelques minutes d’un silence embarrassant, la réunion reprit, comme si la remarque n’avait jamais été faite. Et peu de temps après, la campagne avec BP a été mise en route.

 

Comment ont réagi vos anciens collègues à la publication de votre livre ?


Les réactions ont été variées. Plusieurs employés actuels ou anciens de CI ont aimé mon livre. Ils ont l’impression qu’enfin, ces questions sont rendues publiques. Mais pour ceux qui continuent à travailler dans ce secteur, prendre la parole est très risqué. Un employé de Nature Conservancy a perdu son emploi après avoir fait l’éloge de mon livre sur Internet. D’autres, à l’intérieur de Conservation International, ont essayé de discréditer mon livre comme étant inexact, mais ils n’ont pas vraiment eu de succès.

 

Trois ans après sa publication, Green Inc. semble avoir plus d’écho, alors que de nombreuses personnes deviennent conscientes que ces groupes environnementaux sont redevables vis-à-vis des entreprises avec qui elles travaillent. On commence à se demander si ce lien avec les entreprises polluantes n’est pas une des raisons pour lesquelles le mouvement environnemental n’a pas réussi à mobiliser dans la lutte contre le changement climatique. Je me réjouis de voir un débat s’ouvrir sur les moyens de revitaliser le mouvement environnemental. Ce qui est moins clair, c’est de savoir si ce débat mènera à l’action ou non.

 

Propos recueillis par Simon Gouin

 

Le blog de Christine MacDonald.

Notes

[1] Conservation International est partenaire du WWF, de Care et de centaines d’associations et de fonds de préservation à travers le monde.

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 12:26

lundi 13 juin 2011

 

Au centre courrier de Landivisiau, la direction a voulu mettre en place une nouvelle organisation du travail, dès le 11 avril, concernant les agents des services de tri, guichet et de collecte d'entreprises.

 

« Beaucoup de ces postes sont tenus par des salariés devenus inaptes à d'autres fonctions et qui y ont été reclassés », note le syndicat CGT. Suite au préavis de grève déposé par la CGT, la direction avait accepté de poursuivre des négociations. Pour la CGT, « cette négociation devait être basée sur le maintien de l'emploi à temps complet (temps partiel choisi) et une organisation du travail intégrant les inaptitudes physiques des agents ».

 

Selon le syndicat, « aujourd'hui, la direction revient avec un projet quasiment identique à celui d'avril, qu'elle dit non négociable », avec mise en application dès ce mardi 14 juin.

 

« Les personnels touchés par un handicap perdraient leur emploi et leur affectation à Landivisiau en cas d'inaptitudes partielles à ces nouveaux postes », avance la CGT. Qui propose « des solutions très peu coûteuses » qui permettraient aux agents handicapés de conserver leur affectation. « Il n'y a pas de budget », selon la direction. Devant ce blocage, un nouveau préavis de grève a été déposé pour les agents des services de tri, guichet et de collecte d'entreprises de Landivisiau à compter du mardi 14 juin.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Nouveau-preavis-de-greve-a-La-Poste-_29105-avd-20110613-60681308_actuLocale.Htm

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 12:22
Social mercredi 15 juin 2011

Les douze facteurs chargés de la distribution du courrier sur Châteaulin et les communes environnantes sont en grève depuis 7 h ce matin, à l’appel de la CGT. En cause : une réorganisation de leur travail qui, selon eux, « ne tient pas compte de tâches supplémentaires et correspond à la suppression de quatre postes, à temps plein ou partiel ».

 

Déjà, en avril, les facteurs avaient manifesté leur colère, sans arrêter le travail. La dernière négociation avec la direction avait eu lieu vendredi dernier. La direction a décidé de reprendre les négociations, cet après-midi à 15 h à Quimper.

Les communes concernées par la grève sont Châteaulin, Saint-Coulitz, Port-Launay, Dinéault et Cast.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-a-Chateaulin-les-facteurs-en-greve_40771-1835031-pere-redac--29019-abd_filDMA.Htm

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 12:11

Les fédérations et syndicats de l’éducation nationale appellent à une journée de grève le 27 septembre contre les suppressions de postes tandis que Nicolas Sarkozy promet des annonces pour le primaire à la fin du mois.


Les fédérations et syndicats de l’éducation nationale dont le SNUipp-FSU, appellent à une journée de grève le 27 septembre prochain. Le principe de cette action organisée contre les suppressions de postes dans l’Education nationale induit par le non renouvellement d’un départ à la retraite sur deux a été arrêté mardi 7 juin lors d’une réunion intersyndicale.

 

Le SNUipp, qui avait lancé, dès le 18 mai dernier « un appel pour construire dans l’unité la plus large des actions d’ampleur, notamment en septembre » se félicite de cet appel. 16 000 postes supprimés à la rentrée prochaine, plus de 50 000 depuis 2007 « Le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux met l’école publique à genoux » indique le communiqué commun rendu public ce vendredi. « Cette politique maintient un système éducatif inégalitaire qui ne permet pas de lutter réellement contre l’échec scolaire. » . Pour les syndicats, il faut stopper les suppressions de postes pour mettre en oeuvre une toute autre politique éducative.

 

L’impact des mobilisations


Hier, le président de la République a fait mine de vouloir mettre de l’eau dans le vin de sa politique. Il annoncera fin juin des propositions sur le primaire. Il est vrai que ces dernières semaines les élus locaux, par la voix de l’Association des Maires de France et de l’Association des Maires ruraux de France notamment, ainsi que par celle des sénateurs dont ils sont les grands électeurs, ont fait part de leur refus de cette politique au gouvernement et au président. Hier, c’est l’Assemblée des départements de France qui a donné de la voix, dénonçant les effets de cette politique au collège. Mais les mobilisations syndicales ont aussi pesé dans les hésitations actuelles du chef de l’Etat qui a toutefois réaffirmé son attachement au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

 

L’automne s’annonce orageux


Ces déclarations de Nicolas Sarkozy viennent après celles de Luc Chatel qui, fin mai alors que le SNUipp avait organisé sous ses fenêtres un rendez-vous national pour l’école avec les associations des enseignants RASED, cherchait à rassurer en promettant de "veiller à fermer le moins de classes possibles" en 2012. Les mobilisations commencent à faire bouger les lignes, au moins dans les déclarations. Et si le gouvernement persiste à se dire inflexible sur sa politique budgétaire, l’heure est plus que jamais à la poursuite de la mobilisation. Le 27 septembre, les enseignants des écoles seront mobilisés pour l’Éducation.

 

http://29.snuipp.fr/IMG/pdf/Communique_Intersyndical_greve_du_27_septembre_2011.pdf


 

 

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