Mardi à Quimper, la direction de l'Unité d'intervention Bretagne (UIB) de France Télécom a invité les représentants du personnel à participer à une réunion sur l'emploi. L'UIB emploie environ
1 350 personnes en Bretagne et remplit des missions techniques. Sud PTT a saisi l'occasion pour faire entendre une voix dissonante face à ce que le syndicat qualifie
« d'opération de communication ». Sud critique en particulier les conséquences de l'accord « temps partiel seniors ». Accord que le syndicat n'a pas signé.
Salle envahie
Pour Sud, il faut « une embauche pour un départ ». Le syndicat poursuit : « Les 70 emplois proposés au sein de l'UIB sont très loin
de combler les effectifs manquants. Le remplacement partiel, sélectif et marginal des départs entraîne la perte de compétences, le développement de la sous-traitance, l'impossibilité d'assurer
une astreinte viable et le mal-être des agents dans de nombreux services. »
Un petit groupe d'une quinzaine de personnes a envahi pacifiquement la salle de réunion. Joël Le Breton, délégué syndical, a voulu lire une déclaration préalable. Mais le directeur de l'UIB n'a
guère apprécié que l'initiative soit médiatisée. Christophe Hervé a demandé, avec insistance, aux journalistes de quitter la salle. Bien que cadre dirigeant, il a également refusé de
s'exprimer, renvoyant vers le service communication de l'entreprise.
Après le départ de la presse, le syndicat Sud a pu s'exprimer avant que ses militants ne quittent la réunion.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-France-Telecom-Sud-veut-des-embauches-_40734-1737109------29019-aud_actu.Htm
Le 22 mars, Sud PTT a
perturbé la réunion de France Télécom à
Quimper pour protester contre les suppressions d'emplois et les réorganisations de services
Le responsable Sud est monté sur une table pour se faire entendre.
Ce 22 mars, la direction de l'Unité Intervention Bretagne de France Telecom avait invité les délégués syndicaux à une
réunion ... sur l’emploi . Les militant-e-s de Sud Ptt en ont profité pour dénoncer le manque d'emplois et les réorganisations qui reprennent, en interpelant le
Directeur venu de Rennes.
Les militant -e- s ont envahi la salle de réunion. Un responsable syndical a lu une
déclaration.
A noter que la presse a été priée de quitter la salle par Christophe Hervé, directeur de l'UIB.
Les élu -e- s du syndicat Sud de l'unité d'intervention Bretagne
(UIB) dénoncent le manque de recrutements face à l'effondrement des emplois». Ils exigent, par ailleurs, «une embauche massive et urgente dans tous les secteurs d'activités,
dans tous les sites et domaines de l'établissement». «Les 70 emplois que vous proposez au sein de l'UIB sont très loin de combler les effectifs manquants», ont dénoncé les représentants
syndicaux avant de boycotter la réunion animée par le directeur de l'unité, Christophe Hervé .
La situation de l'emploi est au bord de l'implosion, puisque les départs à la retraite du fait de la
pyramide des âges et de l'accord sur le "temps partiel séniors" sont massifs.
France Telecom n'envisage de ne remplacer qu'un départ sur quatre !
Et vendredi 25 mars 2011, SUD et CGT appellent les agents de France Telecom à se mettre en GREVE
pour les salaires, pour imposer une autre répartition des richesses !
Ci dessous, la Déclaration faite par Sud Ptt le 22 mars lors d'une réunion de la direction perturbée par les
militants du syndicat qui ont quitté la salle après avoir lu cette déclaration:
" L’emploi à l’UIB est au bord de l’implosion.
Les élu(e)s du syndicat SUD (DP, CE, CHCT, DS) de l’UIB sont choqués par la mollesse des
recrutements face l’effondrement des emplois dans l’Unité
Ils exigent l’embauche massive et urgente dans tous les secteurs d’activité, dans tous les sites et domaines de
l’établissement.
Les 70 emplois que vous proposez au sein de l’UIB sont très loin de combler les effectifs manquant.
Le remplacement partiel, sélectif et marginal des départs entraine la perte de compétences, le développement de la sous-traitance, l’impossibilité
d’assurer une astreinte viable et le mal-être des agents dans de nombreux services.
SUD vous alerte depuis des années sur le manque d’emplois.
Nous exigeons la transparence sur les chiffres (TPS, TPI, Congé maladie, heures supplémentaires,…).
Depuis la crise médiatiquement révélée en 2009, vous avez aggravé la situation en 2010 sans recrutement
conséquent.
Avec le verrouillage de la réforme des retraites et ses effets de relance sur les TPS / TPI, et malgré vos effets d’annonce d’embauches vous êtes
encore moins à la hauteur des départs depuis janvier 2011.
SUD réitère son exigence d’aujourd’hui ; c’est à dire une embauche pour un départ.
SUD n’oublie pas les suppressions d’emplois lors du CFC qui n’ont jamais été comblées ainsi que le plan NEXT avec ses 22000 suppressions
d’emploi.
En plus des préoccupations d’emploi, les représentants sud du personnel réclament :
- Des augmentations collectives de salaire permettant
aux personnels de vivre décemment et améliorant le niveau de vie.
- Une réelle politique de promotion.
- Des mesures spécifiques pour l’égalité
professionnelle.
Sans ces garanties, SUD ne cautionnera pas la journée du 22 mars qui deviendrait alors une mascarade.