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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 10:29

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Le peuple tunisien vient de démontrer avec éclat qu’aucune dictature, même soutenue par les plus grandes puissances politiques et financières, n’est éternelle.
Ben Ali, le dictateur honni, a fui honteusement, comme naguère Ceausescu avait fui son palais. Les colosses aux pieds d’argile ne peuvent rien lorsque les peuples se lèvent et décident collectivement de leur sort.

Il est aujourd’hui trop tôt pour évaluer les rebondissements institutionnels de la nouvelle situation en Tunisie, l’histoire de cette révolution ne fait que commencer. Mais comment ne pas voir à quel point l’exemple tunisien télescope d’autres réalités vécues, tout aussi dramatiques, que ce soit l’absence de libertés démocratiques élémentaires ou l’accaparement des richesses par une minorité de privilégiés !
Comment ne pas entendre en écho les jeunes manifestants algériens quand ils réclament au même moment des emplois et un logement et que certains d’entre eux vont jusqu’à s’immoler par le feu, suivant l’exemple de Mohamed Bouazizi. Le gouvernement algérien croit-il pouvoir encore longtemps museler une jeunesse, elle aussi avide de liberté ? Croit-il qu’en choisissant la voie de la répression comme il le fait en arrêtant Ahmed Badaoui, principal animateur de l’association pour les libertés syndicales, il pourra échapper à la lame de fond de l’urgence démocratique qui s’exprime au Maghreb ?

Au-delà de la Tunisie et de l’Algérie, la plupart des États réactionnaires du Maghreb et du Moyen-Orient sont secoués par des mouvements populaires massifs de riposte aux effets de la crise. Le « modèle tunisien » monté en épingle par les charlatans du FMI et de la Banque mondiale voulait cacher l’absence de liberté et la réalité sociale dramatique que vivait la plus grande partie de la population. Ils entendaient imposer les mêmes crédos du libéralisme aux États membres de la Ligue arabe et à leurs habitants.
Le mouvement populaire tunisien a su abattre la dictature de Ben Ali, il en reste une, toujours en place à laquelle nous devons nous attaquer : la dictature du FMI !

Alain Pojolat

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Olivier Besancenot : "Je ne vais pas me retirer sur l'île de Ré"

Le leader du NPA soutient, toujours, l’opposition tunisienne, prépare le congrès de son parti et décoche les flèches sur sa droite
On le rencontre au siège du Nouveau Parti Anticapitaliste (métro Robespierre, ça ne s’invente pas). L’air toujours aussi juvénile, Olivier Besancenot y prépare avec ses camarades le congrès du NPA qui se tiendra à Montreuil les 11, 12 et 13 février prochains et qui appelera au rassemblement des forces anticapitalistes pour 2012. Le porte-parole du NPA doit également y annoncer son intention de ne plus être le seul à porter la parole du parti. En attendant, il suffit de lancer le mot « Révolution » (à propos de la Tunisie) pour le faire démarrer au quart de tour…

Que vous inspire la révolution tunisienne ?
 
On est solidaires depuis des années des luttes de l’opposition tunisienne, alors évidemment qu’on soutient cette révolution, dont le souffle ne va pas retomber comme ça. Le processus révolutionnaire continue, mais nous sommes préoccupés du fait que ce qui nous est présenté comme une transition vers un nouveau gouvernement, ne soit pas ce que le peuple attend. Le peuple tunisien veut se débarrasser du système mafieux et dictatorial de Ben Ali et ne supportera pas des versions « light » de ce système. Il ne veut pas qu’on lui vole sa révolution.

Comment jugez-vous l‘attitude de la France depuis le début du soulèvement ?
 
Nous dénonçons l’hypocrisie du gouvernement français qui soutient en permanence les régimes autoritaires. La palme revient à Mme Alliot Marie qui, il y a quelques jours encore, proposait l’aide technique de la police française à la police tunisienne. On a réclamé qu’elle s’excuse, au nom des victimes de la dictature tunisienne. Si elle n’est pas capable de le faire, elle doit démissionner.

Le soulèvement du peuple tunisien était-il prévisible ?
 
Rosa Luxembourg, qui s’y connaissait en révolution, disait que la minute d’avant ça parait impossible et la minute d’après ça parait évident. Ça résume bien le processus révolutionnaire : personne ne peut le pressentir, pas même ceux qui le portent. La colère du peuple tunisien s’est exprimée à maintes et maintes reprises par le passé. Il y a eu des mouvements sociaux menés par des syndicalistes dans le nord du pays… Mais bien malin qui pourrait dire « je l’avais vu venir ».

Pensez-vous que la « Révolution de jasmin » puisse s’exporter ?
 
Une affiche montre les photos des chefs d’états arabes avec celle de Ben Ali rayée d’une croix. La question induite est : à qui le tour ? Mais la révolution ne s’exporte pas. Chacune aboutit à un changement radical de société dans les circonstances qui sont les siennes. Même si la situation est similaire en Algérie, il y a eu des fissures propres au régime de Ben Ali qui ont permis le soulèvement du peuple. Ce qu’on peut retenir de la révolution tunisienne, mais aussi des mouvements sociaux que l’on a connus dernièrement en Europe, c’est que le peuple se réinvite à nouveau sur la scène démocratique alors que la politique actuelle consiste à l’en tenir le plus éloigné possible. Pour un mouvement comme le nôtre, il y a là un point d’appui, une source d’espoir. Mais c’est une vraie course de vitesse car la colère d’un peuple peut se traduire dans le meilleur, comme dans le pire. Le meilleur, c’est quand le peuple porte ses propres solutions collectives. Le pire, c’est le contraire de ça : le chacun pour soi, le racisme, la xénophobie, avec l’extrême droite toujours en embuscade…

En France, l’arrivée de Marine Le Pen à la tête du Front National change-t-elle la donne ?
 
Marine ou Jean-Marie, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Qui en doute ? Le style est peut-être différent, mais là n’est pas le problème. Comme pour Sarkozy, c’est le fond qui doit nous intéresser. Le programme du Front National – car il y en a un et je vous invite à le lire –, est toujours le même. C’est un programme de droite libérale. Il faut montrer le véritable visage du FN qui est inquiétant. Contrairement à ce qu’il dit, sur les questions sociales, il est toujours dans le camp de la droite. Pendant les mobilisations contre la réforme des retraites, il était du côté du gouvernement et du Medef. La question centrale aujourd’hui, ce n’est pas la nationalité : c’est le social. Les licencieurs, ils ne s’appellent pas Karim, ni Mamadou. Le NPA se revendique d’une très longue filiation politique antifasciste et antiraciste. Ce combat-là, on continuera à le mener.

L’air du temps semble plutôt favorable aux thèses révolutionnaires…
 
Avec la crise financière, on nous annonçait un boulevard et ça n’a pas été le cas : on a subi un revers électoral au moment des régionales. Le mouvement social nous a plutôt remis en selle et nous essayons d’établir des connexions entre les différents mouvements anticapitalistes. Le succès d’un livre comme celui de Stephane Hessel  est un signal important. On sent une colère intacte, mais le mouvement social se cherche. Il faut des solutions politiques et pour nous, elles sont anticapitalistes. Pas parce que le mot fait frémir et fantasmer, mais parce que la satisfaction des besoins sociaux passe par des financements qui prennent sur les profits de ceux qui sont responsables de la crise, les banquiers, les spéculateurs… et personne d’autre.

Serez-vous candidat aux prochaines élections présidentielles ?

La question de savoir qui sera le candidat ou la candidate anticapitaliste en 2012 sera tranchée au mois de juin. Mais avant de discuter du « qui », on va discuter du « pourquoi » et du « comment » au congrès du NPA qui aura lieu à la mi-février. Nous appellerons à une candidature de rassemblement anticapitaliste, dans le prolongement du mouvement social contre les retraites. Du succès de cet appel dépendra le choix du candidat à la présidentielle.

Le rassemblement anticapitaliste que vous appelez de vos vœux pourrait-il comprendre Jean-Luc Melenchon ?

À lui de dire s’il se compte dans les forces anticapitalistes. Il a été ministre de la gauche plurielle dans un gouvernement qui a privatisé plus que tous les gouvernements de droite réunis... Nous, on veut se débarrasser de Sarkozy, mais pour autre chose que l’alternance.

Comment faut-il comprendre votre souhait de ne plus être le seul porte-parole du NPA ?

J’ai toujours insisté sur la nécessité que le NPA soit représenté par plusieurs porte-parole. Cette fois, c’est inscrit à l’ordre du jour de notre congrès. Pas dans l’idée que je m’en aille, mais simplement de mettre le NPA en accord avec ce qu’il est : un outil collectif. Nous avons peut-être trop joué sur la personnalisation, qui est contradictoire avec la nécessité d’implication collective que l’on défend. Mais il n’est pas question que je me retire sur l’île de Ré. Je suis un militant et un combattant anticapitaliste et, quoi qu’il arrive, il faudra compter avec mon énergie militante et avec ma voix.


Philippe Dobrowolska
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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 10:22
vendredi 21 janvier 2011

Sortie de la procédure de sauvegarde, elle doit désormais faire face à ses créances. A défaut, c'est la cessation de paiements. En décembre, ses dettes s'élevaient à 3,7 millions d'euros.

Enquête

La fédération d'Aide à domicile en milieu rural (ADMR) du Finistère avait jusqu'au 20-22 janvier pour rembourser ses dettes. Mise en place en 2009, la procédure de sauvegarde, une fois levée, rendait exigible leur remboursement pour éviter la cessation de paiements. Il fallait donc trouver des solutions.


Du lundi 10 au vendredi 14 janvier, des responsables fédéraux ont fait le tour des 87 associations locales ADMR du Finistère. Et ce, pour s'entretenir avec les dirigeants. « Notre directeur leur a expliqué la situation actuelle », résume Yves Derrien, le président fédéral. La fédération a des dettes envers une quarantaine d'associations. « Plus de la moitié accepte un échéancier de remboursement, indiquait, jeudi, Yves Derrien. D'autres non. »

Conseil d'administration aujourd'hui


« Ce n'est qu'une manière de repousser l'échéance, estime une personne proche du dossier et souhaitant garder l'anonymat. Les associations qui sont bien gérées ne sont pas pressées d'aider la fédération à poursuivre sa mauvaise gestion. »

Hier, un nouveau point sur le passif de la fédération devait être fait avant un conseil d'administration, ce vendredi, à Châteaulin. « A la sortie de la procédure de sauvegarde [en décembre], la fédération avait une dette de 3,7 millions d'euros. » Si la fédération ne peut y faire face, « elle se retrouve en cessation de paiements », s'inquiète Yves Derrien.

Une situation que certains espèrent. « Il n'y a plus un sou dans les caisses, je ne vois pas comment on pourrait échapper au dépôt de bilan. Et ce ne sont pas quelques milliers d'euros qui vont sauver la mise. Nommer un administrateur judiciaire musclé qui prendra les bonnes décisions s'impose le plus vite possible. »

 

Certaines associations locales débitrices de la fédération (elles seraient 50 environ) pourraient être en difficulté.


Dans tous les cas, en plusieurs secteurs géographiques, comme à la pointe de Cornouaille, touchée par le vieillissement de sa population et la faible activité économique, on est attentif à l'avenir de l'ADMR : « Nous sommes en attente des décisions. Nous sommes prêts à nous impliquer au regard de l'enjeu social et économique pour notre territoire », déclare Bernard Le Gall, président de la communauté de communes du Cap-Sizun.


Un plan social en stand-by


Dans les couloirs circulent depuis quelque temps les noms des « mauvais élèves » : Quimper devrait plus de 400 000 € à la fédération, Concarneau 200 000 €, Guipavas 300 000 €... « Il est temps de réfléchir à une réorganisation du réseau, propose une adhérente. Les associations sont trop nombreuses, trop dispersées et chacun doit apporter la preuve d'une bonne gestion. »


D'autant que la fédération regrette de ne pas avoir pu mettre en oeuvre son plan social. « Nous perdons 130 000 euros chaque mois. On avait prévu 1,5 million d'euros d'économie par an. » Elle table beaucoup sur un nouveau tarif horaire établi en accord avec le conseil général, financeur. « Pour tenir le budget 2011, on lui a fait une proposition à 22,06€ pour le tarif horaire moyen », indique Yves Derrien.


D'autres n'y croient pas. « Je vois mal comment la collectivité pourrait accepter ce tarif alors que les comptes de 2009 n'ont même pas été approuvés et qu'ils ne sont pas certifiés par le commissaire aux comptes.


 

Sabine NICLOT-BARONet Sophie MARÉCHAL.
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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 13:17

Par Agnès Rousseaux, Sophie Chapelle (17 janvier 2011)

Pour fêter ses 10 ans, Areva, le géant français du nucléaire, a décidé de se faire plaisir. Et sans lésiner sur les moyens ! Depuis le 15 janvier, pas moins de 1.500 spots déferlent sur 30 chaînes de télé. Le contribuable français sera ravi d’apprendre qu’il participe à cet anniversaire. L’État, actionnaire à 90% d’Areva, met la main à la poche pour la diffusion de cette « nouvelle prise de parole publicitaire » (sic), qui a coûté la bagatelle de 15,5 millions d’euros.


15 millions d’euros, c’est le montant que « les candidats à l’élection présidentielle étaient autorisés à dépenser avant le premier tour » en 2007, rappelle le journaliste Hervé Kempf. De quoi s’assurer une belle autopromotion ! Les publicitaires d’Euro RSCG, l’agence en charge de la réalisation du clip, s’en sont donnés à cœur joie pour cette superproduction [1], digne du cinéma hollywoodien.


La vie made in Areva


En l’espace d’une minute, la caméra survole les voiliers de l’époque babylonienne poussés par le vent, les moulins à eau du temps des cathédrales, les locomotives à vapeur de la révolution industrielle, puis les puits de pétrole et stations essence américaines des années 1960. Les dernières secondes s’achèvent par un travelling sur un parc éolien off-shore, jouxtant une centrale nucléaire et une immense ferme solaire. C’est dans une ambiance survoltée, avec des jeunes dansant sur la terrasse d’un immeuble, que le spot conclut : « L’énergie est une histoire qui n’a pas fini de s’écrire. Continuons de l’écrire avec moins de CO2. »


Areva « donne du sens » à l’histoire


« Personne n’a jamais dit que le nucléaire est une énergie renouvelable », défend Jacques-Emmanuel Saulnier, directeur de la communication et porte-parole du groupe Areva. On a eu peur. Parce que c’est bien l’impression que donne ce spot publicitaire. En présentant l’épopée de l’énergie, Areva veut montrer le « progrès continu » de l’histoire. Une histoire, réécrite par Areva, dont le nucléaire serait un peu l’aboutissement…


Le film « permet de remettre en perspective, de donner du sens à l’histoire de l’énergie », affirme Jacques-Emmanuel Saulnier. Et aussi de montrer comment Areva s’insère dans cette histoire « en donnant une tonalité qui est tout sauf dramatique ». Car « l’énergie est un facteur de développement, c’est un facteur de prospérité, c’est un facteur de bien-être », martèle le directeur de la communication. Les populations de la ville minière d’Arlit au Niger, où Areva extrait de l’uranium et stocke des déchets radioactifs à l’air libre, et où le taux de contamination des eaux dépasse de 7 à 110 fois les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, apprécieront. Comment Areva peut-elle oublier ce genre de détail dans sa communication, qu’elle qualifie de « volontairement décomplexée » ?


« Ce film nous ressemble parce qu’il nous permet d’évoquer un sujet sérieux sans nous prendre au sérieux », explique Jacques-Emmanuel Saulnier. Ne pas se prendre au sérieux, quand on s’occupe de réacteurs nucléaires, ce n’est pas un peu dangereux ?


Bienvenue dans « l’hyperréalité » selon Areva !


« Pour extraire l’uranium, plus besoin de mineurs. Pas de travailleurs sous-traitants exposés à la radiation, ni de déchets radioactifs, et motus sur les rejets cancérigènes des centrales et de La Hague : c’est la vie rêvée made in Areva, lisse et aseptisée », s’énerve-t-on du côté du réseau Sortir du nucléaire. On imagine mal la jeunesse dorée représentée dans ce spot et trinquant entre amis, discuter déchets nucléaires et risques d’accidents.

Chez Areva, on explique avoir adopté pour cette dernière séquence du clip, représentant « aujourd’hui et demain », le style « hyperréaliste des jeux vidéo ». À l’inverse des plans des autres époques où l’on voit des gens au travail ou dans les rues, ici des jeunes dansent et font la fête sur le toit des gratte-ciels, dans l’insouciance la plus totale. Bienvenue dans « l’hyperréalité » selon Areva !


Plainte contre la « propagande massive » d’Areva


L’association Sortir du nucléaire vient de déposer une plainte devant l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), pour « dénoncer les manipulations induites par cette propagande massive », qui fait passer le nucléaire pour une énergie propre. L’enjeu ? Relancer le débat sur l’énergie. En 2009, les Verts avaient obtenu, après plainte auprès de l’ARPP, la suspension de la précédente campagne publicitaire d’Areva, « L’énergie au sens propre ».

Sophie Chapelle et Agnès Rousseaux

En réaction à la campagne d’Areva, le Réseau Sortir du nucléaire diffuse un spot parodique :


Pub Areva
envoyé par sudotone.
Notes

[1] 10 mois de travail, et 100 personnes mobilisées, « du réalisateur au graphiste en passant par la chef costumière et les comédiens »

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 12:49

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Sarkozy a profité de sa séance de vœux pour revenir sur la tempête financière qui secoue l'Europe, en affirmant sa volonté « de défendre l'euro ». Mettant en garde contre ceux qui proposent de sortir de l'euro il a ajouté : « L'isolement de la France serait une folie. La fin de l'euro serait la fin de l'Europe », « dans la tempête (elle) a su faire face, certes pas assez complètement et souvent pas assez rapidement, mais l'Europe a tenu et l'Europe nous a protégés ».

Jusqu'à quel point l'Europe a-t-elle « protégé » les classes populaires du continent ? On peut évidemment se le demander à voir la succession de plans d'austérité décidés dans les différents pays en invoquant, entre autres, la défense de l'euro. Mais en réalité pour les gouvernements, le problème n'est ni de « défendre l'euro » ni de « lutter contre les déficits » mais de protéger les profits des capitalistes et des banques, quitte à continuer de creuser les déficits publics pour cela. Et à l'inverse, l'abandon de l'euro et le repliement derrière des monnaies nationales ne seraient en rien une protection pour les travailleurs.

SORTIR DE L'EURO ?

Ceux qui revendiquent la sortie de l'euro et le retour au franc déclarent tout de go que cela permettrait, à travers les « dévaluations compétitives », un retour à la croissance, aux emplois et aux augmentations de salaires. La dévaluation permet de faire baisser le taux de change d'une monnaie par rapport aux autres monnaies. Cette manipulation du taux de change permet de rendre les produits du pays qui dévalue moins chers à l'étranger, donc plus « compétitifs » et favorise les exportations. À condition que les autres pays ne fassent pas de même et que les exportations soient porteuses d'emplois, ce que les millions de chômeurs d'Allemagne, premier pays exportateur d'Europe, sont là pour démentir.

La première conséquence du retour aux monnaies nationales et aux dévaluations « compétitives » en cascade, serait un redoublement de la spéculation sur les monnaies. Pour les classes populaires des pays à la monnaie dévaluée, ce serait l'augmentation des prix à la consommation, au travers le renchérissement des importations. Autrement dit ce serait la baisse des salaires réels accompagnée de sacrifices supplémentaires réclamés au nom de la garantie de cette fameuse « compétitivité »... et c'est bien ce qui pourrait intéresser les capitalistes du pays.

CACHER LES VRAIES RAISONS DE LA CRISE

Le prétendu remède n'a rien de nouveau. Du temps des monnaies nationales, l'Europe a connu de nombreuses dévaluations. Rien que de 1980 à 1990 la France en a connu quatre. Au sein de la seule Europe communautaire, de 1979 à 1998, il y a eu au total 18 opérations de changement de cours des différentes monnaies. Et déjà à l'époque, les spéculateurs et les banquiers qui les accompagnaient pouvaient gagner des milliards en jouant sur les variations des taux de changes.

Tout cela les démagogues qui préconisent le retour au franc et le recours aux dévaluations le savent. Mais au fond leurs motivations sont les mêmes que ceux qui demandent des sacrifices au nom de la défense de l'euro : cacher que la crise que l'on veut faire payer à la population est due aux banques et à la folie spéculative des capitalistes. La poursuite de la crise financière, la spéculation des banques contre les États et leurs emprunts peuvent d'ailleurs amener les gouvernements, en désespoir de cause, à abandonner l'euro et à se replier derrière leurs barrières douanières, y compris les Merkel et les Sarkozy. Mais cela voudrait dire une aggravation de la crise et des sacrifices demandés aux classes populaires.

Que le Front National et une partie de la droite essayent de faire un profit électoral en mettant en avant ces fausses solutions, c'est dans l'ordre des choses. Mais même à gauche certains les reprennent. C'est le cas d'une des composantes du Front de Gauche, le MPEP, qui a lancé « une grande pétition nationale » pour « sortir de l'euro », essayant de couvrir sa démagogie nationaliste réclamant le retour au franc, de la nécessité spirituelle « d'une monnaie commune » pour l'Europe, mais pour... bien plus tard.

L'avenir n'est pas dans une défense réactionnaire des vieux États et des vieilles monnaies, dans l'acceptation de sacrifices au nom de la défense d'une économie et d'une monnaie nationales. La solution pour mettre fin aux spéculations d'hier, d'aujourd'hui et de demain, aux saignées pour remplir les coffres des banquiers, serait d'imposer le contrôle des travailleurs sur l'économie, d'exproprier toutes les banques et de créer une banque unique sous le contrôle de la population et agissant dans l'intérêt de toute la société. Elle est dans une véritable union, à commencer par celle des quelque 600 millions d'habitants du continent européen, dans le cadre d'une économie socialiste. C'est ce que le mouvement ouvrier révolutionnaire revendiquait autrefois avec le mot d'ordre des « États unis socialistes d'Europe ». Et c'est ce qu'il est urgent de remettre d'actualité.

Paul SOREL

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2216&id=19


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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 12:46

 touche pas a ma Poste s

Depuis la mi-décembre, le manque d'effectifs s'est particulièrement aggravé au centre de tri de Rennes.

 

Le fait d'être déplacé régulièrement d'un chantier à l'autre pour boucher les trous, et de rallonger le temps passé sur les machines a fini par créer de la fatigue physique en plus et... un début de mécontentement que plusieurs collègues d'une équipe de nuit ont décidé d'exprimer.

Ils ont donc rendu visite à d'autres équipes pour être plus nombreux et ont organisé des débrayages d'une heure par vacation. La même action s'est répétée à plusieurs reprises entre Noël et le jour de l'an avec une assemblée générale avant chaque action, car le silence radio de la direction ne faisait que renforcer l'envie de se faire entendre.

Cela fait des années que cette direction a stoppé toute embauche en CDI et qu'elle fait des économies y compris sur le nombre de contrats CDD, accordés au compte-gouttes. Dans le même temps, le nombre d'agents en longue maladie augmente. Quant à la sacro-sainte qualité de service, tant vantée auparavant, il semblerait qu'elle s'en fiche puisqu'elle n'hésite pas à stocker ou à dévier du courrier, quitte à ce que celui-ci prenne plusieurs jours de retard.

Au bout de trois semaines, les agents en colère ont obtenu la visite d'un représentant de la direction. Celui-ci, tout en gardant une posture arrogante, a fini par concéder deux remplacements de longue maladie jusqu'à la fin janvier. Le personnel en a profité pour dire tout ce qu'il avait sur le cœur, et même si la concession apparaît minime, ceux qui se sont organisés pour réagir ne regrettent pas et n'excluent pas de remettre ça le plus vite possible !

C'est bien comme cela qu'on peut se faire entendre. Et ce sera nécessaire au moment où la direction engage la mise en place d'une plate-forme industrielle de courrier (PIC) avec l'intention de ne pas nous faire de cadeaux.

Correspondant LO

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 12:40

772081-944865

Lundi 10 janvier 2011, l'organisation séparatiste basque ETA annonçait qu'elle décidait « un cessez-le-feu ferme et de caractère général » et qui « pouvait être vérifié par la communauté internationale » et qu'elle s'engageait sérieusement « en faveur d'un processus devant déboucher sur une solution durable et la fin de la confrontation armée. ».

Semblable à la proposition qu'ETA avait faite au gouvernement il y a trois mois, cette nouvelle proposition a été repoussée par le chef du gouvernement socialiste, José Luis Zapatero. En effet, celui-ci exige toujours qu'ETA rende les armes et disparaisse de la scène politique. Il s'agit de démontrer qu'il est aussi intransigeant que le parti de droite, le Parti Populaire, dans la lutte contre le terrorisme.

Il faut dire que l'approche des élections municipales en Espagne pèse lourdement sur le climat politique. Dans les classes populaires, le mécontentement qu'entraînent ses attaques contre les classes populaires risque de se traduire par une large abstention. Zapatero tente donc de freiner la montée d'une droite dont le cheval de bataille est de fustiger le manque de fermeté des socialistes dans leur lutte contre ETA.

Mais la politique répressive du gouvernement socialiste vis-à-vis des militants séparatistes basques vaut aussi aux socialistes une forte impopularité dans les milieux populaires du Pays basque. Après avoir subi pendant des décennies la répression franquiste, celui-ci n'a jamais cessé d'être en butte à une répression policière qui ne ciblait pas seulement les commandos terroristes d'ETA mais a conduit en prison des milliers de jeunes appartenant à des mouvements séparatistes.

L'ampleur de la manifestation du 8 janvier dernier à Bilbao, qui demandait au gouvernement de faire des pas et d'accepter que les condamnés nationalistes soient rapatriés dans des prisons du Pays basque pour les rapprocher de leur famille, montre que les liens demeurent entre les classes populaires du Pays basque et les courants indépendantistes. Le parti Batasuna, qui a été interdit parce qu'il refusait de condamner ETA, recueille 10 à 15 % des voix aux élections. Ses représentants travaillent sur de nouveaux statuts permettant la légalisation d'un nouveau parti qui serait reconnu par l'Union européenne. Le bras de fer judiciaire qui s'annonce sur cette question décidera si Batasuna se présente aux prochaines municipales sous ses propres couleurs ou s'il choisira comme en 2005 de porter l'étiquette d'un petit parti légal comme le PCTV (Parti Communiste des Terres Basques).

À quelques mois des échéances électorales, toutes ces tensions politiques vont sans doute s'accentuer. Mais cela ne doit pas faire oublier que dans toute l'Espagne, où les grandes régions appelées « autonomies » ont tendance à susciter des replis nationalistes, les mêmes problèmes fondamentaux existent. En Catalogne, au Pays basque, en Andalousie ou en Galice, les classes populaires ont à faire face aux problèmes sociaux posés par la crise et à la volonté des grandes sociétés capitalistes et des financiers de la leur faire payer.

Hélène GRILLET

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2216&id=32

 

Sur la monarchie espagnole:

Quand on lui montre la Suède du doigt, le roi d’Espagne regarde le doigt… (1) (InsurGente)
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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 12:37

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On a beaucoup entendu les dirigeants du Parti socialiste critiquer le soutien du gouvernement français à la dictature de Ben Ali. Moscovici a même fait bruyamment part de sa honte.


Le PS a pourtant été discret sur les liens de certains de ses notables avec le régime tunisien. Et encore plus sur le fait qu’il a officiellement côtoyé, pendant des dizaines d’années, le RCD (le parti de Ben Ali) au sein de l’Internationale Socialiste, si mal nommée.

En novembre dernier, le conseil de ce club international s’est réuni à Paris. A cette occasion, d’après son site internet, 9 membres de la direction du PS – dont Martine Aubry, Ségolène Royal, Laurent Fabius, Jean-Christophe Cambadélis et Harlem Désir – ont siégé aux côté de 2 représentants du RCD tunisien : Hager Cherif et Jalel Trabelsi. Tout ce beau monde se donnant certainement du « cher camarade » comme il est d’usage.

Un petit de problème de mémoire rue de Solférino ?

 

http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/breves-43/article/le-virage-tunisien-du-ps-francais

 

Rue 89:

 

Webstern socialiste

Ben Ali, l'épine du PS et de l'Internationale socialiste

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 10:16
magreb ben ali
15 janvier 2011
 

Enfin un dictateur arabe renversé par une révolution populaire. Après 23 ans de despotisme, de pillage et d’oppression , le dictateur Ben Ali a fui la Tunisie sous les cris de révolte du peuple tunisien : « Benali dégage ».


Au pouvoir depuis 1987, Ben Ali était assuré de piller indéfiniment les richesses de la Tunisie et opprimer impunément son peuple affamé et méprisé.

Soutenu par la grande bourgeoisie mafieuse et corrompue telle la famille de son épouse Trabelsi et son beau frère Materi,

Protégé par un terrifiant appareil sécuritaires et policier [150 000 policiers sans compter l’armée et les autres forces de répression, et qui occupe le premier rang au Maghreb avec un policier pour 27 Tunisiens]

Le régime de Ben Ali a été un bon élève des institutions financières internationales et de l’impérialisme. La France en particulier qui, ayant sa part du gâteau tunisien, a chanté les louanges de la dictature de Ben Ali et du « miracle tunisien », la Hong Kong de l’Afrique du Nord.


Le réveil des victimes de Benali et de la politique de la Banque Mondiale


La révolution tunisienne du 14 janvier 2011 a été déclenchée il y a un mois à Sidi Bouzid, en signe de protestation contre le chômage et la Hogra. Le jeune Mohammed Bouazizi s’est immolé . La colère populaire gronde alors dans tout le pays. Des manifestations en barricades, malgré la répression féroce, les morts et blessés, l’Intifada tunisienne se propage, ébranle les piliers de la junte au pouvoir et réclame la tête du dictateur embastillé dans ses palais à Carthage.


Le dictateur paniqué a fui le pays le 14 janvier 2011. Le peuple a vaincu. C’est une grande victoire de tous les opprimés en Tunisie, du Maghreb au Machrek, de l’Afrique et de partout dans le monde. La volonté des peuples est indomptable. Les régimes réactionnaires au pouvoir frissonnent de peur, le germe de la révolution touchera les pays de la région dont les peuples subissent les mêmes politiques.


Le peuple tunisien a gagné une bataille décisive, mais l’avenir de sa révolution est menacé par la contre-révolution. Le dictateur Ben Ali est parti mais le régime bien que chancelant et fragile, n’a pas perdu espoir. Il dispose de l’un des dispositifs policiers et répressifs des plus féroces et de l’appui de la contre-révolution régionale et internationale .


La révolution ne parviendra à réaliser les espoirs des opprimés de la Tunisie qu’en détruisant ce régime pourri et le remplace par par un gouvernement provisoire représentatif du peuple révolté, un gouvernement des ouvriers et des paysans pauvres et tout-e les opprimés-e qui supervise l’élection d’une assemblée constituante qui va fixer les règles du fonctionnement du pays à tous les niveaux.


Les révolutionnaires et le peuple insurgé ne doivent pas attendre la constitution de ce gouvernement provisoire, mais commencer de suite par des conseils ouvriers et populaires, élus dans les usines, les quartiers, les écoles et les universités, et aussi dans les casernes. Des conseils aux niveaux local et national, conseils élus démocratiquement avec possibilité de révocation de tout délégué et à tout moment, des conseils qui auront un pouvoir révolutionnaire pour diriger et le défendre le pays face à la contre- révolution et à ses désillusions, sa répression.


C’est avec la constitution de conseils ouvriers et populaires, avec une participation des femmes avec le gain de l’armée ou certaines de ses des fractions que dépendra le destin de la révolution. L’armement du peuple révolutionnaire organisé au sein des conseils est la garantie pour poursuivre la révolution et se protéger de toute ingérence étrangère.


- Aucune confiance des représentants de l’ancien régime et de toutes les forces politiques libérales désireuses d’usurper la victoire populaire,

- Tout le pouvoir au peuple révolutionnaire, Tel est le slogan qui doit unir tous les révolutionnaires tunisien(ne)s.

- Pour une deuxième, troisième, quatrième et cinquième révolution à la tunisienne contre tous les régimes despotiques qui divisent les peuples du grand Maghreb, Pour un Maghreb Uni, Démocratique et Socialiste.

Ce sont les slogans autour desquels les révolutionnaires du grand Maghreb doivent s’unir.

Victoire à la révolution tunisienne, avant-garde de la révolution en Afrique du Nord et le Moyen Orient.


Journal Al mounadil-a
15 janvier 2011

www.almounadil-a.info

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 10:06
Côtes-d’Armor :
    Rassemblement à Saint-Brieuc à 10h30 sur la Place de la Préfecture.
Finistère :
    Rassemblement devant l’inspection académique à Quimper à 11h.
Ille-et-Vilaine :
    Rassemblement et manifestation : 11h, Place de la Mairie à Rennes.
Morbihan :
    Rassemblement à Vannes : 11h Préfecture

Communiqué de presse

logo_moyen.jpg Le collectif « L’éducation est notre avenir » dénonce les effets catastrophiques qu’aura la mise en œuvre du budget 2011pour l’Éducation nationale, s’il est adopté par le Parlement. D’ores et déjà, compte-tenu du résultat prévisible du vote, les organisations membres du collectif appellent tous les citoyens et futurs citoyens de ce pays à un premier acte de refus des conséquences de ce budget, le 22 janvier 2011.

Le budget 2011prévoit la suppression de 16 000 emplois et n’affiche d’autre ambition pour le système éducatif que la recherche d’économies à partir du dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Pourtant, les effectifs d’élèves vont continuer d’augmenter et la part du PIB français destinée aux enseignements primaires et secondaires a diminué dans la période récente en passant de 4,5 % en 1995 à 3,9 % en 2006.

Le collectif appelle lycéens, étudiants, parents d’élèves et personnels de l’éducation à participer à la journée nationale de mobilisation du 22 janvier qui prendra des formes variées dans les départements (manifestations, rassemblements, débats). Cette première étape sera, n’en doutons pas, prolongée par d’autres initiatives durant les 2e et 3e trimestres.

Ensemble, refusons les fermetures de classes, la disparition des RASED, les suppressions de places en maternelle, la baisse des dotations des collèges et lycées, le manque d’ambition du plan Licence à l’université, les réductions de postes et d’options, les hausses d’effectifs dans les classes… Exigeons une véritable formation professionnelle des enseignants sans laquelle les écarts entre élèves vont continuer à se creuser !

Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque réellement aux inégalités scolaires et traite la situation des élèves en grande difficulté. D’autres choix pour la réussite de tous les jeunes sont nécessaires afin que l’École remplisse les objectifs d’une École démocratique et ambitieuse.

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 09:51

 

 

 

 

 

 

 

 

14 janvier 2011 : Le Réseau "Sortir du nucléaire" porte plainte contre la campagne mondiale d’autopromotion d’Areva

Communiqué de presse du Réseau "Sortir du nucléaire" du 14 janvier 2011

 

A partir du 15 janvier 2011, la nouvelle publicité d’Areva, « L’Épopée de l’énergie » sera sur tous les écrans, avec 1 500 spots sur 30 chaînes TV, rien qu’en France. Ce vendredi 14 janvier, le Réseau "Sortir du nucléaire" dépose une plainte devant le Jury de Déontologie Publicitaire. Il s’agit de dénoncer les manipulations induites par cette propagande massive, destinée à faire passer le nucléaire pour une énergie d’avenir, propre et qui coexiste en harmonie avec les renouvelables.


Les coûts de cet outil de propagande de masse atteignent près de 20 millions d’euros, en partie payés par les contribuables français puisque l’État est actionnaire à 90 % d’Areva. Ainsi, Areva envahit l’espace médiatique, occultant les critiques de la société civile et se présentant abusivement comme expert en énergie durable. Que reste-t-il de l’indépendance de médias si généreusement arrosés ?


Aux termes d’un voyage dans le temps, d’un coup de baguette magique, exit les énergies fossiles, le CO2, la saleté et la pénibilité ! Pour extraire l’uranium, plus besoin de mineurs. Pas de travailleurs sous-traitants exposés à la radiation, ni de déchets radioactifs, et motus sur les rejets cancérigènes des centrales et de La Hague : c’est la vie rêvée made in Areva, lisse et aseptisée.


Dans ce monde merveilleux, nucléaire et renouvelables vivent un mariage heureux. Une hypocrisie gigantesque, alors que l’Etat, actionnaire principal d’Areva, s’acharne à tuer dans l’oeuf les énergies d’avenir : classement des éoliennes parmi les installations polluantes, moratoire sur le rachat de l’électricité solaire...


Avec ce coûteux trompe-l’oeil, Areva compte avant tout redorer un blason bien terni par de multiples scandales et déconfitures, et à s’inscrire dans une Histoire faute de vision d’avenir. Déboires de l’EPR, problèmes au Niger, conflits avec les autres acteurs du nucléaire, guerres de succession... l’« expert en énergie » autoproclamé est en déroute, comme l’ensemble de la filière. Le parc nucléaire français vieillissant est confronté aux coûts faramineux de sa prolongation et du démantèlement ; de l’aveu même des travailleurs du nucléaire, la sûreté n’est plus assurée, et il n’existe toujours aucune solution pour la gestion des déchets...

Pour François Mativet, administrateur du Réseau "Sortir du nucléaire", "le choix d’un film d’animation le démontre bien : confrontée à ses déboires, Areva n’a plus que du virtuel pour nous persuader !"


En réaction à cette campagne d’autopromotion, le Réseau "Sortir du nucléaire" diffuse un spot parodique.


> Lire la plainte


Contacts presse :

François Mativet : 06 03 92 20 13
Maître Benoist Busson : 06 72 12 72 47

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